mercredi 24 septembre 2014

Modeste biographe

Depuis quelques mois, je mets tout en oeuvre pour écrire la biographie des 25 Morts pour la France de la guerre 1914-1918 de ma commune d'enfance : Varaize en Charente-Maritime. 
(voir mes billets : Morts pour la France de Varaize 1 et 2)

Voilà mon "parcours" de modeste biographe depuis :

Avant d'écrire, il faut rechercher, collecter, analyser, recouper ... phase longue mais des plus importante ...



Ensuite vient la phase d'écriture et là, on s'aperçoit qu'il manque des informations donc on se remet à la recherche de tel ou tel document pour compléter, donc retour en arrière ! ...

Une fois les biographies écrites, il faut les relire et les faire lire pour éviter les coquilles éventuelles ...

Après cette phase, il faut les rendre "vivantes" en les illustrant, donc de nouveau période de recherches pour trouver les bonnes images correspondantes à ce que l'on attend de cette illustration ...



Les illustrations trouvées, vient la phase de mise en page, plus compliquée pour le document papier que pour la publication virtuelle ...

Au bout de toutes ces phases, après plusieurs mois, on est content du résultat, et vient enfin la dernière phase : la publication et la diffusion ...

Cette dernière phase interviendra, dans le cas présent, pour la version papier le 11 novembre prochain avec la remise des biographies au Maire de la commune de Varaize. 
Et la diffusion via mon site, avec un Mort pour la France par jour, dès le 12 novembre ...


6 commentaires:

  1. Bravo Frédéric. C'est un énorme travail, je suis contente de voir que c'est valorisé par la municipalité de ton village. Bon courage, et j'attends avec impatience de lire tes biographies en ligne

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  2. Pour le volet "recueil de documents familiaux" de votre projet de biographies des morts pour la France, n'hésitez pas à contacter des journaux locaux du genre l'Hebdo (http://www.lhebdo17.com), ils sont sympas et plutôt ouverts pour faire connaître par un petit article votre projet auprès des lecteurs.
    Des sources récentes pour vos biographies : les fiches de demandes recherches de soldats disparus du CICR http://grandeguerre.icrc.org/fr, et les Livres d'or des morts pour la France des archives nationales https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/recherche/ir/rechercheGeneraliste.action?fromIR=false (taper dans la recherche libre "livre d'or charente-inférieure", ensuite au bout de plusieurs liens vous pourrez sélectionner la commune)

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    1. Merci pour les liens que je connaissais. Le Sud Ouest a deja fait paraitre un article sur mon travail en juillet dernier et devrais en faire paraitre un lors de la remise le 11 novembre prochain.

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  3. mille ans à Bouhet9 octobre 2014 à 22:48

    The question is : où se situe la limite d'appartenance à un village concernant les poilus morts pour la France. Au début j'ai fait comme tout le monde, j'étudié la vie des 20 défunts qui se trouvent sur le monument aux morts de Bouhet. Sauf que dans ma prochaine mouture actuellement en chantier, mon fichier biographique comptera 30 bonshommes. Parce que j'en ai un qui a été déclaré MPF après la construction du monument, un qui est ambigu parce que son logis se trouve à cheval sur deux communes, plusieurs qui sont nés à Bouhet mais en sont partis ensuite, le fils de l'institutrice qui officiait à Bouhet pendant la guerre 14, un poilu domicilié dans le village voisin mais enterré au cimetière de Bouhet où il avait de la famille... inversement, il y a sur le monument plusieurs bizarreries dont un gars qui n'est pas né et n'a jamais vécu à Bouhet (seule sa femme était du village) Dans mon cas de recherche, un natif de Bouhet y ayant vécu jusqu'à l'âge de 10 ans est-t-il plus ou moins bouhétais qu'un ouvrier agricole installé dans le village six mois avant la guerre ??? Franchement c'est compliqué à dire, donc j'ai choisi de ratisser large.

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