jeudi 26 février 2015

Le jour intercalaire : 29 février

Le jour du 29 février, qui ne revient que tous les 4 ans (année bissextile), est en général rare dans nos arbres. Dans ce billet, j'ai listé les événements de mon ascendance directe qui eurent lieu ce dit jour intercalaire.

Baptême :
  • 1648
    • baptême à Challans (85) de Louis THOMAS (sosa 1050) fils de René et de Renée PICARD.

  • 1680
    • baptême à Challans de Nicolas GROUSSET (sosa 324) fils de Jean et de Perrine SORET.


Mariage :
  • 1672
    • mariage à St Hilaire de Riez (85) de Jacques THIBAUD (sosa 2794) âgé d'environ 24 ans et de Catherine PETITGAS (sosa 2795) âgée de 24 ans, ce même jour le frère de Catherine, Jacques épouse Catherine GLORIAU la soeur utérine de Jacques !
    • mariage à Maillezais (85) de René PICARD (sosa 3516) âgé de 23 ans et d'Anne ANGIBAUD (sosa 3517) âgée de 24 ans
    • remariage à Foussais (85) de Marie GOICHON (sosa 4039), âgée de 25 ans et veuve depuis le 26 avril 1670 d'André MURS (sosa 4038avec Jacques NAUDON.
  • 1696
    • mariage à St Sigismond (85) d'Etienne RAVARD (sosa 1954) âgé d'environ 28 ans et Françoise MUSSAT  (sosa 1955) âgée de 23 ans.

Sépulture :
  • 1708
    • sépulture aux Brouzils (85) de Louis FOUCRE (sosa 1714) à l'âge de 32 ans, époux depuis le 6 février 1703 de Catherine CHEDANEAU.


Comme vous pouvez le voir, je peux considérer que l'année 1672 est l'année bissextile de mon ascendance avec 3 mariages célébrés ce 29 février 1672 !


dimanche 22 février 2015

Pierre JOURNOLLEAU ou l'utilité d'écrire sur ses ancêtres

Précédemment j'ai décris mon ancêtre Pierre JOURNOLLEAU comme un ancêtre "lacunaire".

Après avoir écrit ledit billet, j'ai décidé de reprendre tous les actes existant de sa famille et surtout les actes de mariage de tous ses enfants. 

Il y a de nombreuses années, j'avais consulté l'acte de mariage de sa fille Marie-Anne en octobre 1752 à St Sigismond, celui ci est non filiatif mais Pierre est cité comme présent. Ensuite l'acte de mariage de son fils Nicolas (mon sosa) le 11 novembre 1754 aussi à St Sigismond, cet acte est aussi non filiatif mais comporte une liste de témoin : Louis son frère et 3 cousins germains mais pas de père cité ! j'en avais donc déduit (depuis des années) que ce dernier devait être décédé avant cette date, donc entre octobre 1752 et novembre 1754.

J'avais aussi consulté sur un relevé du Cercle Généalogique des Deux-Sèvres (et non sur l'acte lui même) le premier mariage de sa fille Françoise avec Pierre GARNIER le 4 juin 1761 sur une paroisse voisine, St Pompain, sur le département voisin, les Deux-Sèvres. Du fait de ma déduction précédente, j'en étais resté là, sans consulter l'acte de 1761 (pas en ligne à l'époque).

Aujourd'hui donc, en reprenant tous les actes de mariages de ses enfants, je consulte en ligne ledit mariage du 4 juin 1761 et ô surprise : "fille majeure de Pierre et de feue Françoise RAVARD", de plus Pierre est cité dans la liste des personnes présentes à l'union !!

source : registre paroissial St Pompain 1751-1770 AD 79 en ligne

Françoise se remarie en 1765 avec Jean HERAUD un vieux veuf puis en 1772 avec Pierre LAHAYE aussi veuf de 10 ans l'aîné de Françoise, mais sans mention de la présence de son père ni en 1765 ni en 1772.
Quant à Louis, l'autre fils de Pierre, il se marie sans doute durant le second semestre 1768, période lacunaire en registre pour St Sigismond, puisque son épouse, Suzanne POUVREAU, donne naissance à un enfant en octobre 1769.

