tag:blogger.com,1999:blog-14633967766422176352024-03-14T11:18:50.120+01:00De Moi à la Généalogie<br>
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« Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines. » <br>
Proverbe chinoisFrédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.comBlogger212125tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-33549633421920025282023-01-16T17:37:00.000+01:002023-01-16T17:37:26.063+01:00L'an 23, de siècle en siècle - Préambule<p style="text-align: justify;">Tout d’abord, avec ce premier billet de l’année 2023, je tenais à vous souhaiter à toutes et tous une très agréable année !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr-U0IsX36T5qJjDpj61b6BpKqgroKs_38OsFxbz42UrkiUzEWre50O00aXiP7QH487vMSlwIuqfWGv6f7Lhyh1md7BCkO8G4ECGmtoMaq-pYrwD5C7p1GYVdUGjrj8BgOUQYtVXaQWEdUx_Aou6lihrfK_sxWz22jb6ss6-GuEHLTFKRclxs82dRt/s2000/Gris%20Blanc%20Minimaliste%20%C3%89l%C3%A9gant%20Photo%202023%20Calendrier%20Mural.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1414" data-original-width="2000" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr-U0IsX36T5qJjDpj61b6BpKqgroKs_38OsFxbz42UrkiUzEWre50O00aXiP7QH487vMSlwIuqfWGv6f7Lhyh1md7BCkO8G4ECGmtoMaq-pYrwD5C7p1GYVdUGjrj8BgOUQYtVXaQWEdUx_Aou6lihrfK_sxWz22jb6ss6-GuEHLTFKRclxs82dRt/s320/Gris%20Blanc%20Minimaliste%20%C3%89l%C3%A9gant%20Photo%202023%20Calendrier%20Mural.png" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Hier soir, en regardant ma série préférée du moment « <i>Outlander</i> », j’ai eu cette idée de billet : </p><p style="text-align: justify;"><i><b>partir de cette année 2023 et remonter de siècle en siècle l'an 23 à la découverte de mes aïeux ces années-là </b>(1923 et 1823).</i></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Pour le 19ème et 20ème siècle cela sera relativement aisé. Mais pour le 18ème siècle, soit l’année 1723, il y aura beaucoup moins d’informations et de précisions. C’est pour cela que je m’abstiendrais donc à ne pas aller au-delà du 19ème siècle puisque mes données ne seraient que partielles et beaucoup moins exposables dans ce genre d’exercice, d’autant plus que mon souhait n’est pas de faire une simple liste d’ancêtres à une année donnée.</p><p style="text-align: justify;">L’aboutissement de toutes ces vies ancestrales que je suis, et qui, en cette année 23 du 21ème siècle, vit en Saintonge par les aléas de l’histoire familiale (<i>terre qui a accueilli mes proches ascendants au cours du 20ème siècle, et qui m’a vu naître et grandir</i>), vous amènera chez ses chers ancêtres des années 23 au travers de la Vendée et des Deux-Sèvres.</p><div style="text-align: justify;">D'ici peu donc, arrivera ce billet...</div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-6752624901256205972022-06-07T09:32:00.003+02:002022-06-07T10:40:54.004+02:00Enfants naturels dans la descendance de Jeanne<p style="text-align: justify;">Pour le #généathème de juin 2022, <b><a href="https://geneatech.fr/blog/enfants-nes-hors-mariage-geneatheme-juin/" target="_blank">Généatech</a></b> nous propose d'écrire sur les enfants nés hors mariage ou autrement dit les enfants naturels.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGdjcPNyFo8CT3uiUAvI1is1t3lardMEEPC2VLTfRbtaJC912xb7zObLxiDHZkehZCsTRtcbh2noRIIQ35vajW8uqwXtZkPtHLTsWGUoBBTbh11o8PG5VzjYFnNnPm70QSldM2Nsh3y4XrNQeXqwZMs1bWoqNurBr_rY_NfOGrxGZYbf1hP0KGLq9D/s1024/FUJfJN7XEAcisQ5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGdjcPNyFo8CT3uiUAvI1is1t3lardMEEPC2VLTfRbtaJC912xb7zObLxiDHZkehZCsTRtcbh2noRIIQ35vajW8uqwXtZkPtHLTsWGUoBBTbh11o8PG5VzjYFnNnPm70QSldM2Nsh3y4XrNQeXqwZMs1bWoqNurBr_rY_NfOGrxGZYbf1hP0KGLq9D/w400-h225/FUJfJN7XEAcisQ5.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Depuis des années, j'avais remarqué dans une branche de ma généalogie, dans la famille <b><i>DUPONT(D)</i></b>, une répétition de naissances d'enfants naturels génération après génération. Dans cette famille, la situation précitée commence avec <b><i>Jeanne GROUSSET</i></b>, ma sosa 81 à la 7ème génération.</p><p style="text-align: justify;">Tous les lieux cités se situent en Vendée.</p><h1 style="text-align: justify;">Génération 1</h1><p style="text-align: justify;"><b><i>Jeanne GROUSSET</i></b>, née le 22 mai 1773 sur la paroisse de Challans, de <b><i>Alexis</i></b> (ca 1723-1793) laboureur et de <b><i>Jeanne BOUHIER</i></b> (ca 1737-1789).</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Jeanne</i></b> est la 8ème enfant du couple sur 10, Alexis ayant eu d'un premier mariage une petite fille décédée en bas âge. Des enfants d'<b><i>Alexis</i></b> et <b><i>Jeanne</i></b>, <i><b>Jeanne</b></i> sera la seule fille a atteindre l'âge adulte, ainsi que quatre de ses frères mais dont seulement deux convoleront en justes noces.</p><p style="text-align: justify;">Lors du "<i>dénombrement de population de plus de 12 ans</i>" de l'an IV de la République, on retrouve <b><i>Jeanne</i></b> alors dite âgée de 26 ans en la métairie de la Barre Ferrée sur la commune de Commequiers. Dans ce dénombrement, une information indique qu'elle vit sur la commune depuis 6 ans. Ce document liste la population par ordre alphabétique. Il n'est pas daté, il parait donc anachronique avec ce qui suit, ou les informations (<i>lieu de vie et état matrimonial</i>) sur <b><i>Jeanne</i></b> sont erronées...</p><p style="text-align: justify;">C'est dans cette même commune que <b><i>Jeanne</i></b> donne naissance à un enfant né hors mariage le 31 mai 1795 (soit le 12 prairial an III) et retrouvé sur le registre des baptêmes clandestins célébrés par le prêtre réfractaire TENEBRE seulement le 5 août suivant. Ce délai peut s'expliquer par les troubles dans le secteur en cette période (<i>guerre de Vendée</i>). </p><p style="text-align: justify;">L'acte de baptême rédigé d'un premier jet comme un acte de baptême d'un enfant légitime et ensuite corrigé et modifié dans le sens d'une naissance d'un enfant né de père inconnu !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8uAq0Tj6xmn5H8t3iqr5olub15LNM3yYmGEJCkXjPU7LPN9CbpZRi22pycoFMMTxZ9nObFUXBOjpcI7at9OEg7XuBdZrnt19vKJAzB-7fbQPpLmNQJ02EWGNmypRDm7Em6D1c8q2c7-UzWHIaNgFhSJzew-w2qx9Bx2FmdA_bElU0zyhv7pkOLaQ/s1288/pierre%20grousset-dupond.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="380" data-original-width="1288" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8uAq0Tj6xmn5H8t3iqr5olub15LNM3yYmGEJCkXjPU7LPN9CbpZRi22pycoFMMTxZ9nObFUXBOjpcI7at9OEg7XuBdZrnt19vKJAzB-7fbQPpLmNQJ02EWGNmypRDm7Em6D1c8q2c7-UzWHIaNgFhSJzew-w2qx9Bx2FmdA_bElU0zyhv7pkOLaQ/w400-h118/pierre%20grousset-dupond.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Je suppose donc que ce petit Pierre est né fin mai 1795 hors mariage, mais que ses parents, <i><b>André DUPONT</b> </i>(ca 1773-1837) et <b><i>Jeanne</i></b>, se sont unis avant le baptême début août. Cette interprétation est d'autant plus plausible que la métairie du "<i>Boisvio</i>" (Boisviaud) est exploitée par la famille <b><i>DUPONT</i></b> à cette époque et que, de plus, la métairie de la Barre ferrée n'est distante que de quelques centaines de mètres du Boisviaud.</p><p style="text-align: justify;"><i><b>En avez-vous la même interprétation ?</b></i></p><p style="text-align: justify;">Le registre clandestin, qui ne couvre que la période du 4 mai au 10 août, contient quelques mariages mais pas celui du couple <b><i>DUPONT-GROUSSET</i></b>.</p><p style="text-align: justify;">Par la suite le couple aura sept autres enfants dont deux filles que nous retrouverons dans le paragraphe suivant. </p><p style="text-align: justify;"><b><i>Pierre</i></b> quant à lui aura une vie relativement courte puisqu'il décède peu avant ses 18 ans alors qu'il était domestique. Il meurt chez ses parents dans le petit village de la Charreau de Commequiers le 19 février 1813.</p><h1 style="text-align: justify;">Génération 2</h1><p style="text-align: justify;"><b><i>Marie</i></b>, première fille et second enfant du couple <b><i>DUPONT-GROUSSET</i></b>, est née le 13 octobre 1797 (22 vendémiaire an VI) en la métairie du Boisviaud de Commequiers.</p><p style="text-align: justify;">Lors du recensement de la population de 1816, disponible pour la commune de Commequiers, <b><i>Marie</i></b>, âgée de 18 ans, ne vit plus avec ses parents et je ne la retrouve pas sur la commune. Elle doit être domestique sur une autre commune puisque je retrouve à Commequiers ses frère et sœur cadets déjà placés (âgés de 13 et 12 ans).</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Marie</i></b>, devenue journalière et âgée de plus de 30 ans, n'est toujours pas mariée lorsqu'elle tombe enceinte à la fin du printemps 1828.</p><p style="text-align: justify;">Elle met au monde un petit garçon le 24 février 1829, chez ses parents au Creux Rouge à Commequiers. Ce même jour, c'est le grand père <b><i>André DUPONT</i></b>, journalier, qui va déclarer la naissance à la mairie.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiupVIcl5RVBsvuB4suFjm4M9lQqdGGP954ODIE4JxJidMizVAXx_-Bsqg5OGqm8y3ytLwrmG_wg-XMK3LBggkwf5BZp0LEMoYEmsv781S3YeY5I7zIM3jM7QZ5FuZxrjcGzz4UWmfwmzCwmflQ32LRevQCMKRemvlYt42TAxREN9CLBQzzDRSUckNR/s1165/naissance%20fran%C3%A7ois%20DUPONT%201829.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="774" data-original-width="1165" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiupVIcl5RVBsvuB4suFjm4M9lQqdGGP954ODIE4JxJidMizVAXx_-Bsqg5OGqm8y3ytLwrmG_wg-XMK3LBggkwf5BZp0LEMoYEmsv781S3YeY5I7zIM3jM7QZ5FuZxrjcGzz4UWmfwmzCwmflQ32LRevQCMKRemvlYt42TAxREN9CLBQzzDRSUckNR/w400-h266/naissance%20fran%C3%A7ois%20DUPONT%201829.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Dès lors, <b><i>Marie</i></b> et son fils vont vivre quelques années chez les parents <b><i>DUPONT</i></b>. En effet, on les retrouve lors du recensement de population de 1831 au Creux Rouge. <b><i>Marie</i></b> y est d'ailleurs prénommée Jeanne !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEbWNnuzlvXsxTSCZpSkrYRhHBaSlxMfa4ZIhUV0yx1pPfiP02DSZy8q5VC4UXWl97c2IWYfdm1Q8yGkyfJQ7FSVurZf8WjR2liG3f_YQwrwxjhi5G-u3VvJQuQBMjOSISe9FMJEdJvtDmxsdU6LfAfFvQFuMbWUft6qjeVquhGU16tU0VeYlQ3J8H/s1450/recens%201831%20dupont.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="568" data-original-width="1450" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEbWNnuzlvXsxTSCZpSkrYRhHBaSlxMfa4ZIhUV0yx1pPfiP02DSZy8q5VC4UXWl97c2IWYfdm1Q8yGkyfJQ7FSVurZf8WjR2liG3f_YQwrwxjhi5G-u3VvJQuQBMjOSISe9FMJEdJvtDmxsdU6LfAfFvQFuMbWUft6qjeVquhGU16tU0VeYlQ3J8H/w400-h156/recens%201831%20dupont.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><b><i>Marie</i></b> reste célibataire, et continue de vivre chez ses parents avec son fils. Après la disparition de sa mère en 1841, veuve depuis 1837, elle vit seule comme journalière alors que son fils est placé comme domestique.</p><p style="text-align: justify;">Quelques années plus tard, <b><i>François</i></b> revient vivre avec sa mère dans le village de la Charreau de Commequiers.</p><p style="text-align: justify;">En vieillissant, <b><i>Marie</i></b> indigente est "secourue par la charité". <b><i>François</i></b> quant à lui se marie en novembre 1862 avec une jeune fille de 20 ans, <b><i>Rose BOURON</i></b> (1842-1900). Il est alors journalier à la Charreau.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Marie</i></b> s'installe avec le jeune couple au grand Village de Commequiers et y meurt quelques années après, le 12 octobre 1867, la veille de ses 70 ans. Son fils <b><i>François</i></b> va déclarer cette disparition à la mairie le lendemain et il donne à sa mère l'âge de 78 ans !</p><p style="text-align: justify;"><b><i>François</i></b>, après avoir eu de nombreux enfants jusqu'en 1882, meurt quelques années plus tard le 25 avril 1891 à 62 ans dans sa maison du Point du Jour de Commequiers. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS0gEkRFUHgz5ayrUVEcft5AarrCgejp9dr3nwO0FupyrUWynM40KD8x8j1XYgYRX9ZmQ0nj7Xx3Eli4uoGLeHIBBi-k4zPJwO8u2qooKJDPojpABVql1v1Hw_drKZayaUY-4ziXwoOVyLQu41Z1UUsn7jxzThixHJarUR4qMurhetBgcrRbzIr8Ni/s1018/dec%C3%A8s%20fran%C3%A7ois%20dupont%201891.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="718" data-original-width="1018" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS0gEkRFUHgz5ayrUVEcft5AarrCgejp9dr3nwO0FupyrUWynM40KD8x8j1XYgYRX9ZmQ0nj7Xx3Eli4uoGLeHIBBi-k4zPJwO8u2qooKJDPojpABVql1v1Hw_drKZayaUY-4ziXwoOVyLQu41Z1UUsn7jxzThixHJarUR4qMurhetBgcrRbzIr8Ni/w400-h283/dec%C3%A8s%20fran%C3%A7ois%20dupont%201891.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><i><u>Revenons quelques décennies plus tôt avec la jeune sœur de <b>Marie, Rose Charlotte.</b></u></i></p><p style="text-align: justify;"><b><i>Rose Charlotte</i></b>, est née le 19 octobre 1802 (27 vendémiaire an XI), toujours à Commequiers. Elle est la quatrième enfant et seconde fille du couple <b><i>DUPONT-GROUSSET</i></b>.</p><p style="text-align: justify;">Lors du recensement de la population de 1816, cité plus haut, <b><i>Rose</i></b> alors prénommée <b>Marie</b>, âgée de 13 ans, est domestique à l'Hermitage de Commequiers chez Jean PRAUD.</p><p style="text-align: justify;">Quelques années plus tard, en 1822, <b><i>Rose</i></b> tombe enceinte à l'approche de ses 20 ans. Elle met au monde une petite fille, <b><i>Joséphine</i></b>, le 11 mars 1823. Cette naissance a lieu chez ses grand parents <b><i>DUPONT</i></b> à la Charreau, proche du grand Village. C'est <b><i>André</i></b>, le grand père, qui déclare la naissance le jour même.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLAYYQRVTKMHTCmeotTvnXdpoKnQuz6VShFsgzmja4yo1U504QnuiFP2534Fh7reJRUPXkpaCe34hRjOoJeb9OLm0JjIer7NgrD6yRaacurly2PLMiePKfQOiIygtzwDz7yy6uQcUs4nnGJAit99dCnUP1CvIBcOE6z8wC9HcBUnX7-YohIohPwa1L/s1133/naissance%20dupont%20jos%C3%A9phine%201823.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1133" data-original-width="911" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLAYYQRVTKMHTCmeotTvnXdpoKnQuz6VShFsgzmja4yo1U504QnuiFP2534Fh7reJRUPXkpaCe34hRjOoJeb9OLm0JjIer7NgrD6yRaacurly2PLMiePKfQOiIygtzwDz7yy6uQcUs4nnGJAit99dCnUP1CvIBcOE6z8wC9HcBUnX7-YohIohPwa1L/w321-h400/naissance%20dupont%20jos%C3%A9phine%201823.jpg" width="321" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b><i>Rose</i></b> et sa fille restent vivre dans le foyer <b><i>DUPONT-GROUSSET</i></b>. On les retrouve lors du recensement de 1831 (voir plus haut) et 1836. