dimanche 18 novembre 2018

N comme Nourrices

Aujourd'hui, pour le ChallengeAZ, je vous propose d'aller à la rencontre de mes aïeules Nourrices.

Dans mon ascendance, je n'ai clairement identifié que 2 aïeules ayant exercé cette profession. 
Mais, je pense que beaucoup plus des femmes de mon ascendance l'ont exercé mais que je n'en trouve nulle part la mention. En effet, les femmes mourant très souvent en couches, leur enfant survivant devait très rapidement être pris en charge par une nourrice. Cette prise en charge pouvant durer de quelques jours à plusieurs mois, on ne trouve pas forcément d'acte pouvant le mentionner.

La première de mes aïeules ayant été nourrice, n'est autre que mon arrière grand mère, Alexandrine MARTIN (1885-1974) épouse POUVREAU, sosa 15.

Alexandrine en 1916
La mention de son état de nourrice se retrouve lors du recensement de 1906 à St Sigismond (85) :


Cette petite Nadège MASSE, née en juin 1905, était la première fille d'un couple de propriétaire du village du Coudreau. Elle fut placée chez les POUVREAU sans doute pour une raison pratique, surtout qu'Alexandrine avait une petit fille de 2 mois de plus que Nadège.

Dans la mémoire familiale aucune personne ne se souvient qu'elle avait était nourrice, elle le fut sans doute que très peu de temps.

Elle côtoya toute sa vie la petite fille qu'elle avait eu en charge, puisque les deux femmes ont vécu dans la même commune après cette période de nourrice. Alexandrine aura même la douleur de voir mourir Nadège en 1958.

La deuxième nourrice dans mon ascendance, se retrouve beaucoup plus loin dans le temps.
Il s'agit de Suzanne RIBREAU (ca 1690-1761) épouse FAVREAU du village de Celette de Ste Christine (85), sosa 979.

C'est sur un acte d'inhumation assez détaillé du 12 novembre 1724 de ladite paroisse de Ste Christine que je trouve la mention de nourrice accolée au nom de Suzanne :


Je ne sais pas pourquoi le curé a rayé l'âge de la petite Marie ?!

En remontant les actes, je retrouve donc le décès de la mère de la petite Marie, le 29 octobre et son baptême le 25 juillet. 
Suzanne n'aura donc eu en nourrice la petite Marie que deux semaines avant le décès de cette dernière. Suzanne avait alors une petite fille de 14 mois, mon aïeule Jeanne, née en août 1723.

Pour l'anecdote, le père de Marie, Louis BOUHIER (ca 1674) était le dernier fils de mes sosas Pierre (ca 1616-1686) et Marie LUCAS (ca 1627-1699).

2 commentaires:

  1. Intéressant ! C'est vrai que quand je pense "nourrice", en général je pense plus aux nourrices institutionnalisées comme celles du Morvan au XIXe siècle. C'est un bel hommage aux nourrices "de circonstance".

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