Me voilà donc a revoir la date de décès de Pierre, après toutes ces années !!
Donc décès possible de Pierre sur les lacunes de St Sigismond : entre juin et décembre 1768 ou entre août et décembre 1770.

vendredi 20 février 2015

Pierre JOURNOLLEAU, l'ancêtre "lacunaire"

Pourquoi ce titre ?

Couramment, une lacune désigne l'absence d'un objet semblant nécessaire, alors pourquoi mon ancêtre au numéro sosa 976 à la 10ème génération, Pierre JOURNOLLEAU a le droit à cette désignation ?

Souvent les registres paroissiaux comportent des lacunes de quelques mois à plusieurs années, cela crée des difficultés pour retrouver la trace des nos aïeux.

Certains de mes aïeux sont nés, mariés ou décédés dans un période lacunaire des registres paroissiaux, mais Pierre JOURNOLLEAU, lui, cumule puisque les 3 événements de sa vie (NMD) se trouvent dans des registres lacunaires !!

JOURNOLLEAU Pierre,  
Fils de Pierre, journalier et fournier, et de CARDIN Jeanne.

Né vers 1695 à Liez (85) (entre 1693 et 1697). 

Professions : journalier et tisserand

Marié vers 1721 (entre août et novembre 1720 ou entre mai 1721 et juillet 1722) à St Sigismond, avec RAVARD Françoise,
fille d'Etienne, journalier et tailleur d'habits, et de MUSSAT Françoise

Extrait de la Carte de Cassini

6 enfants connus sont nés de cette union : 

1. Nicolas, Sosa 488
Né vers 1724 à St Sigismond. 
Marié le 13 novembre 1754 à St Sigismond avec FAVREAU Jeanne, Sosa 489. 
Décédé le 28 août 1800 à Ste Christine (85), Cellette  à environ 76 ans. 

2. Anne
Née le 7 octobre 1726 à St Sigismond. 

3. Marie-Anne
Née le 6 juillet 1728 à St Sigismond. 
Marié le 30 octobre 1752 à St Sigismond avec MOISNIER Jean.
Décédé le 1er décembre 1793 à St Sigismond à l'âge de 65 ans.

4. Françoise
Née le 8 mars 1733 à St Sigismond. 
Mariée le 4 juin 1761 à St Pompain (79) avec GARNIER Pierre
Mariée le 16 septembre 1765 à St Pompain avec HERAUD Jean
Mariée le 2 mars 1772 à St Hilaire sur l'Autise (85) avec LAHAYE Pierre.

5. Louis
Né le 14 août 1735 à St Sigismond. 
Marié vers 1768 à St Sigismond avec POUVREAU Suzanne
Décédé le 25 février 1797 à St Sigismond à l'âge de 61 ans. 

6. Catherine
Née le 28 novembre 1743 à St Sigismond et décédée le 30 à l'âge de 2 jours. 

Pierre décède entre octobre 1752 et novembre 1754 à St Sigismond (sans doute en 1754) à environ 58 ans. 

Voici les extraits de notices communales de Liez et de St Sigismond issues des Archives de Vendée en ligne :

Pour Liez :
Actes les plus anciens : BMS 1687

Lacunes : BMS : 1689-1697, 1699, juill.-déc. 1706, mars 1709-févr. 1710, 1715-avril 1733, févr.-déc. 1746. -- N : an IV. -- M : an XI.

Pour St Sigismond :
Actes les plus anciens : BM 1677, S 1663

Lacunes : S : oct. 1671-juill. 1677. -- BMS : oct. 1680-sept. 1689, mars 1690-1691, 1704, sept.-déc. 1709, nov.-déc. 1715, janv.-mars 1718, août-nov. 1720, mai 1721-juill. 1722, 1754-1755, mars 1756-août 1757, oct.-déc. 1757. -- BM : 1761-1764, 1766-1767. -- BMS : juin-déc. 1768. -- BM : 1769. -- BMS : août-déc. 1770.

Comme vous pouvez le voir, les registres de St Sigismond ressemblent à un vrai gruyère !!

mercredi 18 février 2015

Les Divorcés de l'an XII

Pour le généathème de février, j'ai décidé de revenir sur une archive insolite dans mon ascendance puisqu'unique : le divorce d'André PATEAU et de Louise BRIAND en l'an XII de la République Française (1804), mes sosas 74 & 75 à la 7ème génération.