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoxco8MpfOQLgjGmqzy2a1_-VbpETm38X5iXRI990hSaShCDJAZ6LMWSgihM3pFLhtf3ZvzTf4xIVzBkby6a8XiyqeWXCMKl5CGMMDq1t3KbDFS8m57v8DMMytRNO3pPxdXvNGcKxFY7Mr9U6jjdvER80RrEKYKTQC0jav_fN_OgN9J3qegkgzbqP/s1666/recens%20dupont%201836.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="1666" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoxco8MpfOQLgjGmqzy2a1_-VbpETm38X5iXRI990hSaShCDJAZ6LMWSgihM3pFLhtf3ZvzTf4xIVzBkby6a8XiyqeWXCMKl5CGMMDq1t3KbDFS8m57v8DMMytRNO3pPxdXvNGcKxFY7Mr9U6jjdvER80RrEKYKTQC0jav_fN_OgN9J3qegkgzbqP/w400-h139/recens%20dupont%201836.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>En 1839, en quelques jours, <b><i>Joséphine</i></b> puis sa mère vont perdre la vie. Tout d'abord, le 31 mars, <b><i>Joséphine</i></b>, alors domestique chez Jean BOURMAUD des Plantes, s'éteint chez sa grand mère au Creux Rouge, là où elle a vu le jour tout juste 16 ans plus tôt. Et puis, le 17 avril, <b><i>Rose Charlotte</i></b> meurt à son tour au Creux Jaune (!), elle y vivait avec sa mère et y était journalière. <b><i>Rose</i></b> avait 36 ans. C'est son frère <b><i>André</i></b> (1806-1855) qui déclare son décès le lendemain.<p></p><p style="text-align: justify;">C'est d'ailleurs avec les filles d'<b><i>André</i></b>, mon aïeul, que nous allons continuer.</p><h1 style="text-align: justify;">Génération 3</h1><p style="text-align: justify;"><b><i>André</i></b>, le frère cadet de <b><i>Marie</i></b> et <b><i>Rose Charlotte</i></b>, est né le 18 décembre 1806 à la Charreau. Il est le 6ème enfant et quatrième fils du couple <b><i>DUPONT-GROUSSET</i></b>.</p><p style="text-align: justify;">Il est placé comme domestique aux alentours de ses 10-12 ans comme c'était la coutume dans les familles pauvres à l'époque. En 1828, il est domestique sur la commune voisine de Commequiers, Notre-Dame de Riez. Dans les années 1830, il entre aux services de Jean MILCENT dans la métairie de St Ambroise. C'est là qu'il rencontre sa future épouse, <b><i>Marie-Louise MILCENT</i></b> (1818-1876), la nièce de son patron, orpheline de père depuis son enfance (1823) et aussi domestique.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>André</i></b> et <b><i>Marie-Louise</i></b> s'unissent en juin 1838. Ils auront 8 enfants entre 1839 et 1854.</p><p style="text-align: justify;"><b>Rose Adelle</b>, est la troisième enfant et seconde fille du couple <i><b>DUPOND-MILCENT</b></i>. Elle est née le 23 septembre 1843 dans le village de la Bloire de Notre-Dame de Riez.</p><p style="text-align: justify;">Domestique dès la fin de son enfance, en 1856, elle y est dans le village des Boucheries chez Charles BOURMAUD, puis en 1866, elle y est au Clouzis chez François BERTHOME, le frère de son beau-frère.</p><p style="text-align: justify;">C'est cette année-là que <b><i>Rose</i></b> tombe enceinte. Au début de l'année suivante, le 17 février 1867, une petite <b><i>Rose Eulalie</i></b> voit le jour dans le village de Port Neuf. Le lendemain, c'est <b><i>Alexandre DUPOND</i></b> (1841-1912), le frère aîné de <b><i>Rose</i></b>, chez qui elle vit et a fini sa grossesse, qui déclare la naissance.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzKIR3TJ-Q_LUajAKf6A9rPrUO5gpdQBKk6_lKjYd-sDmVez7wZuBkcQMHDi1FEdGfd1jNYNbVrYJJvKAdd6wxeIIZbnAopw1sOaEYiaWvHm_JdBZgda5jc_ajHQVO2viwQrIgeK8a35zoBIYP1lxLd7Zm2asXXuafUm2uIzxiaqPhS4JxzoYpXDZt/s1028/naissance%20dupont%20rose%20eulalie%201867.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="757" data-original-width="1028" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzKIR3TJ-Q_LUajAKf6A9rPrUO5gpdQBKk6_lKjYd-sDmVez7wZuBkcQMHDi1FEdGfd1jNYNbVrYJJvKAdd6wxeIIZbnAopw1sOaEYiaWvHm_JdBZgda5jc_ajHQVO2viwQrIgeK8a35zoBIYP1lxLd7Zm2asXXuafUm2uIzxiaqPhS4JxzoYpXDZt/w400-h295/naissance%20dupont%20rose%20eulalie%201867.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Par la suite, <b><i>Rose</i></b> et sa fille, prénommée usuellement <b><i>Marie-Rose</i></b>, s'installent dans la maison de sa mère près du Moulin Rouge. En effet, cette dernière était louée depuis le remariage de <b><i>Marie-Louise MILCENT</i></b> en 1862, mais vient d'être libérée depuis peu en 1867.</p><p style="text-align: justify;">C'est là que, alors qu'elle n'a que 26 ans, <b><i>Rose</i></b> s'éteint le 27 juin 1870. Sa mère était devenu veuve depuis le 11 !</p><p style="text-align: justify;">La petite <b><i>Marie-Rose</i></b>, qui n'a que 3 ans, est pris en charge par sa grand mère, revenu dans sa maison après son veuvage, et sa jeune tante <b><i>Hortense</i></b> (1854-1877). <b><i>Marie-Rose</i></b> est "secouru par la Charité".</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVcnD02NLC_YC_0tm-HzyJOXywnyo38yjT5eHV_GKt4WRaAJk9VZ0OHJIHSJEryksoh5_tGZUd0rOdJS6NPNCFPSQWMwbgImN6FhpjYhVa_qzceQKtIDs_TY2POBWHiZWaN7kwl3LcMxAFdA_8wSfS1DCDZUblXxWZNet2dClV2PYk48hQV33fXtbn/s974/recens%20dupond%201872.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="165" data-original-width="974" height="68" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVcnD02NLC_YC_0tm-HzyJOXywnyo38yjT5eHV_GKt4WRaAJk9VZ0OHJIHSJEryksoh5_tGZUd0rOdJS6NPNCFPSQWMwbgImN6FhpjYhVa_qzceQKtIDs_TY2POBWHiZWaN7kwl3LcMxAFdA_8wSfS1DCDZUblXxWZNet2dClV2PYk48hQV33fXtbn/w400-h68/recens%20dupond%201872.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Après le décès de sa grand mère à l'été 1876, <b><i>Marie-Rose</i></b> s'installe dans le foyer de sa tante <b><i>Marie</i></b> (1839-1883), veuve de <b><i>Pierre Louis BERTHOME</i></b> (1831-1870) et mère d'un petit <b><i>Pierre</i></b> (1869-1898), un peu plus jeune qu'elle.</p><p style="text-align: justify;">Ensuite placée comme domestique, je perds sa trace jusqu'à son mariage, le 22 août 1898 sur la commune de Croix de Vie avec un marin, <b><i>Charles VINCENDEAU</i></b> (1870-1925). A cette date, elle est domestique sur ladite commune. Ses témoins sont ses cousins germains, elle a donc garder contact avec les membres de sa famille.</p><p style="text-align: justify;">Après 1909, le couple et leurs deux filles s'installent sur la commune voisine de Saint Gilles sur Vie. <b><i>Charles</i></b> s'éteint le premier en 1925 à l'âge de 55 ans. Je perds la trace de sa veuve à partir de là.</p><p style="text-align: justify;">Je ne trouve pas la trace de <b><i>Marie-Rose</i></b> dans les tables de successions et absences jusqu'en 1954... peut-être est-elle décédée après ? ou a-t-elle suivi sa seule fille survivante ? (<i>Elle-même décède en 1973 à Lorient et inhumée à Riantec dans le Morbihan</i>).</p><p style="text-align: justify;"><i><u>De nouveau, revenons un peu en arrière.</u></i></p><p style="text-align: justify;"><b><i>Marie Aimée</i></b>, usuellement simplement <b><i>Aimée</i></b>, est la 5ème enfant et 4ème fille du couple <b><i>DUPOND-MILCENT</i></b>. Elle est née le 11 mars 1850 au Moulin Rouge dans la bourrine du couple construite depuis environ 5 ans.</p><p style="text-align: justify;"><i><b>Aimée</b></i>, orpheline de père à l'âge de 5 ans, reste dans le foyer dans sa bourrine natale jusqu'au remariage de sa mère en 1862. Elle est alors mise aux services d'un cultivateur dans une ferme alentour (<i>pas sur le territoire de la commune de Notre Dame de Riez en 1866 et 1872</i>).</p><p style="text-align: justify;">A l'automne 1875, <b><i>Aimée</i></b> se trouve enceinte. Elle vient finir sa grossesse chez sa mère au Moulin Rouge. C'est là que <b><i>Mathurin Célestin </i></b>voit le jour le 20 juin 1876. Sa naissance est déclaré le soir même par un voisin et sa mère est dite journalière.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVsSCzS88Y5QZte89B8vADux7rTbL9ZeXGheEpkoXoIkbeHB4cju51B8j0zr0tEQmv2GVfR_RIWE2rS2HZA40noss6Uu6nPePa72NZCn-iXpwaxzIgqCaU5j1WfTdorsU7nWr32aoJOTy7I8mXOEPBkk_RYCYE-OpwwLQ1u0n7q4IAGqDcRPlIep0P/s815/naissance%20mathurin%20dupond%201876.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="636" data-original-width="815" height="313" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVsSCzS88Y5QZte89B8vADux7rTbL9ZeXGheEpkoXoIkbeHB4cju51B8j0zr0tEQmv2GVfR_RIWE2rS2HZA40noss6Uu6nPePa72NZCn-iXpwaxzIgqCaU5j1WfTdorsU7nWr32aoJOTy7I8mXOEPBkk_RYCYE-OpwwLQ1u0n7q4IAGqDcRPlIep0P/w400-h313/naissance%20mathurin%20dupond%201876.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Quelques semaines plus tard, le 8 août, la grand mère, <b><i>Marie-Louise</i></b> meurt à l'âge de 57 ans. <b><i>Aimée</i></b> et son fils quittent donc la bourrine et s'installent alors à la Maison Neuve. <b><i>Mathurin</i></b> ne vivra pas très longtemps après, le 27 août il décède à seulement deux mois.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Aimée</i></b> s'installe alors au Bois Blanc où on la retrouve seule lors du recensement de population de 1876, en fin d'année.</p><p style="text-align: justify;">Par la suite, on retrouve <b><i>Aimée</i></b> dans le bourg. C'est là, qu'elle tombe de nouveau enceinte à la fin de l'été 1879. Elle accouche le soir du 25 mai 1880 d'une petite fille, <b><i>Marie-Rose Aimée</i></b>. Un cousin éloigné va déclarer la naissance à la mairie le lendemain, il prénomme la mère Aimée Marie-Rose et la dit âgée de 32 ans.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguHKkXgggGQsdQU_DKh_fSnr2zID6y-6bISIKQ22sfcp1lCp5vh9Jd0Zd-XEDgvBBX1zdFhyO852Ka8NlQNyRr8uzLRxsQ6lyYHqzQbKRAqZzc5k3xzAU6mCDKnYme075UNvqRhz7nOjkk-AazTDQT7z4Rgbq8cBvenrcCBZdBbFO-GxbTmNcRG4ph/s856/naissance%20dupond%20marie%20rose%201880.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="856" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguHKkXgggGQsdQU_DKh_fSnr2zID6y-6bISIKQ22sfcp1lCp5vh9Jd0Zd-XEDgvBBX1zdFhyO852Ka8NlQNyRr8uzLRxsQ6lyYHqzQbKRAqZzc5k3xzAU6mCDKnYme075UNvqRhz7nOjkk-AazTDQT7z4Rgbq8cBvenrcCBZdBbFO-GxbTmNcRG4ph/w400-h295/naissance%20dupond%20marie%20rose%201880.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Malheureusement, la petite <b><i>Marie-Rose</i></b> meurt aussi en bas âge le 2 novembre suivant à l'âge de 5 mois. Le décès est déclaré par un voisin, Jean-Marie POGU, à la profession bien particulière : preneur de taupes !</p><p style="text-align: justify;">Quatre ans plus tard, alors journalière sur la commune voisine de Saint Hilaire de Riez, <b><i>Aimée</i></b>, âgée de 34 ans, finit par se marier avec un veuf (<i>par deux fois</i>) de 23 ans son aîné, <b><i>Jean VRIGNAUD</i></b> (1827-1908). Les témoins de <i><b>Aimée</b></i>, sont son oncle <b><i>André BRIAND</i></b> (1829-1894) et son frère <i><b>Alexandre</b></i> (<i>déjà cité plus haut</i>). Le couple n'aura pas d'enfant.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Aimée</i></b> s'installe chez son époux à la Maison Neuve, où il vit avec ses fils.</p><p style="text-align: justify;">Une fois veuve, elle continue de vivre avec les fils de <b><i>Jean</i></b>. C'est donc à la Maison Neuve que <i>Aimée</i> s'éteint à l'âge de 71 ans le 4 octobre 1921.</p><p style="text-align: justify;">Pour la génération suivante, nous allons partir de la dernière fille d'<b><i>Alexandre</i></b> (<i>cité plus haut</i>), frère aîné de <b><i>Rose</i></b> et <i><b>Aimée</b></i>, et mon aïeul.</p><h1 style="text-align: justify;">Génération 4</h1><p style="text-align: justify;"><b><i>Clératine Melda</i></b>, usuellement <b><i>Imelda</i></b>, est la 8ème enfant et 3ème fille d'<b><i>Alexandre</i></b> et <b><i>Marie-Rose BURGAUD</i></b> (1843-1939). Elle est née dans le village de Port Neuf de Notre Dame de Riez le 23 décembre 1884.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Imelda</i></b>, contrairement à ses frères et sœurs, ne sera jamais placé comme domestique et deviendra couturière-tailleuse. Elle restera chez ses parents jusqu'à son union en pleine guerre mondiale en 1917.</p><p style="text-align: justify;">Entre temps, en 1906, <b><i>Imelda</i></b>, qui vit donc dans la maison de ses parents aux Acacias, tombe enceinte. </p><p style="text-align: justify;">Son fils <b><i>Emile Pierre Auguste Joseph</i></b> voit le jour le 19 mars 1907. Le lendemain, le grand père va déclarer la naissance. <b><i>Imelda</i></b> ira reconnaitre son fils à la mairie le 9 avril suivant.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirO-GWur0ahz-OnU5yiZwQ2LkIHaStX4rQAdX_4RHnqFeBo0Ka_yTaAhKTqRIWh6xj2DnHcpSuZWFgVIfOFhcnmuL5z2H3fmAxzFR8bW4eURVv9WkGr-fBL7-hMrUNQnZRYATLug_CSKCVBoOjwoF1qjkyZMgSz_6uv2YS6BfUAaXSZOdTL1TYQtZ_/s1164/nais%20dupond%20emile%201907.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="852" data-original-width="1164" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirO-GWur0ahz-OnU5yiZwQ2LkIHaStX4rQAdX_4RHnqFeBo0Ka_yTaAhKTqRIWh6xj2DnHcpSuZWFgVIfOFhcnmuL5z2H3fmAxzFR8bW4eURVv9WkGr-fBL7-hMrUNQnZRYATLug_CSKCVBoOjwoF1qjkyZMgSz_6uv2YS6BfUAaXSZOdTL1TYQtZ_/w400-h293/nais%20dupond%20emile%201907.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Quelques années plus tard, lors de son mariage avec <b><i>Imelda</i></b>, le 6 novembre 1917, <b><i>Louis BONHOMMEAU</i></b> (1891-1929) reconnait <b><i>Emile</i></b>, qui change donc de patronyme à 10 ans. <b><i>Louis</i></b> est mobilisé, cette union se fait lors d'une permission. Il ne sera libéré qu'en août 1919 et retrouve son épouse. Par la suite, il sera employé des chemins de fer de l'Etat.</p><p style="text-align: justify;">Malgré cette union, <b><i>Emile</i></b> continue de vivre avec sa grand mère veuve depuis 1912. Il devient menuisier. </p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtZ0MnBYi14PhmkZRFvJmtgv1VBD-ypW6EhB16BPtJeMbYrqTtCSuKJ-2l4NdPh_UI6-Fevmzlek2H8ACWIyriRb_cOseYbusdu3JzobDUXJHP2218buBhObjfEZTjO9Nao26RbCyIYi6dcK5BXatf4VjmcpkQj1Bba1KFvTSiUzwajo8if-XWdvK9/s1197/Bonhommeau%20Emile.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1197" data-original-width="921" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtZ0MnBYi14PhmkZRFvJmtgv1VBD-ypW6EhB16BPtJeMbYrqTtCSuKJ-2l4NdPh_UI6-Fevmzlek2H8ACWIyriRb_cOseYbusdu3JzobDUXJHP2218buBhObjfEZTjO9Nao26RbCyIYi6dcK5BXatf4VjmcpkQj1Bba1KFvTSiUzwajo8if-XWdvK9/s320/Bonhommeau%20Emile.jpg" width="246" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Emile adolescent</i></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Très attaché à son aïeule, c'est lui et son épouse qui l'accompagneront dans ses derniers jours (<i>vous pouvez lire <a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/04/fin-de-vie-dune-nonagenaire.html" target="_blank"><b>mon billet sur cette fin de vie</b></a></i>) à la fin des années 1930.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Imelda</i></b> et son époux auront deux autres fils dont un qui meurt à 2 ans et demi, peu de temps après son père en février 1929.</p><p style="text-align: justify;">Longtemps veuve, <b><i>Imelda</i></b> meurt chez son second fils, <b><i>Gabriel</i></b> (1920-1997), à Saint Hilaire de Riez en décembre 1972, quelques jours avant ses 88 ans.</p><p style="text-align: justify;"><b><i>Emile</i></b> aura la même longévité et s'éteint à l'âge de 88 ans le 8 mai 1995. </p><p style="text-align: justify;"><b><i><u>Hors sujet</u> </i></b>: C'est sa veuve <b><i>Angélina BARBREAU </i></b>(1911-2004), rencontré en 1998, qui me donna à ma grande joie, l'unique photo de l'aïeule <i><b>Marie-Rose BURGAUD</b></i> avec d'autres photos de la famille et de nombreuses anecdotes.</p><br /><div style="text-align: justify;"><i>Voici donc ce que je peux dire de cette lignée, 7 enfants nés hors mariage sur 4 générations et un peu plus d'un siècle. Comme vous avez pu le lire, les jeunes filles qui ont connu la situation d'être enceinte hors mariage n'ont pas été rejetées par les membres de la famille, contrairement aux idées reçues sur le sujet. Le milieu relativement pauvre et donc plus solidaire n'y est peut-être pas pour rien.</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Pour résumer tout cela, une frise chronologique : </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhopLfZqb3p2miuU_9GPlhw4A68m1dDslFzQUUBtmni9yZnHorfDw_Qo962w6Ek8MN51HiKA3S1_e5VLnYFi0LVzYq1BC9qQRue8A2Mr2uGnIuHbfvrdUntaFIHJGyEslJJKfq2Z9pRBrk2F4Is2ryllfy5nLbm8Ka8yj-kxThhsscA5v3ltQ9Tuk0d/s1490/frise%20enfants%20naturels.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="1490" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhopLfZqb3p2miuU_9GPlhw4A68m1dDslFzQUUBtmni9yZnHorfDw_Qo962w6Ek8MN51HiKA3S1_e5VLnYFi0LVzYq1BC9qQRue8A2Mr2uGnIuHbfvrdUntaFIHJGyEslJJKfq2Z9pRBrk2F4Is2ryllfy5nLbm8Ka8yj-kxThhsscA5v3ltQ9Tuk0d/w640-h254/frise%20enfants%20naturels.jpg" width="640" /></a></div><br /><i><br /></i></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-81848461405830960402022-04-20T17:02:00.001+02:002022-04-20T18:14:52.776+02:001701, les récoltes de Sébastien<p style="text-align: justify;">Comme pour mon précédent billet "<a href="https://ponfred.blogspot.com/2022/04/thomas-et-marguerite-aimee-un-contrat.html" target="_blank"><b><i>Thomas et Marguerite Aimée, un contrat de mariage en 1717</i></b></a>", je vais partager aujourd'hui avec vous un autre acte notarié retrouvé dans les archives notariales mises en ligne en début de semaine par les archives de Vendée.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://etatcivil-archives.vendee.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDQtMjAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO3M6NjoiMTQ2NTQ1IjtzOjE2OiJib3JuZV9wYWdlX2RlYnV0IjtpOjE7czoxNDoiYm9ybmVfcGFnZV9maW4iO2k6MzI4O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==" target="_blank">Cet acte notarié</a>, une "<i>desclaration (...) du bled amassé</i>", concerne mon aïeul <b>Sébastien AYRAULT</b> (ca 1665-1711/), sosa 1698 à la 11ème génération, vivant dans le village Brillouet de la paroisse de Saint Etienne de Brillouet.</p><p style="text-align: justify;">Cette déclaration est faite devant Me BREVET, notaire à Chantonnay.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtCruaUO7gaJr9vaPOjL2JsySZp_TTHoydU2pCD2a_4v_aWOzcthSn_RiaifgY77LULsa5q5p8SIo5vvLV_azgflN4ix8Lf9ct_d5a2DgmKXnX5TJ_3E7tjicNNfA9rD9oq5rmZRVPFguNKKZSSC5b-uHe6-EPx4mirG3B00VNCUxnjnb4J0nflDxN/s3264/IMG_20190622_162934.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2448" data-original-width="3264" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtCruaUO7gaJr9vaPOjL2JsySZp_TTHoydU2pCD2a_4v_aWOzcthSn_RiaifgY77LULsa5q5p8SIo5vvLV_azgflN4ix8Lf9ct_d5a2DgmKXnX5TJ_3E7tjicNNfA9rD9oq5rmZRVPFguNKKZSSC5b-uHe6-EPx4mirG3B00VNCUxnjnb4J0nflDxN/s320/IMG_20190622_162934.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">"<i>le 11ème jour du mois d'avril 1702, pardevant nous notaires des Barronies de Puibelliard, Chantonnay et Sigournay, sont comparus en leurs personnes <b>Sébastien AYRAULT</b> laboureur et Pierre CHAUVEAU bordier demeurants au village de Brillouet paroisse de St Etienne, lesquels pour satisfaire au réquisitoire de Me Jacques CLEMENCEAU sieur des Chaffaux tendant à une desclaration sincère et véritable des fruits et grains qui ont esté recuillis l'année dernière, 1701, dans les terres et dommaines qu'ils exploitent appartenants audit sieur des Chaffaux et pris et enlevé par le nommé Jean GUINOT son disant adjudicataire iceux dits <b>AYRAULT</b> et CHAUVEAU ont présentement devant nous dits notaires fait leurs desclarations ainsy quelle suivent scavoir de la part dudit <b>AYRAULT</b> qu'il a ladite année dernière ammassé dans la mestairie qu'il exploite le nombre de :</i></p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li><i>110 boiceaux de froment mesure de Ste Hermine, </i></li><li><i>le mesme nombre de baillarge, </i></li><li><i>73 boiceaux de mesture, </i></li><li><i>16 boiceaux d'orge, </i></li><li><i>80 boiceaux de<a href="https://www.littre.org/definition/jarosse" target="_blank"> jarosse ou vesces</a>, </i></li><li><i>56 boiceaux d'avoine, </i></li><li><i>32 boiceaux de seigle, </i></li><li><i>6 boiceaux de febve, </i></li><li><i>2 boiceaux de petit pois, </i></li><li><i>10 boiceaux de poix roux, </i></li><li><i>10 douzainne de lin,</i></li><li><i>20 livres de chanvre, </i></li></ul><div><i>tous lesquels grains lin et chanvre, ledit GUINOT a partagé par moitié avecq ledit <b>AYRAULT</b> et icelle fait emmener partie chez luy et l'autre au bourg de Thiré et out ce que dessus le dit <b>AYRAULT</b> a desclaré avoir donné audit GUINOT la somme de 25 livres tant pour les herbages qu'autres profits de ladite mestairie dont il a receu de 20 livres seullement et luy a encore donné :</i></div><div><ul><li><i>4 chappons, </i></li><li><i>6 poullets, </i></li></ul><div><i>pour mesme scuffrages toutes lesquelles choses ledit <b>AYRAULT</b> a desclaré contenir veritté et estre prest de laffirmer cy besoing et sest soussigné.</i>"</div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX5iaaWONy6SrslLTXOjP-7WVMR_D-75poXb-ZtY0A5sHqWsK4xsTzWb9xlW0eUuEvrVmo7DQFEO_AK2Ea8ctLHfkjpzBlG1WoDiHTXf1oySsrpa69QjtmSyWGxuT3SKUyySD66eRkSnNW-VnZGpzelSh831wfDXSMk580VAe3ZyrYUKEuPolw27AS/s978/ayrault%20s%C3%A9bastien%201702.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="191" data-original-width="978" height="62" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX5iaaWONy6SrslLTXOjP-7WVMR_D-75poXb-ZtY0A5sHqWsK4xsTzWb9xlW0eUuEvrVmo7DQFEO_AK2Ea8ctLHfkjpzBlG1WoDiHTXf1oySsrpa69QjtmSyWGxuT3SKUyySD66eRkSnNW-VnZGpzelSh831wfDXSMk580VAe3ZyrYUKEuPolw27AS/s320/ayrault%20s%C3%A9bastien%201702.jpg" width="320" /></a></div><br /><div><br /></div><div><b>Sébastien AYRAULT</b> est l'époux de <b>Marthe BERTRAND</b> (ca 1668-1718). Mariés en 1693, ils eurent cinq enfants dont mon ancêtre <b>Louise</b> (1695-1742).</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir1E2Dd0DtekdAuzRpqLDgUuT6aDb9OGXwLnHD5JC74pHfLU4XxJ6R3aCvOYJnPILJxDTdBT1ZUeMBtNWw4MdfZ44ecTqeMuGBR78CsYJO4k93p2feGNh4cONbAVdq5uiqDIbSk-TrVWl-bAmP3fJwAD4-FyO7Qz9R0FSaGGIc2xwaEsKUkVmKoIdf/s1569/gen%20ayrault.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="1569" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir1E2Dd0DtekdAuzRpqLDgUuT6aDb9OGXwLnHD5JC74pHfLU4XxJ6R3aCvOYJnPILJxDTdBT1ZUeMBtNWw4MdfZ44ecTqeMuGBR78CsYJO4k93p2feGNh4cONbAVdq5uiqDIbSk-TrVWl-bAmP3fJwAD4-FyO7Qz9R0FSaGGIc2xwaEsKUkVmKoIdf/w640-h182/gen%20ayrault.jpg" width="640" /></a></div><br /><div><br /></div><p></p>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-71553849134063405762022-04-16T18:03:00.000+02:002022-04-16T18:03:28.937+02:00Thomas et Marguerite Aimée, un contrat de mariage en 1717<p style="text-align: justify;">Le 15 avril, les archives de Vendée mettent en ligne les minutes notariales de 1667 à 1806 du canton de Chantonnay.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce canton, j'ai de nombreux ancêtres à cette période là.</p><p style="text-align: justify;">La référence de quelques contrats de mariage m'était déjà connu, mais je n'avais pas pris le temps de les consulter sur place. En effet, mes déplacements physiques aux archives se concentrent principalement sur des minutes notariales du 19ème siècle. J'ai donc pu enfin en prendre connaissance en ligne.</p><p style="text-align: justify;">Et aujourd'hui, j'ai envie de partager avec vous le <a href="https://etatcivil-archives.vendee.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDQtMTUiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO3M6NjoiMTQ2NTMxIjtzOjE2OiJib3JuZV9wYWdlX2RlYnV0IjtpOjE7czoxNDoiYm9ybmVfcGFnZV9maW4iO2k6Mjk0O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==" target="_blank">contenu du contrat de mariage</a> de mes ancêtres à la 11ème génération : <b>Thomas DURAND</b> (1695-ca 1737) et <b>Marguerite Aimée BRETHE</b> (1693-1773), sosas 1688 et 1689. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgve24jFDHAbpsqfX5CmGdpDbbt_Hu5NYY-sQsS0VlbR5inb5aBJcqugcu2WRLLuDRSg1dow_YiQFDon_6SyIOll1f1jo93Xrc4YdTFL6ca35CgW-bFP8wpTYVQjuplRz8j39Ft6CEIJjd0md2EFh7ptv7t2phRb_Zptq7zgfMyfzQjH9XnGJzWmKy8/s627/titre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="261" data-original-width="627" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgve24jFDHAbpsqfX5CmGdpDbbt_Hu5NYY-sQsS0VlbR5inb5aBJcqugcu2WRLLuDRSg1dow_YiQFDon_6SyIOll1f1jo93Xrc4YdTFL6ca35CgW-bFP8wpTYVQjuplRz8j39Ft6CEIJjd0md2EFh7ptv7t2phRb_Zptq7zgfMyfzQjH9XnGJzWmKy8/w400-h166/titre.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Le contrat est acté sous le seing de Me LOYAU, puis celui de Me ARNAUD, notaires du marquisat de Creil-Bournezeau, l'après midi du 10 mai 1717, en la demeure de la mère de la future épouse à l'Augouère de la paroisse de Puymaufrais (<i>fusion par la suite en 1833 avec Saint Vincent Fort du Lay, puis rattachement à la commune de Bournezeau en 1972</i>).</p><p style="text-align: justify;">"<i style="font-weight: bold;">Thomas DURAND</i><i>, marchand fils de <b>Thomas</b> et de <b>Jeanne PELLETREAU</b></i> <i>demeurants au bourg de Sainct Ouing des gastz d'une part</i> (<i>Saint Ouen des Gâts fut rattaché aux Pineaux en 1820</i>) <i>et <b>Marguerite Aymée BRETHE</b> fille majeure</i> <i>de deffunt Me <b>Jacques BRETHE</b> vivant Sr du fief et de dame <b>Marguerite Aymée BARREAU</b> demeurants au village de Laugouère parroisse de puymaufray d'autre part</i>."</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_I7qACRNN5nfPY9aNpmxwaIXtJPO_oLRqZyhpF9EGj31in0huA-UOeiITruwQaDsQIS7uFxdYiK7NRvZKjHvW6jk2fUc9nUfHCxKrU8kUtvVUzy1lRZKlPkC4lxLpjFV62pXZQmwvGz1Put1K_gkh4lGFaGhqLeFBvEvFO4sddoKKrIYRpJj51Far/s1535/puymaufrais.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1031" data-original-width="1535" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_I7qACRNN5nfPY9aNpmxwaIXtJPO_oLRqZyhpF9EGj31in0huA-UOeiITruwQaDsQIS7uFxdYiK7NRvZKjHvW6jk2fUc9nUfHCxKrU8kUtvVUzy1lRZKlPkC4lxLpjFV62pXZQmwvGz1Put1K_gkh4lGFaGhqLeFBvEvFO4sddoKKrIYRpJj51Far/w400-h269/puymaufrais.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Les futurs sont assistés de leurs proches :</p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li>Pour <b>Thomas</b> :</li><ul><li><b>Thomas DURAND </b>(ca 1660) et <b>Jeanne PELLETREAU </b>(ca 1665), conjoints père et mère, </li><li><b><b>Louise DURAND </b><span style="font-weight: 400;">(ca 1692-1756) et </span>Pierre THOMAS </b>(ca 1684-1724), sœur et beau-frère, </li><li><b><b>Renée DURAND </b><span style="font-weight: 400;">(1697-/1738) et </span>Pierre GIRARDEAU</b> (+/1738), sœur et beau-frère.</li></ul><li>Pour <b>Marguerite Aimée</b> :</li><ul><li>Dame <b>Marguerite Aymée BARREAU </b>(ca 1660-1718) veuve dudit <b>Jacques BRETHE </b>(1658-1708) Sr du fief, </li><li><b>Louise Marie </b>(1699-1762)<b> </b>et <b>Marie Anne </b>(1704) <b>BRETHE </b>sœurs.</li></ul></ul><div><i>"Les conventions duquel dit futur mariage sonts telles et sans lesquelles il nauroit son executtion"</i> :</div><ul><li><i>"les proparlez feronts uns et commun en touts biens meubles et acquetz immeubles quils feronts et acqueronts pendant icelle".</i></li></ul><div><ul><li><i>"Ils ont déclarez quils se prenent avec touts et chascun leurs droits qui consistent à lesgard dudit <b>DURAND</b> la somme de cent cinquante livres de laquelle lesdits <b>Thomas DURAND</b> et <b>Jeanne PELLETREAU</b> conjoints ont promis et promettent celle de quarante livres qu'ils lui bailleront et payeront dans le jour de la bénédiction nuptiale et ce en attendant leur succession future et le surplus de la somme de cent cinquante livres."</i></li></ul></div><div><ul><li><i>"ladite dame <b>BARREAU </b>a quitté, ceddé et dellaissé la propriétté possession et jouissance à la future espouse et ce par préciput et advantage et en attendant sa succession future, les dommaines qui suivent sçavoir :</i></li><ul><li><i>un petit pré appelé le pré du cormier contenant deux journaux ou environ, </i></li><li><i>plus deux boicellée de terre sçise champ du chastaigner</i></li><li><i>plus deux petits champs appelez les ousches contenant trois boicellée ou environ, </i></li><li><i>plus une pièce de terre appellée les Routtes contenant aussi le champ du nouinaud tenant douze boicellée ou environ, </i></li><li><i>plus une petite maison et jardin y joignant jusque au fossé qui sépare celluy de la maison ou demeure ladite dame <b>BARREAU</b> tenant laquelle maison à la celle de <b>Pierre BARREAU</b> Sr de Villiers (frère de Marguerite Aymée), </i></li><li><i>plus la moitié de la vigne à prendre du costé de ladite maison et jusque à la route qui est au millieu de ladite vigne."</i></li></ul></ul><ul><li><i>"de touts lesquels dommaines cy dessus les proparlés entreront en jouissance et poccession dès le jour de leur bénédiction nuptialle."</i></li></ul><ul><li><i>"Dans le succession future de ladite <b>BARREAU</b> lesdits futurs époux ne seronts tenus de reportés que les terres du chateigner, les ousches, les routtes et du nouinaud, le surplus des autres dommaines cy dessus mentionnez estant donnez par préciput et advantage à ladite proparlée sans report ny précompte ny d'aucunes jouissances des domaines yceux quittes des arrérages des rentes."</i></li></ul><ul><li><i>"ladite dame <b>BARREAU</b> s'oblige de bailler aux futurs époux dans ledit jour de leur bénédiction nuptialle :</i></li><ul><li><i>un lit garny d'une parie de grand draps, </i></li><li><i>un coffre de bois de noyer, </i></li><li><i>une vache, </i></li><li><i>quatre brebis</i></li><li><i>deux aigneaux."