En effet, c'est le seul couple de mon ascendance a avoir divorcé. 

Marge de la transcription du divorce sur l'EC de Commequiers (85) en l'an XII
"Divorce de Louise BRIAND"

Retour en arrière sur ce couple :
  • André Jacques PATEAU
Né le 26 octobre 1766 à Commequiers (85)
Fils de Jean Baptiste (°1733 +1771), domestique, et de Catherine PRAUD (°1740 +1816). 
Troisième enfant de Jean et Catherine. 
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés d'environ 33 ans et 26 ans. 
  • Louise BRIAND
Née le 24 octobre 1776 à Commequiers (85). 
Fille de Joseph (°1746 +1812), propriétaire, et de Louise GABORIT (°1750 +1801). 
Fille unique de Joseph et Louise. 
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de 30 ans et 26 ans. 
  • André et Louise se marient le 28 septembre 1789 dans leur paroisse natale, Commequiers. Sans doute mariage arrangé par les familles, en effet André, journalier âgé de 22 ans (donc mineur), orphelin de père sous la curatelle de son oncle maternel Jacques PRAUD, épouse la très jeune Louise âgée de 12 ans et 11 mois !
  • la Révolution Française est là, puis les troubles vendéens (1793-1795) ... aucune trace de la famille pendant quelques années ...
  • On retrouve le couple PATEAU en l'an V (1797), sur la commune de St Gilles sur Vie, à quelques kilomètres au sud-ouest de Commequiers, à l'embouchure de la Vie. Là, André est boulanger et Louise, alors âgée de 21 ans, donne naissance avec l'aide d'une sage femme à une fille prénommée Marie-Louise, le 7 ventôse (25 février). La sage-femme, la "citoyenne" BOUTINEAU déclare la naissance à la mairie le lendemain.
  • de nouveau, plus trace du couple jusqu'en l'an XII (1804) ...
En cette année donc, le 24 nivôse (15 janvier), la République Française promulgue le "Code Civil des Français". Le chapitre 7 en son article 3 revient sur le divorce et le judiciarise (autorisé depuis septembre 1792). 

Le Code Civil des Français de l'an XII (1804)

Cette année, XIIème de la République Française, Louise demande donc la dissolution de son mariage avec André. Ce dernier étant absent depuis quelques temps et l'on ne connait pas son domicile. Le Tribunal de Première Instance des Sables d'Olonne par sentence du 12 pluviôse (2 février) dissous donc cette union. La décision de cette dissolution est transcrite le 4 ventôse (24 février) sur les registres d'Etat-Civil de la commune de Commequiers où Louise vit de nouveau chez son père en la maison familiale de la Tonnelle.

Extrait cadastral de la commune de Commequiers

Signature de Louise BRIAND

Moins d'un an après son divorce, Louise (alors enceinte de plus de 5 mois) épouse en secondes noces le 20 nivôse de l'an XIII (10 janvier 1805) à Commequiers à l'âge de 28 ans François BOURON charpentier d'environ 29 ans. Sur l'acte de mariage civil, Louise est dite divorcée mais sur l'acte de mariage religieux, elle est dite veuve !

Extrait de l'acte de mariage civil de Louise avec François BOURON

Extrait de l'acte de mariage religieux de Louise avec François BOURON

Plusieurs hypothèses donc :
  1. André est mort entre 1804 et 1805
  2. André est mort avant 1804 (mais pourquoi divorcer alors ?)
  3. André n'est pas mort en 1805 mais le curé passe outre et dit Louise veuve alors qu'elle n'est "que" divorcée ...
Louise, après avoir mis au monde 4 enfants (entre 1805 et 1811), meurt prématurément à l'âge de 36 ans le 5 avril 1813 dans sa maison à la Tonnelle.
En décembre de cette même année, Marie-Louise, la fille du couple PATEAU se marie et deux témoins déclarent qu'André "n'est point paru dans la contrée depuis des années et que son domicile est inconnu" ... 

La disparition d'André reste donc un mystère, peut être un jour je retrouverais sa trace ...