</i></li></ul></ul><ul><li><i>"et encore lesdits <b>DURAND </b>et<b> PELLETREAU</b> se sont obligez de bailler aux futurs epoux dans ledit jour de leur bénédiction nuptiale :</i></li><ul><li><i>une paire de grand draps, </i></li><li><i>deux nappes, </i></li><li><i>un plat destain, </i></li><li><i>une couverte de lit, </i></li><li><i>une couchette de bois de chesne sans garniture, </i></li><li><i>deux essuyemain."</i></li></ul></ul><ul><li><i>"il a esté dit et conveneu que lesdits futturs espoux après leur bénédiction nuptialle demeure avec ladite dame <b>BARREAU</b> et lesdites <b>Louise Marie </b>et<b> Marie Anne BRETHE,</b> ils ne pourront contracter aucune communauté ny sociéttés ensemble et cependant ils seronts touts tenus de joindre ensemble les gains et profits quils feronts et de conférer les revenus de touts leurs immeubles."</i></li></ul><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Voilà, le contrat est fait, sans doute suivi quelques jours plus tard par la bénédiction nuptiale en la paroisse de Saint Ouen des Gâts. En effet, le village de Laugouère (<i>aujourd'hui l'Augoire</i>) étant plus proche dudit bourg que du bourg de Puymaufrais dont il dépendait, comme vous pouvez le voir sur la carte de CASSINI plus haut. A mon grand dam puisque les registres paroissiaux de cette paroisse comportent une grosse lacune entre 1709 et 1735 ! </div></div><div><br /></div><div><b>Thomas </b>et<b> Marguerite Aimée</b> auront sept enfants à ma connaissance, tous nés à l'Augoire : </div><div><ol><li style="text-align: justify;"><b>Louise Françoise</b>, née 23 mai 1718, </li><li style="text-align: justify;"><b>Pierre </b>(<i>mon ancêtre et unique fils du couple</i>), né le 20 octobre 1719 et décédée le 22 décembre 1788, </li><ul><li style="text-align: justify;">première union en 1741 avec <b>Françoise MAILLET</b> (ca 1721-1754), 5 enfants</li><li style="text-align: justify;">seconde union en 1756 avec <b>Louise GODILLON</b> (1721-ca 1757), 1 fille</li><li style="text-align: justify;">troisième union en 1759 avec <b>Rose TURCOT</b> (ca 1737-1801), 5 enfants</li></ul><li style="text-align: justify;"><b>Renée</b>, née le 15 novembre 1721 et décédée le 11 septembre 1727, </li><li style="text-align: justify;"><b>Marguerite Aimée</b>, née le 21 février 1724 et décédée le 7 juillet 1789, </li><ul><li style="text-align: justify;">première union en 1743 avec<b> André VALET</b> (1721-1754)</li><li style="text-align: justify;">seconde union en 1764 avec <b>Jacques FEVRE</b> (ca 1741-1785)</li></ul><li style="text-align: justify;"><b>Louise</b>, née le 27 mars 1726 et décédée le 8 novembre 1736, </li><li style="text-align: justify;"><b>Marie</b>, née vers 1728, </li><ul><li style="text-align: justify;">mariée en 1750 avec <b>Charles ARNAUD</b> (ca 1723-1772)</li></ul><li style="text-align: justify;"><b>Marie Gabrielle</b>, née le 9 avril 1734 et décédée le 13 septembre de la même année.</li></ol><div style="text-align: justify;"><b>Thomas</b> décède après 1736, à une date et en un lieu inconnu...</div></div><div style="text-align: justify;"><b>Marguerite Aimée</b> se remarie en 1739 avec <b>Jacques CHATELLIER</b> (ca 1690-1762), le frère de son beau-frère <b>Louis</b> (<i>époux de <b>Marie Anne BRETHE</b></i><b>)</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Veuve depuis une dizaine d'années, <b>Marguerite Aimée</b> s'éteint à l'âge honorable pour l'époque de 80 ans, le 1er mai 1773 dans sa maison (<i>natale</i>) de l'Augoire.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwsLenQW2_O6-Rn0Uf5cdPXyrkdvDx2UxXMRo_qsXaKamApqeIhQapLTq5RenuvPG6h-0pk1LB0-PVZEVr8papa-mUKUJFK0RZTq-o74-deDMA4jjL3egMQyPgsMboT_nPlXvz2qHABWw20qUgOiRpEMNfPjV4F1vLvTSIY3raL5-lOhuHRigehxHj/s1500/+%20brethe%20marguerite%201773%20puymaufrais2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1500" height="246" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwsLenQW2_O6-Rn0Uf5cdPXyrkdvDx2UxXMRo_qsXaKamApqeIhQapLTq5RenuvPG6h-0pk1LB0-PVZEVr8papa-mUKUJFK0RZTq-o74-deDMA4jjL3egMQyPgsMboT_nPlXvz2qHABWw20qUgOiRpEMNfPjV4F1vLvTSIY3raL5-lOhuHRigehxHj/w640-h246/+%20brethe%20marguerite%201773%20puymaufrais2.jpg" width="640" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><p></p>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-64664688340931243862022-04-12T12:47:00.002+02:002022-04-15T10:37:39.334+02:00Salon de Généalogie de Challans (Vendée)<p style="text-align: justify;">Petit compte rendu de mon premier salon de généalogie en tant qu'exposant généablogueur et généalogiste "<i>du cru</i>". </p><p style="text-align: justify;">Dimanche 10 avril, avait en effet lieu le premier salon de la Généalogie à Challans en Vendée, organisé par l'association <b><a href="https://www.challansaccueille.fr/" target="_blank">Challans Accueille.</a></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDC_hQFvBnsKvDYO5OyK7yFbbU8G4M5HzN6mqHpQ5sA6VlHGsT0H8GwFP1XrEiEYkn8aMO3rwCobSw40KrvbMm8BxK6-OisrLycqMU6F9Hef07-79qVuEG3ryUBts10x1A9SZm8-uCGbzgcc0l5Hub5GL07qeKs7dazrdQidZzXWePJK1ne5IZXens/s765/image-affiche-avec-hyper-u_u8xd.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="542" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDC_hQFvBnsKvDYO5OyK7yFbbU8G4M5HzN6mqHpQ5sA6VlHGsT0H8GwFP1XrEiEYkn8aMO3rwCobSw40KrvbMm8BxK6-OisrLycqMU6F9Hef07-79qVuEG3ryUBts10x1A9SZm8-uCGbzgcc0l5Hub5GL07qeKs7dazrdQidZzXWePJK1ne5IZXens/w284-h400/image-affiche-avec-hyper-u_u8xd.png" width="284" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><h1 style="text-align: justify;">Installation </h1><p style="text-align: justify;">Point négatif : </p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><p style="text-align: justify;">La table d'exposition pour mon installation devant faire deux mètres se retrouve à n'être que d'un peu plus d'un mètre, je me suis retrouvé tout petit d'autant plus que les grilles d'affichages étaient loin derrière. Le rendu visuel, comme vous pouvez le voir n'est pas extra.</p></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMl-VFsX2WJHxiMbWskE68wbdBWdv0jBE4H-Q32kY88yZtSXxqsqJHXl1mDoiKC1j7i4dWKtuHjioj-sUz3QRivCoARzIci0XHXMvpbW7AEs999RTzJdYUeyRShR6QOYOQTbHtiVg0tCFMjeRA_YPd_t5xkxC3vuJhGhfKLx2g62DciWCAin5ToBBz/s3968/277984239_305233428359275_7163072810527517076_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2976" data-original-width="3968" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMl-VFsX2WJHxiMbWskE68wbdBWdv0jBE4H-Q32kY88yZtSXxqsqJHXl1mDoiKC1j7i4dWKtuHjioj-sUz3QRivCoARzIci0XHXMvpbW7AEs999RTzJdYUeyRShR6QOYOQTbHtiVg0tCFMjeRA_YPd_t5xkxC3vuJhGhfKLx2g62DciWCAin5ToBBz/s320/277984239_305233428359275_7163072810527517076_n.jpg" width="320" /></a></div><br /><p> <span style="text-align: justify;">Points positifs : </span></p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li style="text-align: justify;">Je me suis retrouvé à côté d'une généalogiste de Charente-Maritime que je connais depuis quelques années et qui s'est installé comme professionnelle en 2020, j'apprécie beaucoup son travail et j'étais content de la retrouver là, <b><a href="https://verdier-genealogie.fr/" target="_blank">Coralie VERDIER</a></b>.</li><li style="text-align: justify;">De l'autre côté, encore une bonne surprise, se trouvait un généalogiste que je connais depuis plus de 20 ans et qui est le recordman mondial de la cousinade, 4514 cousins réunis en 2012, <b><a href="http://www.record-cousinade.fr/" target="_blank">Jean-Michel CHENEAU</a></b>. </li></ul><p></p><h1 style="text-align: justify;">Affluence</h1><p style="text-align: justify;">Un nombre assez conséquent de visiteurs (<i>un millier environ</i>) et de nombreuses personnes sont venus me voir :</p><p style="text-align: justify;">1 - </p><p style="text-align: justify;">J'ai pu enfin rencontrer des personnes avec qui j'échange depuis longtemps sur les réseaux sociaux comme Facebook ou twitter via mes comptes personnel ou généalogiques, ce fut un réel plaisir (<i>clin d'œil à Yann-Richard</i>) !</p><p style="text-align: justify;">2 - </p><p style="text-align: justify;">Trouver des cousins plus ou moins lointains, certains visiteurs au courant de ma présence via <a href="https://www.facebook.com/DeMoialaGenealogieLaPage" target="_blank"><b>ma page Facebook</b></a> ou le groupe Facebook que j'administre : "<a href="https://www.facebook.com/groups/604891903277008" target="_blank"><b>Généalogie et Histoire en Vendée</b></a>", sont venus me voir pour affiner nos cousinages (<i>Jannick CHEVRIER, Yann-Richard BROSSEAU</i>), d'autres pour les découvrir (<i>entre autres : Alain TOUZEAU, Jean Yves NAULEAU</i>). Les cousinages les plus proches : nos arrière grands parents sont cousins germains ! </p><p style="text-align: justify;">Les retours de ces rencontres sur les réseaux sociaux font chaud au cœur : </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvwpBl5i3SUcjqrfcdUqiYAjNJMbDlGYKjW3dq8MygWTzr6nO9vNon30dzIuH_nxCTpvqRmk4lQ45tmlpMnf0he-bPkfXaKkTm82t-RsNdWcvsTtRpLwd5Z_2EIxhmvs4ni9d1hV3seYQL9QBR1pUN4A7x0Th9Fk4D_5Ow0ondp9YExmWOuRAUZf8P/s605/chevrier.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="605" height="89" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvwpBl5i3SUcjqrfcdUqiYAjNJMbDlGYKjW3dq8MygWTzr6nO9vNon30dzIuH_nxCTpvqRmk4lQ45tmlpMnf0he-bPkfXaKkTm82t-RsNdWcvsTtRpLwd5Z_2EIxhmvs4ni9d1hV3seYQL9QBR1pUN4A7x0Th9Fk4D_5Ow0ondp9YExmWOuRAUZf8P/s320/chevrier.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn5qTg7ZGy1lUYbQbpJExG48gm3YwmmxTzUFA1MprK39pAaTJZIWKSrs4illF0W03RzzxwliYBnS2zBKoBkjo9qR7D0_OLGHNM15-yZGtoK1jkZmek5JENg-ENWuo9yKqDgWJVXkpa100QbFwMx2KdkLBxA4_dICj1RQLMqbHknngCT2eYCxwU0ZbZ/s603/touzeau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="603" height="89" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn5qTg7ZGy1lUYbQbpJExG48gm3YwmmxTzUFA1MprK39pAaTJZIWKSrs4illF0W03RzzxwliYBnS2zBKoBkjo9qR7D0_OLGHNM15-yZGtoK1jkZmek5JENg-ENWuo9yKqDgWJVXkpa100QbFwMx2KdkLBxA4_dICj1RQLMqbHknngCT2eYCxwU0ZbZ/s320/touzeau.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">3 - </p><p style="text-align: justify;">Simplement discuter avec : </p><p></p><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;">des généalogistes plus ou moins passionnés/novices, </li><li style="text-align: justify;">des visiteurs pour leur apporter des informations, des liens vers des sites (<i>comme Gallica</i>) ou des connaissances concernant des recherches spécifiques, comme les recherches en Belgique (<a href="https://histoires-de-familles.org/" target="_blank"><i><b>Marie CAPPART</b></i></a>).</li><li style="text-align: justify;">des visiteurs curieux, </li><li style="text-align: justify;">des érudits locaux (<i>Jean-Pierre GUITTONNEAU...</i>)</li></ul><p></p><p style="text-align: justify;">4 - </p><p style="text-align: justify;">Revoir : </p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li>des connaissances comme Sandrine GARCIA-POURRAGEAU du <a href="https://www.herage.org/accueil.htm" target="_blank"><b>Cercle Généalogique Poitevin</b></a> ou Alain ROUAULT de <b><a href="https://passion-genealogie.fr/fr/" target="_blank">Passion-Généalogie</a> </b></li><li>quelques membres du Cercle Généalogique Vendéen que j'ai longtemps côtoyer dans les années 1990-2005, comme Marie Françoise PIVETEAU, Jocelyne SIROUET, Christine GHERARDI...</li></ul><p></p><p style="text-align: justify;">5 - </p><p style="text-align: justify;">Renouer avec des généalogistes (<i>entre autres : Patrick et Claire TRICHEREAU, Marylène MILCENT</i>) réunis en son temps autour d'une ascendance commune : <a href="http://descendant.veronneau.free.fr/accueil/menu.html" target="_blank"><b>les descendants VERONNEAU</b></a>. </p><p style="text-align: justify;">Dans les années 2000, le groupe se rencontrait plusieurs fois l'an. La dernière rencontre pour ma part date de 2005, puis ce fut le déclin... RDV pris en septembre pour relancer ces rencontres !</p><h1 style="text-align: justify;">Conclusion</h1><p style="text-align: justify;">J'ai passé une très agréable journée, et le point négatif de mon installation fut vite oublié !</p><p style="text-align: justify;">Un tel plaisir de faire toutes ces rencontres et retrouvailles, je ne pensais pas que cette journée allait être aussi riche et intense lorsque je me suis lancé.</p><div style="text-align: justify;"><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-39710759533797270892022-02-08T15:06:00.010+01:002022-02-11T22:56:09.051+01:00Mes derniers cultivateurs, de Vendée en Charente-Maritime<p style="text-align: justify;">Par le biais du <a href="https://geneatech.fr/blog/vie-asso/salon-de-lagriculture-geneatheme-janvier/" target="_blank"><b>Généathème de février</b></a> proposé par Généatech, je trouve l'occasion d'écrire sur les derniers cultivateurs de mon ascendance, mes grands parents paternels <b>Marcel PONTOIZEAU</b> (1900-1971) et <b>Léonide DUPOND</b> (1905-2004). </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEilq_Mx65ZpEFclCbF6K3ZDzrFuoY8mETZy2nN-o-FStfeYnfI-EixjJdEGiXppE9W74c5AD7Y9ab6sIMpXrpu0CRMw3QHfzY4YJpS4YX2zpwgwE48W2saDCyf73UTr5OZ8Q1AhG6P6qQ32JJxcajxBg9_M1_eETyjQiVQN58LU_KtThsmCK35sEkJ4=s1080" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="940" data-original-width="1080" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEilq_Mx65ZpEFclCbF6K3ZDzrFuoY8mETZy2nN-o-FStfeYnfI-EixjJdEGiXppE9W74c5AD7Y9ab6sIMpXrpu0CRMw3QHfzY4YJpS4YX2zpwgwE48W2saDCyf73UTr5OZ8Q1AhG6P6qQ32JJxcajxBg9_M1_eETyjQiVQN58LU_KtThsmCK35sEkJ4=s320" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Leur parcours, commun à beaucoup de jeunes ou moins jeunes vendéens, est celui d'un jeune couple qui décide de quitter son "pays" natal pour migrer vers une zone professionnelle plus propice à une vie meilleure.</p><p style="text-align: justify;">Cette migration de Vendéens vers des départements plus au sud est liée à la situation post crise du phylloxéra dans ces départements là. De nombreux écrits existent sur ce sujet là, juste un <a href="http://nicolebertin.blogspot.com/2013/09/la-migration-des-vendeens-en-haute.html#:~:text=La%20premi%C3%A8re%20vague%20des%20Vend%C3%A9ens,'apr%C3%A8s%2Dcrise%20du%20phylloxera.&text=Les%20terres%20en%20friche%20ont,tenter%20leur%20chance%20au%20sud." target="_blank"><b><i>lien</i></b></a> pour étayer mon propos.</p><blockquote><p style="text-align: justify;">"<i>Les terres en friche ont attiré des paysans vendéens qui étaient alors en surnombre et ont décidé de tenter leur chance au sud. Ils avaient d’ailleurs une double spécialité professionnelle qu’ils ont apportée avec eux et que les Charentais ignoraient : l’élevage et le labour profond.</i>"</p></blockquote><p style="text-align: justify;">De ferme en ferme, de département en département, mes grands parents ont eu un parcours professionnel évolutif comme vous allez le découvrir. </p><p style="text-align: justify;">J'ai eu la chance de connaitre ce parcours par la voix même de ma grand mère, même si j'ai du le compléter par des recherches n'ayant pas eu le réflexe de poser certaines questions en son temps.</p><h1 style="text-align: justify;">La Vendée</h1><p style="text-align: justify;"><b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> commencent à se fréquenter lorsque <b>Marcel</b> revient de son service militaire à l'automne 1922. Ils se marient en mai 1923 sur la commune de <b>Léonide</b>, Notre-Dame de Riez. Lors de leur mariage, <b>Marcel</b> est journalier agricole et <b>Léonide</b> servante.</p><p style="text-align: justify;">Après leur mariage, ils louent une borderie dans le petit village du Vigneau (<i>16 habitants en 1926</i>) sur la commune de Commequiers, en bordure de la Vie, et non loin de leurs parents respectifs. <b>Marcel</b> continue de partir "en journée" malgré tout pour nourrir sa famille qui s'agrandit de deux enfants en 1924 et 1926.</p><p style="text-align: justify;"><u>Anecdote</u> : <i>Le couple loue peut être la même borderie (deux borderies mitoyennes) que les arrière grands parents de Marcel ont loué dans les années 1830, où sa grand mère maternelle est né en 1838 et où son arrière grand père est décédé l'année suivante. Je n'ai pas encore trouvé les baux.</i></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgNbJR4MGRDN2fk1tmtk90LOFdTsWks8JH_HlMbV5g9pvBHqSmY3ezLnSwhslWc5DppB55pLfR9rwR_qZ9Ubxc4_K4_qZZUT5PkseEdxXzUUKDlxQoyXTaixnIZBHAEGp4uRhCkBt-iCA3eK0dxkEJc7EfqtVmONE-LdwaO-7S7LqogC0GA-MZWR1RW=s964" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="781" data-original-width="964" height="259" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgNbJR4MGRDN2fk1tmtk90LOFdTsWks8JH_HlMbV5g9pvBHqSmY3ezLnSwhslWc5DppB55pLfR9rwR_qZ9Ubxc4_K4_qZZUT5PkseEdxXzUUKDlxQoyXTaixnIZBHAEGp4uRhCkBt-iCA3eK0dxkEJc7EfqtVmONE-LdwaO-7S7LqogC0GA-MZWR1RW=s320" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;">Vue aérienne du Vigneau aujourd'hui</span></i></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">En 1927, le couple prend la décision de rejoindre la sœur de <b>Léonide</b>, Emilie (1898-1990), et son époux, Louis CHARRON (1894-1979) qui travaillent depuis quelques années (<i>Emilie rejoint son époux après leur union en 1921</i>) en Charente et y exploitent depuis peu une borderie.</p><p style="text-align: justify;"><b>Marcel</b>, <b>Léonide</b> et leurs enfants quittent donc leur Vendée natale pour la Charente à la Saint Michel 1927.</p><h1 style="text-align: justify;">La Charente</h1><p style="text-align: justify;">La famille <b>PONTOIZEAU</b> arrive dans la borderie qu'exploite les CHARRON dans le village du Veillard (<i>105 habitants en 1926</i>) de Bourg-Charente à l'automne 1927. </p><p style="text-align: justify;">L'entente est de courte durée, et <b>Marcel</b> et son épouse prennent la décision de chercher leur propre borderie voir métairie.</p><p style="text-align: justify;">C'est rapidement le cas et un an après leur arrivée, ils quittent la Charente pour une petite métairie en Charente-Inférieure à une soixantaine de kilomètres à l'ouest.</p><h1 style="text-align: justify;">La Charente-Inférieure </h1><h3 style="text-align: left;">(ancienne appellation de la Charente-Maritime jusqu'en 1941)</h3><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> prennent donc en charge une petite métairie dans le village de Chez Vinet (<i>12 habitants en 1931</i>) sur la commune de Boutenac à la St Michel 1928.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ils y resteront trois années.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBrf2OtCxeRHPnNXi-EoltfDeBZPW6KKOJT3MGB6u_lsJmLtwCL18HfDI5YlCIbIrw9jodQBsHAdS_IUVzPoyPEUS-gyc9t5X6uRO1dDg38H6nveSJOCyOO0-SmCAH1VyUn5iV9Kk2XLlLtCnT7pf5JVqRDCnUiMEhElx58MMn1f9glVZK5X0IlFdV/s1545/Recens boutenac pontoizeau 1931.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="730" data-original-width="1545" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBrf2OtCxeRHPnNXi-EoltfDeBZPW6KKOJT3MGB6u_lsJmLtwCL18HfDI5YlCIbIrw9jodQBsHAdS_IUVzPoyPEUS-gyc9t5X6uRO1dDg38H6nveSJOCyOO0-SmCAH1VyUn5iV9Kk2XLlLtCnT7pf5JVqRDCnUiMEhElx58MMn1f9glVZK5X0IlFdV/s320/Recens boutenac pontoizeau 1931.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><i>Recensement de population 1931</i></span></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;">En septembre 1931, ils travaillent dans une ferme à une dizaine de kilomètres de leur précédente métairie, dans le village de Civrac (<i>62 habitants en 1926</i>) de Saint Fort sur Gironde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Trois ans plus tard, ils changent de nouveau de ferme mais toujours sur la commune de Saint Fort sur Gironde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est alors qu'ils ont l'occasion de prendre en charge une métairie de plus grande envergure à une vingtaine de kilomètres, la métairie du Breuil de la commune d'Arces sur Gironde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette métairie appartient à la famille CASIMIR qui exploitait elle même leurs terres auparavant avec quelques ouvriers (<i>trois en 1926</i>). Au début du 20ème siècle, la famille avait déjà baillé la métairie et n'y vivait plus, ayant une autre propriété sur la commune à la Croix. Le propriétaire, Léon (1880-1965), décide de reprendre un métayer, <b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> s'installent donc au Breuil en septembre 1937.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSRzt_g4jrP5OdpXRZJTm79F23U2NSx5eGXocu9ZERhd7HJRXvpjgUBHx3htmQptCIwV-8fy5JmoJf-_0ZZirBDD0IYNNRAO-GhXzyIN4CdmK7Fpbhm6U8uVggrJvlsspXR4jl8UolD3H_DaY1nlfRRlq_ucN8mUcQCqPYBxrZrNi7nMgrZvp74453/s746/le breuil d'arces cadastre 1950.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="650" data-original-width="746" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSRzt_g4jrP5OdpXRZJTm79F23U2NSx5eGXocu9ZERhd7HJRXvpjgUBHx3htmQptCIwV-8fy5JmoJf-_0ZZirBDD0IYNNRAO-GhXzyIN4CdmK7Fpbhm6U8uVggrJvlsspXR4jl8UolD3H_DaY1nlfRRlq_ucN8mUcQCqPYBxrZrNi7nMgrZvp74453/s320/le breuil d'arces cadastre 1950.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">C'est là, qu'une année plus tard, <b>Léonide</b> donne naissance à un troisième enfant, <b>Lucien</b> (<i>mon père</i>).</div><div style="text-align: justify;">Pour l'aider dans ses taches suite à cette naissance, la mère de <b>Léonide</b>, <b>Eulalie BIRON</b> (1874-1947) vient de Vendée passer quelques semaines à la métairie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'exploitation de cette métairie, 14 années, est le point d'orgue de la carrière professionnelle du couple <b>PONTOIZEAU-DUPOND</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho3_c_KCRqyoz95DSFl8BbKHq11d5KZV-Ze7XITdOkuod6_Jmwf1r1rcpUcjRZoazvwrkzWh5KJ-56iAB0wUfdXbXXyllBYethOyOWlKsp0eJVeUmUKvh_xdnRSJ147xRT_aPxgsczaCxtwKgLtjn6HsnjNNwF6ZSh2UNLwye-2NXUiMhAJRR0Hdwh/s1774/Pontoizeau Marcel et son taureau années 50 II.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1774" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho3_c_KCRqyoz95DSFl8BbKHq11d5KZV-Ze7XITdOkuod6_Jmwf1r1rcpUcjRZoazvwrkzWh5KJ-56iAB0wUfdXbXXyllBYethOyOWlKsp0eJVeUmUKvh_xdnRSJ147xRT_aPxgsczaCxtwKgLtjn6HsnjNNwF6ZSh2UNLwye-2NXUiMhAJRR0Hdwh/s320/Pontoizeau Marcel et son taureau années 50 II.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><i>Marcel et son taureau</i></span></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;">Durant la seconde guerre mondiale, <b>Marcel</b> est mobilisé quelques mois au printemps 1940. <b>Léonide</b> reste seule avec ses trois enfants dont les aînés (<i>16 et 14 ans</i>) qui l'aident.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Arces sur Gironde se trouve à une vingtaine de kilomètres de Royan, où l'Histoire se déroule en 1944 et 1945 pour bouter l'envahisseur hors du pays. La fameuse "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Poche_de_Royan_et_de_la_pointe_de_Grave" target="_blank"><b>poche de Royan</b></a>" et les bombardements sont restés en tête de ma grand mère et de mon père pourtant très jeune à l'époque. Dans ces circonstances historiques, mon oncle <a href="https://ponfred.blogspot.com/2014/06/i-comme-indochine.html" target="_blank"><b>Marcel</b></a> (1926-1953) s'engage à 18 ans auprès des FFI en septembre 1944 et quitte sa famille.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est aussi à cette période, que la fille du couple, Irène se marie à 20 ans avec un cultivateur du secteur, André PRAUD, de neuf ans son aîné. Le couple s'installe à Saint Georges de Didonne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> continuent d'exploiter le Breuil jusqu'à l'automne 1951. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1noyOL_ZTyTGBXOmaZfvbcNjl_z6K80L-Rht5_Tnk4XVjc1YrXWYcDKUuWHkTZ_1ZvEFwGU5g3JAG8XJOOk8_TfCvPf6rjm80WU74G0BjEeoj78Buz-QwSNV-xS8zqZw3bGsNW-9PDyBfn6LcAGEKlKHXmcl-KO-zPHiFqzVVrKKO5zFyMOUK1GaV/s621/jour de Battage en Charente vers 1945.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="402" data-original-width="621" height="207" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1noyOL_ZTyTGBXOmaZfvbcNjl_z6K80L-Rht5_Tnk4XVjc1YrXWYcDKUuWHkTZ_1ZvEFwGU5g3JAG8XJOOk8_TfCvPf6rjm80WU74G0BjEeoj78Buz-QwSNV-xS8zqZw3bGsNW-9PDyBfn6LcAGEKlKHXmcl-KO-zPHiFqzVVrKKO5zFyMOUK1GaV/s320/jour de Battage en Charente vers 1945.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><i>un jour de moisson à la fin des années 40, <br />avec une famille amie, les PIVETEAU, aussi des migrants vendéens</i></span></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"><u>Anecdote</u> : <i>Le 29 mars 2000, avec mes parents nous avons pu entrer au Breuil, visiter la ferme et voir les pièces de vie. La propriétaire, une des filles CASIMIR née en 1930, se souvenait très bien de mes grands parents et nous livra quelques souvenirs. Ma grand mère encore vivante à cette époque mais trop âgée pour se déplacer (95 ans) fut très contente du retour de cette visite mémorielle.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxhHLjk1dEDMxjKEQxvvlgNfl2sGVRcF0GUchEwNh9P36oG79CUb7C9y5qNgJneEdyQw26hPTO_nfIFmgncQw' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div><br /><div style="text-align: justify;">Pour une raison inconnue (<i>sans doute l'âge</i>), le couple quitte la métairie. <b>Marcel</b> trouve un emploi d'ouvrier agricole chez les CAMUS, Louis (1898-1974) et Marie Madeleine (1897-1981), propriétaires sur la petite commune de Chaunac (<i>85 habitants en 1954</i>), à plus de cinquante kilomètres du Breuil, au sud est du département.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les CAMUS seront aussi les premiers employeurs de mon père qui commence sa carrière professionnelle. Son premier salaire date de janvier 1953, il a 14 ans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après cinq années chez les CAMUS, la famille <b>PONTOIZEAU</b> changent de nouveau d'employeur mais aussi de département, à une quarantaine de kilomètres au nord est de Chaunac.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><h1>La Charente</h1><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">En effet, c'est à l'automne 1956 que la famille <b>PONTOIZEAU</b> arrivent à Saint-Preuil, plus précisément dans le petit village de Sègeville. Ils sont ouvriers agricoles chez un certain BILLOUET.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce qui est original, c'est que Sègeville se trouve à moins de dix kilomètres du Veillard de Bourg Charente, où <b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> se sont installés après leur départ de leur Vendée près de trente plus tôt !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>Anecdote</u> : <i>j'ai eu la chance d'aller en pèlerinage avec mes parents dans ce petit village il y a une dizaine d'années.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Léonide</b> ayant l'envie d'une retraite sereine, et "<i>ne voulant plus vivre chez les autres</i>", d'autant plus que <b>Marcel</b> commence à avoir quelques soucis de santé, décide de rechercher une maison a acheter avec leurs économies, économies d'une vie de labeur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est donc sur une petite annonce dans un journal qu'elle trouve son bonheur à l'été 1957. Une petite maison dans le bourg de la commune de Mazeray en Charente Maritime.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><h1>La Charente-Maritime </h1><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">L'achat est acté en octobre 1957 devant un notaire de Saint Jean d'Angély et la famille <b>PONTOIZEAU</b> intègre leur maison en décembre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9zXpY3cfOVYSNc503T-OABc1cSgpifOEeFTlsz81KJ01kVgEMnCR3iRD-zWxS0vXc03hyGgGIk0lGqAyzUrKVjg9g1dIpGl7FIiTdDoAdNUuzYpUl4vWy1Hk9liYovPMdg_ML_4gqpIueHP2vhDmrSuwcy3EXuFNWP-iMwLpeg7hvTAoZ5S1o2FcN/s1267/mazeray le bourg cadastre 1984 detail.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="1267" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9zXpY3cfOVYSNc503T-OABc1cSgpifOEeFTlsz81KJ01kVgEMnCR3iRD-zWxS0vXc03hyGgGIk0lGqAyzUrKVjg9g1dIpGl7FIiTdDoAdNUuzYpUl4vWy1Hk9liYovPMdg_ML_4gqpIueHP2vhDmrSuwcy3EXuFNWP-iMwLpeg7hvTAoZ5S1o2FcN/s320/mazeray le bourg cadastre 1984 detail.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une fois installé, <b>Marcel</b> et <b>Léonide</b> louent une parcelle de terre avec un jardin et une petite vigne, à quelques centaines de mètres de leur maison, pour leur quotidien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Leur fils <b>Lucien</b> quitte l'agriculture et devient ouvrier menuisier quelques mois avant de partir au service militaire en novembre 1958.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La carrière professionnelle du couple <b>PONTOIZEAU-DUPOND</b> s'arrête donc là.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZdsn31iHyJntupUi9-TIoSavvSV9EO_tqRGjM04kf7-mKQQh-Dsrh49vylkSb4g-sBofc8zaPDW3O-vAw-3ro0KZ-T9t75dsFFtNwFIn1Aub4bkpYSO-8xHuweqwQRuKCngaqdwVZEELfTzwMx7uPMzV0TyFkXFnJIaEjqhJsHM_sUqRojczTwT3B/s1963/couple PONTOIZEAU-DUPOND vers 1955.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1385" data-original-width="1963" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZdsn31iHyJntupUi9-TIoSavvSV9EO_tqRGjM04kf7-mKQQh-Dsrh49vylkSb4g-sBofc8zaPDW3O-vAw-3ro0KZ-T9t75dsFFtNwFIn1Aub4bkpYSO-8xHuweqwQRuKCngaqdwVZEELfTzwMx7uPMzV0TyFkXFnJIaEjqhJsHM_sUqRojczTwT3B/s320/couple PONTOIZEAU-DUPOND vers 1955.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'espère que vous aurez eu plaisir à lire le parcours de mes grands parents paternels dont voici un résumé sur une carte interactive couvrant la période de 1927 à 1957 :</div><br /><div style="width: 100%;"><div style="height: 0px; padding-bottom: 51.25%; padding-top: 0px; position: relative;"><iframe allowfullscreen="true" allownetworking="all" allowscriptaccess="always" frameborder="0" height="615" scrolling="yes" src="https://view.genial.ly/6201895ecc984a0011030775" style="height: 100%; left: 0; position: absolute; top: 0; width: 100%;" type="text/html" width="1200"></iframe> </div> </div> Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-81564274967239376042021-10-18T11:18:00.006+02:002023-01-29T00:02:58.954+01:00A jamais jeune femme<p style="text-align: justify;">Aujourd’hui je vais mettre en avant une aïeule invisible qui a vécu moins de trois décennies.</p><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><b><span style="color: #ea9999;">Louise RICOLLEAU</span></b> </span></div><div style="text-align: center;">ancêtre de la 7ème génération ~ sosa 93.</div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Uf8aIfVZ_hQ/YWywO3v8fmI/AAAAAAAADww/tc9SIGyxZwkJBWQjpRkStTsJo6e_sJSaACLcBGAsYHQ/s292/cpa-carte-postale-ancienne-cartophile-le-berceau-mairaichin-vendee.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="267" data-original-width="292" height="267" src="https://1.bp.blogspot.com/-Uf8aIfVZ_hQ/YWywO3v8fmI/AAAAAAAADww/tc9SIGyxZwkJBWQjpRkStTsJo6e_sJSaACLcBGAsYHQ/s0/cpa-carte-postale-ancienne-cartophile-le-berceau-mairaichin-vendee.jpg" width="292" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>- image d'illustration -</i></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"><b>Louise</b> fait partie des 12 aïeules (<i>dont j’ai la date de naissance exacte</i>) qui sont décédées avant l’âge de 30 ans. Son décès est survenu il y a exactement 212 ans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><h3 style="text-align: justify;">Enfance</h3><p style="text-align: justify;"><b>Louise</b> est née le 30 novembre 1780, à la borderie (<i>et bourrine</i>) des Cloisons, quartier du grand marais, sur la paroisse du Perrier, au cœur du marais breton. Ses parents, <b>Jean</b> et <b>Jeanne CROCHET</b>, sont tous les deux âgés de 40 ans, ils sont bordiers dans ladite borderie (<i>depuis septembre 1770</i>) en limite, c’est un étier qui fait cette limite, de la paroisse voisine de Saint Jean de Monts. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-U3IAPdzPjwA/YWymXUY1s6I/AAAAAAAADwg/IVP9ttFxNGchZBPTMUOYL8FgPkBpy8qbgCLcBGAsYHQ/s1079/cloison.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="653" data-original-width="1079" height="194" src="https://1.bp.blogspot.com/-U3IAPdzPjwA/YWymXUY1s6I/AAAAAAAADwg/IVP9ttFxNGchZBPTMUOYL8FgPkBpy8qbgCLcBGAsYHQ/s320/cloison.jpg" width="320" /></a></div><b><br /></b><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Louise</b> est leur quatrième enfant. Avant elle, trois garçons ont vu le jour : </p><p style="text-align: justify;"></p><ol style="text-align: left;"><li><b style="font-weight: bold;">Jean</b> (1769-1808), </li><li><span style="font-weight: bold;"><b>Pierre</b> </span>(1771-1803), </li><li>et <b style="font-weight: bold;">Denis</b> (1774-1841).</li></ol><p></p><p style="text-align: justify;">Un an plus tard, une petite <b>Louise Jeanne</b> voit le jour, le 6 décembre 1781 exactement (<i>cette dernière est décédée en bas âge à une date inconnue</i>).</p><p style="text-align: justify;">Puis au début de l’été 1782, le père de famille décède dans la borderie à l’âge de 41 ans. <b>Louise</b> n’a pas encore 2 ans !</p><p style="text-align: justify;"><b>Jeanne</b>, sa mère, ne se remarie pas et continue d’exploiter la borderie avec ses enfants, l’aîné a 13 ans…</p><p style="text-align: justify;">Une décennie passe et les troubles vendéens sont là et c’est à cette époque, et donc à une date inconnue (<i>entre le printemps 1793 et juillet 1795</i>), que <b>Jeanne</b> meurt à environ 54 ans.</p><p style="text-align: justify;">La fratrie <b>RICOLLEAU</b> continue de vivre aux Cloisons en communauté familiale. L’aîné, <b>Jean</b> s’est marié clandestinement (<i>voir note plus bas</i>) en juillet 1795 avec <b>Renée DELAVAUD </b>(1768-1840), native de la paroisse de Saint Hilaire de Riez mais domestique au Perrier depuis 3 ans. C’est le curé de Croix de Vie « <i>desservant le marais</i> » qui célèbre l’union. Les témoins de <b>Jean</b> sont <b>Pierre, </b>son frère et son oncle maternel <b>Martin CROCHET</b> (1744-1809), de la borderie voisine du Porteau. Lors de cette union, <b>Louise</b> est une adolescente de 14 ans.</p><h3 style="text-align: justify;">Union & famille</h3><p style="text-align: justify;">Quelques années passent, et <b>Louise</b> convole en justes noces à 22 ans le 15 janvier 1803 (25 nivôse an XI) sur la commune de Notre Dame de Riez avec <b>Jean MASSONNEAU</b>, 29 ans, bordier de ladite commune. Il exploite depuis 1796 en communauté familiale avec son frère <b>Pierre</b> (1756-1815), sa belle-sœur, <b>Jeanne DELAVAUD</b> (1764-1827), épouse du précédent, et son père <b>Pierre</b> (1730-1820), la borderie des petites rues non loin du bourg de Notre Dame de Riez. Sa mère est décédée lorsqu'il n'avait que 15 ans, son père ne s'est jamais remarié. Les familles <b>RICOLLEAU</b> et <b>MASSONNEAU</b> se connaissent bien puisque <b>Renée</b> et <b>Jeanne</b> <b>DELAVAUD</b> sont sœurs, ce qui fait que les frères de <b>Jean</b> et <b>Louise</b> sont des beaux frères...</p><p style="text-align: justify;"><b>Louise</b> change donc de lieu de vie et de communauté.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-oZK44f7gp3c/YWyrinUWg6I/AAAAAAAADwo/g49CUHYZES0cTj9IL6Zh50WiF4MDUfsWQCLcBGAsYHQ/s1024/Petites%2Brues.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-oZK44f7gp3c/YWyrinUWg6I/AAAAAAAADwo/g49CUHYZES0cTj9IL6Zh50WiF4MDUfsWQCLcBGAsYHQ/s320/Petites%2Brues.png" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;">Ces changements engendrent quelques démarches avec son époux puis avec ses frères. Ces démarches sont actées devant le notaire <b>MALESCOT</b> de Croix de Vie au cours de l’année 1803 :</p><p style="text-align: justify;"></p>Don mutuel entre époux le 13 mars (22 ventôse an XI).<br /><ul style="text-align: left;"><li><i>"lesquels se sont volontairement, par les présentes, donné et donnent l'un à l'autre, par forme de don mutuel et au profit du survivant d'eux, tous et chacuns leurs biens meubles, effets mobiliers et immeubles de quelque espèce et nature qu'ils puissent être, qu'ils ont actuellement et pourront avoir à leurs décès, sans aucunes exceptions n'y réserves, pour, par le survivant jouir de tous les dits biens, en usufruit seulement, et s'en mettre en possession aussitôt le décès du prémourant..."</i></li></ul>Le 18 mars (7 germinal an XI), sous l'autorité de son mari <b>Louise</b> donne quittance de portion de communauté entre <b>Louise</b> et la communauté <b>RICOLLEAU</b> à Cloison du Perrier.<br /><ul style="text-align: left;"><li><i>"Entre lesquelles parties il a été reconnue par ces présentes que pour remplir lad. <b>Louise</b> <b>RICOLLEAU</b>, femme dudit <b>Jean MASSONNEAU</b>, de la cinquième partie au total, portion pour laquelle elle était fondée dans la communauté ou société qui était entr'elle et ledit <b>Jean RICOLLEAU</b>, son frère, la femme dudit <b>RICOLLEAU</b>, et lesdits <b>Pierre</b> et <b>Denis RICOLLEAU</b>, ses autres frères, il a été par expert convenus à l'amiable entr'elles fait estimation de tous les meubles et effets mobiliers, vifs et morts, composant la communauté dont il s'agit, d'après laquelle estimation et tous comptes et précomptes faits entre les parties qui se sont fait raison, ainsi que de droit, comme elles le reconnaissent, lad. cinquième partie de lad. communauté revenant à lad. <b>Louise RICOLLEAU</b> femme dudit <b>Jean MASSONNEAU</b>, s'est trouvé monter à la somme de deux cents cinquante francs, en conséquence ledit <b>Jean MASSONNEAU </b>et lad. <b>RICOLLEAU</b> sa femme, reconnaissent avoir enlevé et retiré en leur domicile, avant ces heures des meubles et effets mobiliers qui leur ont été délivrés par ledit <b>Jean RICOLLEAU </b>et audit nom, jusqu'à la concurrence de lad. somme de deux cents cinquante francs..."</i></li><ul><li style="text-align: left;">Cet acte est passé chez eux à la borderie des petites rues. </li></ul></ul>Le 20 novembre (28 brumaire an XII), partage avec la communauté <b>RICOLLEAU</b> suite au décès de son frère <b>Pierre</b> le 27 octobre précédent (<i>3 jours avant ses 32 ans</i>).<br /><ul style="text-align: left;"><li><i>"lesquels ont par les présents reconnu avoir fait partage et division des meubles et effets mobiliers délaissés par feu <b>Pierre RICOLLEAU</b>, leur frère et beau frère, dans lesquels ils étaient fondés chacun pour un tiers et d'avoir enlevés et retirés chacun par-devant soi les meubles et effets mobiliers qui composaient leurs tiers dans ladite succession mobiliaire d'après l'estimation préalablement faite entr'eux desdits meubles et effets mobiliers par experts convenus à l'amiable entr'eux et après tous comptes et décomptes faits entr'eux (...), lesdits meubles et effets estimés cent francs."</i></li><li><i>"et par les mêmes présentes, lesdites parties ont aussi reconnu avoir fait partage et division des immeubles délaissé tant par ledit feu <b>Pierre RICOLLEAU</b>, leur frère et beau frère, que par feux <b>Jean RICOLLEAU </b>et<b> Jeanne CROCHET,</b> leur père & mère, beau père & belle mère, dans lesquelles elles sont aussi fondées chacune pour un tiers, l'effet duquel partage et pour y parvenir, elles reconnaissent pareillement avoir fait estimer lesdits biens immeubles par experts convenus à l'amiable entr'elles, et en ayant composé trois lots, les plus justes et les plus égaux qu'il leur a été possible qu'elles ont tiré au sort à la manière accoutumée..."</i></li><li>"<i>le second desdits lots, est échu et demeure par l'évènement dudit sort audit <b>Jean MASSONNEAU</b> et à ladite <b>Louise RICOLLEAU</b> sa femme, du consentement des autres copartageants constituent dans le domaine qui suit :</i></li><ul><li><i>les deux tiers à prendre au bout du midi de la pièce de terre labourable désignée et confrontée à l'article dernier du premier lot, auquel l'autre tiers de ladite pièce de terre est échue. Ce sont tous les domaines échus au second lot.</i>"</li><li>Cette pièce de terre, dont le tiers au nord fait partie du lot de <b>Jean RICOLLEAU</b>, est ainsi désignée dans ledit lot :</li><ul><li><i>"pièce de terre labourable, d'environ trente ares (une demie charruie) située au quartier du grand champ, commune de Saint Jean de Monts, séparé des deux tiers échus au second lot, par une tranchée où il sera placé une borne, tenant ladite pièce en grand du levant terre de <b>GUITTONNEAU</b> de St Gilles, et du couchant à celle de <b>Martin CROCHET</b> (oncle maternel)."</i></li></ul></ul></ul><p></p><p style="text-align: justify;">Vient ensuite le temps des grossesses et des naissances :</p><div style="text-align: justify;">1. <b>Pierre</b>, sosa 46, né le 16 février 1804, <br />2. <b>Jeanne Louise</b>, née le 28 février 1806, <br />3. <b>Jean</b>, né le 16 mars 1809 et décédé le 24 septembre 1809 à l'âge de 6 mois. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><h3 style="text-align: justify;">Fin de vie et Succession</h3><p style="text-align: justify;">Seulement quelques semaines après la disparition de son fils, <b>Louise</b> s’éteint chez elle à la borderie des petites rues, le 18 octobre à « <i>midy</i> », près des siens, à l’âge de 28 ans, mais peu avant ses 29 ans.</p><p style="text-align: justify;">Son époux et son beau-frère déclarent son décès le lendemain.</p><p style="text-align: justify;"><b>Jean MASSONNEAU</b>, pourtant âgé de seulement 35 ans lors de son veuvage, ne se remarie jamais. Les deux jeunes enfants du couple sont pris en charge par <b>Jeanne DELAVAUD</b>, la belle-sœur de <b>Jean</b>, qui vit dans la communauté et qui n'a jamais pu enfanter.</p><div style="text-align: justify;">La déclaration de succession de <b>Louise</b> est enregistrée le 7 avril 1810, ses deux enfants sont ses héritiers et son époux usufruitier de la moitié des biens en vertu du don mutuel :</div><div style="text-align: justify;"><ul><li><i>"les meubles estimés cent francs"</i></li><li><i>"22 ares de terre labourable au grand champs à St Jean de Monts estimés deux cents francs"</i></li></ul></div><div style="text-align: justify;"><br />Dès 1820, après la disparition de <b>Pierre MASSONNEAU</b>, le jeune, en 1815, et celle de <b>Pierre</b>, le père, <b>Jean</b> et sa belle-sœur vivent tous les deux jusqu'à leur décès à 4 jours d'écart en septembre 1827 !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Note : </div><div style="text-align: justify;">En juillet 1795, l'union fut célébré clandestinement car le prêtre était un prêtre réfractaire. Quelques explications données au début du 20ème siècle en avant de <a href="https://etatcivil-archives.vendee.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo3OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMTAtMTgiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJlZjIiO2k6MzQ5NzA7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6OToiZXRhdGNpdmlsIjtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=-1322%2C-23&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=184" target="_blank">son registre clandestin</a> :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-g9DCDHwUdnM/YW1LPM2yh8I/AAAAAAAADw8/phg0hpOW12woRVUrGD38c9kxLGZ9FgxWwCLcBGAsYHQ/s1532/clandestin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="739" data-original-width="1532" height="154" src="https://1.bp.blogspot.com/-g9DCDHwUdnM/YW1LPM2yh8I/AAAAAAAADw8/phg0hpOW12woRVUrGD38c9kxLGZ9FgxWwCLcBGAsYHQ/s320/clandestin.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: center;"><b><i><span style="font-size: medium;">Voici en quelques paragraphes la vie "reconstituée" de Louise, qui restera à jamais une jeune femme.</span></i></b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-73189497594049872872021-09-20T20:02:00.002+02:002021-09-20T22:46:40.535+02:00La maison<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-TDY4C6A9Ozg/YUjESRXNkfI/AAAAAAAADtU/-aqRKcGg25QLNtftxUzGW3IBqYibYmNiACLcBGAsYHQ/s970/01-renovation-maison-de-campagne.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="529" data-original-width="970" height="219" src="https://1.bp.blogspot.com/-TDY4C6A9Ozg/YUjESRXNkfI/AAAAAAAADtU/-aqRKcGg25QLNtftxUzGW3IBqYibYmNiACLcBGAsYHQ/w400-h219/01-renovation-maison-de-campagne.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>- Image d'illustration - </i></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu commun et pourtant c’est un lieu où l’on se sent en sécurité, à l’abri des difficultés extérieures.</p><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu de vie, de transmission et d’éducation.</p><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu affectif et possessif.</p><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu à la fois matériel et immatériel aux travers des souvenirs, souvenirs d’un instant ou d’une vie entière.</p><p style="text-align: justify;">La maison familiale ou parentale, maison d’une génération à plusieurs générations successives, lieu d’enfance et de vieillesse.</p><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu évolutif et pourtant intemporel.</p><p style="text-align: justify;">La maison est un endroit où l’on met tout notre affect. </p><p style="text-align: justify;">La maison est un lieu de partages et d’échanges.</p><p style="text-align: justify;">La maison, ce lieu, cet endroit que l’on rêve tous d’acquérir, de construire, d’hériter, de transmettre.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><h3 style="text-align: justify;">Pourquoi ce texte aujourd’hui ?</h3><p style="text-align: justify;">Vous connaissez tous mon intérêt particulier pour les maisons ancestrales*. </p><p style="text-align: justify;">Et aujourd’hui, dans la longue lignée de mes ancêtres, je suis dans la situation de beaucoup de mes aïeux avant moi, je vais « <i>reprendre</i> » la maison parentale.</p><p style="text-align: justify;">Cette maison, acquise peu après le mariage de mes parents, modifiée, agrandie, entretenue par ces derniers, deviendra mienne.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, de par l’affect que j’entretiens pour le lieu, au-delà, de mes souvenirs et de ceux de mes parents, je vais, comme nombre de mes aïeux, devenir propriétaire de ma maison d’enfance.</p><p style="text-align: justify;">Jamais, avant l’évènement à la genèse de cette décision, je n’avais imaginé qu’un jour cela adviendrait.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">* J'ai déjà consacré de nombreux billets à ces dernières, et depuis peu un premier tome d'un livre :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-vw0Sndip17U/YUjLImngHGI/AAAAAAAADtc/CwJAG2Bz3IsFTNFSH_j_MVc_hyOcW62BACLcBGAsYHQ/s2048/livre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="265" src="https://1.bp.blogspot.com/-vw0Sndip17U/YUjLImngHGI/AAAAAAAADtc/CwJAG2Bz3IsFTNFSH_j_MVc_hyOcW62BACLcBGAsYHQ/w199-h265/livre.jpg" width="199" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><ul><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/03/chroniques-des-maisons-ancestrales.html" target="_blank">Chronique des maisons ancestrales</a></li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2019/06/a-lorigine-dune-maison-ancestrale.html" target="_blank">A l'origine d'une maison ancestrale</a></li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2019/03/la-vie-dune-maison-travers-une-famille.html" target="_blank">La vie d'une maison à travers une famille</a> (plusieurs billets)</li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2018/04/projet-maisons-ancestrales.html" target="_blank">Projets maisons ancestrales</a></li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2017/06/m-comme-maisons.html" target="_blank">M comme Maisons</a></li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2017/06/g-comme-generations.html" target="_blank">G comme Générations</a></li><li><a href="https://ponfred.blogspot.com/2014/07/le-cadastre-voyage-virtuel-sur-les.html" target="_blank">Le cadastre, voyage virtuel sur les terres ancestrales</a></li></ul><p></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-50229873096058861142021-09-16T13:08:00.001+02:002021-09-20T22:46:00.940+02:00Une identité ~ deux prénoms<p style="text-align: justify;">Ma mère, ma maman, se prénommait pour tout le monde <b><i>Elise</i></b>, et pourtant son prénom officiel à l’état civil était légèrement différent : <b><i>Lise</i></b>.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-bGfZDnQrrp0/YUMkeXAd5mI/AAAAAAAADs8/LY4Kx8Y65ZUP0Vkq4RocOsMhh6vHgQz6QCLcBGAsYHQ/s1280/Grand%2BTexte%2BYouTube%2BMiniature.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="180" src="https://1.bp.blogspot.com/-bGfZDnQrrp0/YUMkeXAd5mI/AAAAAAAADs8/LY4Kx8Y65ZUP0Vkq4RocOsMhh6vHgQz6QCLcBGAsYHQ/s320/Grand%2BTexte%2BYouTube%2BMiniature.png" width="320" /></a></div><br /><h2 style="text-align: justify;">Pourquoi cette différence ?</h2><p style="text-align: justify;">Depuis ma naissance, et jusqu’à ce que je m’intéresse à la généalogie vers mes 12 ans, j’ai toujours entendu les personnes de notre entourage appeler ma mère Elise. </p><p style="text-align: justify;">Au début de mes recherches, en consultant le livret de famille de mes parents, j’ai donc appris qu’en fait ma mère se prénommait Lise. Interrogatif, ma mère me donna comme explication une erreur de son père lors de la déclaration à la mairie le lendemain de sa naissance avec les prénoms <b><i>Lise Janine Françoise</i></b>.</p><h2 style="text-align: justify;">Evolution</h2><p style="text-align: justify;">Sur tous les documents non officiels, le prénom d’Elise apparaissait, à une époque où l’on pouvait verbalement donner son identité sans le justifier.</p><p style="text-align: justify;">Puis, peu à peu, à partir des années 90, le prénom officiel devient la norme sur tous les documents de ma mère. Mais tout le monde continuait de l’appeler usuellement Elise.</p><h2 style="text-align: justify;">Origine</h2><p style="text-align: justify;">Quelques années après le début de mes recherches généalogiques, j’ai fait la demande de l’acte de baptême de ma mère. Et là, j’ai eu la surprise de voir que pour la religion, ma mère se prénommait bien Elise, et plus précisément, <b><i>Elise Jeanne Françoise</i></b>, soit une différence avec l’état civil même avec son second prénom.</p><h2 style="text-align: justify;">Epilogue</h2><p style="text-align: justify;">Lors de la cérémonie religieuse de la sépulture de ma mère, le prêtre utilisa son prénom officiel. Cela posa beaucoup d’interrogation pour les personnes n’ayant toujours connu ma mère que sous son prénom usuel.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, j’ai un regret, celui d’avoir fait inscrire son prénom officiel sur sa pierre tombale et non l’usuel…</p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-24652484088269071152021-05-14T19:55:00.005+02:002021-05-15T14:50:24.725+02:00 La mystérieuse troisième épouse... ou comme telle<p style="text-align: justify;">Pour ce second billet du #généathème de mai sur les histoires de remariages, je vais vous exposer le cas particulier d’un aïeul qui a convolé en justes noces 4 fois ou presque…</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-nxijupk7mgs/YJ62-XlfbXI/AAAAAAAADog/9qNinH9Warka9tBLAYlgH612UMBsLZ8NgCLcBGAsYHQ/s1024/Geneatheme-0521-1024x576-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" src="https://1.bp.blogspot.com/-nxijupk7mgs/YJ62-XlfbXI/AAAAAAAADog/9qNinH9Warka9tBLAYlgH612UMBsLZ8NgCLcBGAsYHQ/s320/Geneatheme-0521-1024x576-1.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><b>Jacques GROUSSIN</b>, mon sosa 2250 à la 12ème génération, a vécu au moins sa vie d’adulte sur la paroisse de Challans (<i>aujourd’hui en Vendée</i>).</p><p style="text-align: justify;">Né vers 1590, il fut marchand de profession (<i>je ne sais dans quel domaine</i>).</p><p style="text-align: justify;">Je trouve sa trace pour la première fois lors de son union avec <b>Françoise CYTEAU</b> le 6 octobre 1610 dans ladite paroisse de Challans.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Ab0VhcyTPd0/YJ63iSEF-TI/AAAAAAAADoo/9Jdx-cju5RU2cQBuReaddQKBLsgFi48bQCLcBGAsYHQ/s1439/groussin%2B1x.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="571" data-original-width="1439" height="159" src="https://1.bp.blogspot.com/-Ab0VhcyTPd0/YJ63iSEF-TI/AAAAAAAADoo/9Jdx-cju5RU2cQBuReaddQKBLsgFi48bQCLcBGAsYHQ/w400-h159/groussin%2B1x.jpg" width="400" /></a></div><blockquote><p style="text-align: justify;">"<i><span style="font-size: x-small;">Octobre, le sixiesme jour dud moys ont receu ensemble le sainct sacrement de mariage Jacques GROUSSIN et Françoyse CYTEAU servante pour lors chez Jehan POTIN sieur de la Juisière leurs a administré les sacrements Mre Germain REGNAUDINEAU ptre et vicaire de Challans</span></i>"</p></blockquote><p> <span style="text-align: justify;">Le couple engendre au moins 3 enfants :</span></p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li><b>Nicolas</b>, le 22 juin 1611</li><li><b>Pierre</b>, le 19 avril 1615</li><li>Et <b>Jacques</b> le 8 novembre 1617.</li></ul><p></p><p style="text-align: justify;">Malheureusement, entre 1618 et 1642, les registres paroissiaux sont lacunaires pour les baptêmes…</p><p style="text-align: justify;"><b>Françoise</b> meurt le 4 octobre 1632 dans le village de Ponthabert, sans notion d’âge.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-GvtjIS16aQg/YJ63o52hKbI/AAAAAAAADos/q8nKi2Ks58ENVh5qLQJPyeDnjYuohonXACLcBGAsYHQ/s1362/groussin%2Bdc1x.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="361" data-original-width="1362" height="106" src="https://1.bp.blogspot.com/-GvtjIS16aQg/YJ63o52hKbI/AAAAAAAADos/q8nKi2Ks58ENVh5qLQJPyeDnjYuohonXACLcBGAsYHQ/w400-h106/groussin%2Bdc1x.jpg" width="400" /></a></div><blockquote><p style="text-align: justify;">"<i><span style="font-size: x-small;">Octobre 1632, le quatriesme jour dud moys décéda au vilage de Ponthabert Françoyse CYTEAU vivante femme de Jacques GROUSSIN son corps fut enssépulturé dans le cimetière de ce lieu de Challans</span></i>"</p></blockquote><p style="text-align: justify;">Quelques mois plus tard, <b>Jacques</b> s’unit une seconde fois, le 19 janvier 1633 avec <b>Mathurine SOURIT</b>, mon aïeule.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-az_Jo_lRHnw/YJ63xtCqGxI/AAAAAAAADow/0HWTbvUNLEAzT2D5OfA2O6zs93aVOjUKQCLcBGAsYHQ/s1437/groussin%2B2x.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="836" data-original-width="1437" height="233" src="https://1.bp.blogspot.com/-az_Jo_lRHnw/YJ63xtCqGxI/AAAAAAAADow/0HWTbvUNLEAzT2D5OfA2O6zs93aVOjUKQCLcBGAsYHQ/w400-h233/groussin%2B2x.jpg" width="400" /></a></div><blockquote><p style="text-align: justify;">"<i><span style="font-size: x-small;">Janvier, le mercredi dix neuviesme jour dud moys Jacques GROUSSIN marchand et Mathurinne SOURIT fille de deffunct Dominique SOURIT et Marie BRUNEAU vivant conjoints ses père et mère ont ensemble recu les St sacrements de mariage en l'église de ce lieu de Challans par moy Germain REGNAUDINEAU ptre curé de ce lieu de Challans led GROUSSIN en segondes nopces lad SOURIT en premières nopces</span></i>"</p></blockquote><p style="text-align: justify;">Le couple a au moins une fille, <b>Louise</b>, née vers 1634.</p><p style="text-align: justify;">Puis, <b>Mathurine</b> décède à une date inconnue.</p><p style="text-align: justify;">On retrouve <b>Jacques</b> pour une nouvelle union, le 15 janvier 1637, toujours à Challans avec <b>Marie ROUSSEAU</b>. Et c’est là que le prêtre écrit « <i><b>ledit GROUSSIN en quatriesme nopces ou toutes filles estimées pour telles, et ladite ROUSSEAU en premières nopces qui fait la quatriesme</b></i> ».</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-NJMkboUyrC4/YJ64ErGA87I/AAAAAAAADpA/LvD_m2sjaf8SQfUU-2rNrL0kAsChCrPxwCLcBGAsYHQ/s1488/groussin%2B3e%2Bx.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="1488" height="159" src="https://1.bp.blogspot.com/-NJMkboUyrC4/YJ64ErGA87I/AAAAAAAADpA/LvD_m2sjaf8SQfUU-2rNrL0kAsChCrPxwCLcBGAsYHQ/w400-h159/groussin%2B3e%2Bx.jpg" width="400" /></a></div><blockquote><p style="text-align: justify;">"<i><span style="font-size: x-small;">janvier 1637, le jeudi quinzièsme jour du moys de janvier an susdit Jacques GROUSSIN et Marie ROUSSEAU fille de desfunct Louis ROUSSEAU et Marie vivant ses père et mère ont (...) ensemble receu le sainct sacrement de mariage en l'église de ce lieu de Challans et ce par moy ptre recteur de ce lieu ledit GROUSSIN en quatriesme nopces ou toutes filles estimées pour telles, et ladite ROUSSEAU en premières nopces qui fait la quatriesme</span>"</i></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Alors que sous entend cette mystérieuse formulation ? Serez vous m’apporter une réponse ?</p><p style="text-align: justify;">Toujours est il que je ne trouve nul part trace dans les unions entre 1633 et 1636 à Challans de <b>Jacques</b> avec une troisième épouse…</p><p style="text-align: justify;">De sa 4ème union, <b>Jacques</b> aura au moins un fils né en 1643, <b>Louis</b>.</p><p style="text-align: justify;">Puis il décède avant le 28 juillet 1654, date du mariage de sa fille <b>Louise</b>, mon aïeule.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ftazzNb6mB4/YJ64R7LoxQI/AAAAAAAADpE/GagJz6xIuQQrf5zgaeSZkrD-s_v2uoaiACLcBGAsYHQ/s1510/groussin%2Bxfille.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="387" data-original-width="1510" height="103" src="https://1.bp.blogspot.com/-ftazzNb6mB4/YJ64R7LoxQI/AAAAAAAADpE/GagJz6xIuQQrf5zgaeSZkrD-s_v2uoaiACLcBGAsYHQ/w400-h103/groussin%2Bxfille.jpg" width="400" /></a></div><blockquote><div style="text-align: justify;">"<i><span style="font-size: x-small;">le 28è du mois de juillet 1654 furent espousés Guillaume fils de Pierre BOYSARD et de Jullienne MENUET et Louise fille de feu Jacques GROUSSIN et de defft Mathurine LA SOURIT par BRISSET ptre</span></i>"</div></blockquote><h4 style="text-align: center;">J'ai hâte d'avoir vos points de vue sur cette situation que je n'ai jamais rencontré hormis pour <b>Jacques</b>.</h4><div><br /></div><div><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-322765436217573202021-05-10T17:13:00.000+02:002021-05-10T17:13:27.904+02:00L'union des septuagénaires<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-89TMWFVIiiY/YJg6TSzSXII/AAAAAAAADnw/jeLhgCULtH4G7g3v5Dcmnvl6CqGpw11TwCLcBGAsYHQ/s1024/Geneatheme-0521-1024x576-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" height="225" src="https://1.bp.blogspot.com/-89TMWFVIiiY/YJg6TSzSXII/AAAAAAAADnw/jeLhgCULtH4G7g3v5Dcmnvl6CqGpw11TwCLcBGAsYHQ/w400-h225/Geneatheme-0521-1024x576-1.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Pour le #généathème de mai sur les histoires de remariages voici ce que je vous propose : </p><p style="text-align: justify;">Nous sommes au début de l’été 1876, plus exactement le 5 juillet.</p><p style="text-align: justify;"><b>Louis ROYER</b> épouse en troisièmes noces, <b>Marie Rose BONNET</b> à Mervent (Vendée).</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-CQlld6xiTmc/YJg9ozT4FJI/AAAAAAAADoA/U3XZbVhhKqcs9DAHrLieA5CuyHwKoXtpACLcBGAsYHQ/s1142/x%2Broyer%2Bbonnet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="258" data-original-width="1142" height="90" src="https://1.bp.blogspot.com/-CQlld6xiTmc/YJg9ozT4FJI/AAAAAAAADoA/U3XZbVhhKqcs9DAHrLieA5CuyHwKoXtpACLcBGAsYHQ/w400-h90/x%2Broyer%2Bbonnet.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><b>Louis</b> et <b>Marie Rose</b> sont natifs tous les deux du mois d’août, <b>Louis</b> aura donc bientôt 74 ans et <b>Marie Rose</b> 71 ans…</p><p style="text-align: justify;">Voici donc le mariage le plus tardif dans mon ascendance.</p><p style="text-align: justify;">Cette union a été scellée par un contrat de mariage quelques jours plus tôt, je n’ai malheureusement pas encore récupéré ce dernier. Ce contrat doit contenir de nombreuses informations sur les conditions de cette union quelque peu atypique.</p><p style="text-align: justify;">Les témoins sont :</p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li>Pour <b>Louis</b> : son beau frère, <b>François DEPRE</b> (f<i>rère de sa seconde épouse</i>) et son fils <b>Louis</b> (<i>premier enfant issu de sa seconde union</i>).</li><li>Pour <b>Marie Rose</b> : son frère, <b>Victor BONNET</b> et son fils <b>Alexis GOGNARD</b>.</li></ul><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Louis</b> est mon sosa 124 à la 7ème génération, il avait épousé tout d’abord mon aïeule <b>Françoise GOUPIL</b> en janvier 1826, soit 50 ans plus tôt. Veuf en janvier 1842 avec 5 enfants vivants (<i>une petite fille étant décédée à l’âge de 6 ans</i>), <b>Louis</b> s’unit ensuite en novembre 1843 avec <b>Marie DESPRE</b>. Cette dernière lui donne aussi 6 enfants. Les trois derniers enfants meurent respectivement à 6 semaines, 23 ans et 6 ans, avant le décès de leur mère en mai 1875 à l’âge de 66 ans.</p><p style="text-align: justify;"><b>Marie Rose</b>, quant à elle, est aussi veuve deux fois avant cette union. Elle a tout d’abord épousé en 1827 <b>Pierre GOGNARD</b>. Ce dernier meurt après 37 ans de mariage et plusieurs enfants. <b>Marie Rose</b> s’unit, déjà à un âge avancé, en 1872 à 66 ans avec <b>Henri MORISSET</b>, qui décède après seulement 13 mois de mariage en juillet 1873 à l’âge de 68 ans.</p><p style="text-align: center;">Comment ces deux septuagénaires se sont rencontrés ?</p><p style="text-align: justify;">Je ne connais pas la réponse, d’autant plus qu’ils ne vivaient pas dans la même commune, même si leurs lieux de vie n’étaient pas très éloignés. <b>Louis</b> vivait lors de son mariage dans sa maison à la Chopinière de Mervent (<i>que son père décédé en mars 1874 à près de 93 ans lui avait laissé</i>). <b>Marie Rose</b> vivait pour sa part dans le village de Puy de Serre à plus de 6 kilomètres au nord-est de la maison de <b>Louis</b>.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-00EIgveUqHg/YJg8jataftI/AAAAAAAADn4/zhJveOqJBTk2xEZmBO3396DIT0e5B39WgCLcBGAsYHQ/s1409/chopiniere%2Bpuy%2Bde%2Bserre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="883" data-original-width="1409" src="https://1.bp.blogspot.com/-00EIgveUqHg/YJg8jataftI/AAAAAAAADn4/zhJveOqJBTk2xEZmBO3396DIT0e5B39WgCLcBGAsYHQ/s320/chopiniere%2Bpuy%2Bde%2Bserre.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">L’union durera un peu plus de 10 ans. </p><p style="text-align: justify;"><b>Marie Rose</b> décède la première en mars 1887 à 81 ans. <b>Louis</b> lui survit 2 ans et meurt en juin 1889 à l’âge de 86 ans. Ils sont tous les deux décédés dans la maison de la Chopinière.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-44bu2t3MMvU/YJg-bpH4opI/AAAAAAAADoI/Y4qUwR_od_gy8h7eRXRLrGpbzCab0dfDACLcBGAsYHQ/s1593/royer%2Blouis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="1593" height="150" src="https://1.bp.blogspot.com/-44bu2t3MMvU/YJg-bpH4opI/AAAAAAAADoI/Y4qUwR_od_gy8h7eRXRLrGpbzCab0dfDACLcBGAsYHQ/w640-h150/royer%2Blouis.jpg" width="640" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><u>Le petit plus de cette union tardive</u> : Quelques mois après le décès de <b>Marie Rose</b>, en août 1887, <b>Louis</b> aura assisté au mariage de son petit-fils <b>Valentin DUTAUD</b> (1862-1927) avec la petite fille de <b>Marie Rose</b>,<b> Marie MACOUIN</b> (1866-1951)… </p><div><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-44279810641982987452021-04-07T13:18:00.006+02:002021-04-09T10:25:12.741+02:00Cinq mariages et deux paires de jumeaux !<p style="text-align: justify;">Grâce au <a href="https://geneatech.fr/blog/geneathemes-cest-reparti/" target="_blank"><b>généathème</b></a> d’avril, relancé par l’équipe de <b>@généatech_</b>, je vais mettre en avant un aïeul un peu particulier dans mon ascendance puisqu’il cumule 2 records : </p><p></p><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;">S’être uni pas moins de cinq fois,</li><li style="text-align: justify;">Avoir engendré deux paires de jumeaux.</li></ul><p></p><p style="text-align: justify;">Cet ancêtre est <b>Louis BERTHOME (BRETHOME)</b>, sosa 380.</p><p style="text-align: justify;">Il est né le 28 juillet 1712 sur la paroisse vendéenne de Saint Hilaire de Riez, fils de <b>Jean</b> (1683-1719) et de <b>Marie BERTHOME</b> (1692-1759). Il est le 3ème enfant du couple, 3ème sur 5 du côté paternel, 3ème sur 10 du côté maternel.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="color: #2b00fe;"><u>Cinq unions</u></span></h4><p style="text-align: justify;">De sa première union avec <b>Madeleine BABU</b> (ca 1707-1747) en 1736, <b>Louis</b> aura 7 enfants dont 2 paires de jumeaux de sexe masculin ! (<i>voir paragraphe suivant</i>) :</p><p style="text-align: justify;"></p><ol><li><b>Marie</b> (1737)</li><li><b>Jacques</b> (1738)</li><li><b>Louis</b> (1741-1794)</li><li><b>Mathurin</b> (1741-1796)</li><li><b>Marie Madeleine</b> (1743-1748)</li><li><b>Jean</b> (1746-ca1796)</li><li><b>Jacques Robert</b> (1746-1805)</li></ol><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Madeleine</b> était déjà mère de 3 fils, nés de sa précédente union avec <b>Mathurin BERTHOME </b>(1701-ca1735). Elle n'aura pas survécu a ses nombreux accouchements.</p><p style="text-align: justify;"><b>Louis</b> se remarie en secondes noces en juin 1748 avec <b>Marguerite BESSONNET </b>(1709-1749), une « <i>vieille fille</i> » de 38 ans, qui décède 1 an jour pour jour après le mariage.</p><p style="text-align: justify;">Pour ses troisièmes noces, <b>Louis</b> épouse en mai 1750 une femme de 31 ans, <b>Marie ROUSSEAU</b> (1718-1751), qui décède à son tour, sans doute d’une fausse couche, quelques mois après l’union.</p><p style="text-align: justify;">Il faudra attendre le quatrième mariage de <b>Louis</b> à l’été 1751 avec <b>Louise MASSONNEAU</b> (1713-1766) pour qu’il engendre de nouveaux des enfants, mais tous décédés avant leur père :</p><p style="text-align: justify;"></p><ol><li><b>Marie-Anne</b> (1752-1767)</li><li><b>Marie</b> (1755-1757)</li><li><b>Louis</b> (1757-1760)</li></ol><p></p><p style="text-align: justify;">Sa cinquième union se fera en 1768, le même jour que celle de son fils avec la fille de sa future, <b>Ursule Véronique FOUQUET</b> (ca 1720-1781), veuve de <b>Mathurin BARDON</b> (1719-1764) de la métairie de la petite Angibaudrie de la paroisse de Notre Dame de Riez, sosas 382 & 383.</p><p style="text-align: justify;"><b>Louis</b> finira sa vie dans la métairie du grand Lacois dans sa paroisse natale, où il vivait en communauté familiale. Il y meurt en octobre 1780 à l'âge de 68 ans.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="color: #2b00fe;"><u>Deux paires de jumeaux</u></span></h4><p style="text-align: justify;"><b>Louis</b> a donc eu de sa première union avec <b>Madeleine BABU</b> (sosa 381) deux paires de jumeaux de sexe masculin, et qui de plus ont, les 4 garçons, survécu jusqu’à l’âge adulte. </p><p style="text-align: center;">La première paire nait le 11 février 1741 à Saint Hilaire de Riez :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-E0AKtWvMO3A/YGyrBm5sy1I/AAAAAAAADmU/s3kmoGFphCQUz7OCKhkSOfeAFxlnUtIVgCLcBGAsYHQ/s1280/1ere%2Bpaire%2B1741.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="736" data-original-width="1280" height="230" src="https://1.bp.blogspot.com/-E0AKtWvMO3A/YGyrBm5sy1I/AAAAAAAADmU/s3kmoGFphCQUz7OCKhkSOfeAFxlnUtIVgCLcBGAsYHQ/w400-h230/1ere%2Bpaire%2B1741.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">- <b>Mathurin</b> </p><p style="text-align: justify;">Il épouse <b>Marie Marguerite MECHIN</b> (1747-1791) en 1774, et meurt en 1796 (date exacte inconnue) vers 55 ans. Il a vécu toute sa vie sur Saint Hilaire de Riez.</p><p style="text-align: justify;">- <b>Louis</b></p><p style="text-align: justify;">Il se marie en 1767 avec <b>Jeanne RABALLAN</b> (1739-1799) et meurt en septembre 1794 à l'âge de 53 ans. Comme son jumeau, il n'a jamais quitté Saint Hilaire de Riez.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;">La seconde paire nait le 5 mars 1746 au même lieu :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-5P5nYe52woE/YGysI3SBrOI/AAAAAAAADmc/zWBmTunO1lQb_DW0hgGEASpB7A9usKG9ACLcBGAsYHQ/s1404/2e%2Bpaire%2B1746.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="552" data-original-width="1404" height="158" src="https://1.bp.blogspot.com/-5P5nYe52woE/YGysI3SBrOI/AAAAAAAADmc/zWBmTunO1lQb_DW0hgGEASpB7A9usKG9ACLcBGAsYHQ/w400-h158/2e%2Bpaire%2B1746.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">- </span><b style="text-align: justify;">Jean</b><span style="text-align: justify;">, sosa 190.</span></p><p style="text-align: justify;">Il se marie le même jour que son père (5ème union), le 13 janvier 1768 à Notre Dame de Riez, avec <b>Marie BARDON</b> (ca 1744-1816), sosa 191.</p><p style="text-align: justify;">Il décède vers 1796 (<i>entre le 15 septembre 1796 et le 3 avril de l’année suivante</i>), dans le quartier des Jaries de Saint Hilaire de Riez à environ 50 ans.</p><p style="text-align: justify;">- <b>Jacques Robert</b></p><p style="text-align: justify;">Célibataire, il meurt en novembre 1805 dans le bourg de Notre Dame de Riez à l'âge de 59 ans.</p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-65092962515444571832021-02-23T18:17:00.001+01:002021-02-23T18:17:38.911+01:00Mes quadrisaïeux ont 46 ans !<p style="text-align: justify;">Pour mon premier billet de l'année, j'ai décidé de réitérer l'exercice de transposer mon âge actuel à mes ascendants directs de sexe masculin. </p><p style="text-align: justify;">J'ai eu cette idée quelques semaines après mes <a href="https://ponfred.blogspot.com/2016/05/jai-41-ans-et-3-mois.html" target="_blank"><b><i>41 ans</i></b></a>, j'avais alors utilisé cette idée pour mes ascendants de la seconde à la 4ème génération, puis pour mes <a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/02/jai-45-ans-et-mes-trisaieux-aussi.html" target="_blank"><b><i>45 ans</i></b></a>, j'ai renouvelé l'expérience avec mes trisaïeux.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui donc, je vais vous exposer l'existence de mes quadrisaïeux lors de leur 46 ans.</p><p style="text-align: justify;">Normalement au nombre de 16, je n'ai que 14 quadrisaïeux ayant atteint cet âge. Tous vendéens, vous allez les retrouver entre 1830 et 1879.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-AR_AJi1_Ct4/YC6BLoeToGI/AAAAAAAADgc/1YRDJCSdP3EX9oK8HHdgCpao_bnaGWx5ACLcBGAsYHQ/s1115/46%2Bans.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="544" data-original-width="1115" height="312" src="https://1.bp.blogspot.com/-AR_AJi1_Ct4/YC6BLoeToGI/AAAAAAAADgc/1YRDJCSdP3EX9oK8HHdgCpao_bnaGWx5ACLcBGAsYHQ/w640-h312/46%2Bans.png" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><b>Louis BIRON </b>~ sosa 44</u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><blockquote>Lors de ses 46 ans, le 19 janvier 1830, <b>Louis</b>, homme de 1 mètre 60, marié depuis 1807 avec Marie MARCHAIS, vit dans la maison natale de cette dernière à la petite Martinière sur la commune de St Hilaire de Riez. <b>Louis</b> a vu le jour sur ladite commune, alors paroisse. Il est meunier dans le moulin, situé à quelques dizaines de mètres de la maison, dont il est propriétaire à 50%. Père de six enfants vivants, seuls, l'aînée, Marie âgée de 21 ans, et les deux petits derniers, Jean-Louis presque 4 ans et Joséphine 1 an et demi, vivent encore à la Martinière, les trois autres sont placés comme domestique. A cette époque, <b>Louis </b>et Marie sont propriétaires de plusieurs terres labourables ainsi que quelques vignes dans les alentours (<i>achats et héritages des parents de Marie</i>). Ses voisins sont la sœur et le frère utérin de Marie, Louise MARCHAIS et François RIVIER.</blockquote></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-IQAH00_xL1c/YCrsf-RyoXI/AAAAAAAADes/lmv4Zk4HgXwLJXHTNYcYOo1bUvq4-PQMACLcBGAsYHQ/s1900/La%2Bpetite%2Bmartini%25C3%25A8re%2B-%2Bsch%25C3%25A9ma.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1900" src="https://1.bp.blogspot.com/-IQAH00_xL1c/YCrsf-RyoXI/AAAAAAAADes/lmv4Zk4HgXwLJXHTNYcYOo1bUvq4-PQMACLcBGAsYHQ/s320/La%2Bpetite%2Bmartini%25C3%25A8re%2B-%2Bsch%25C3%25A9ma.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i><u><b style="font-weight: bold;">Victor RAFFIN</b> ~ sosa 36</u></i></div><div style="text-align: justify;"><blockquote>Le 21 mars 1836, <b>Victor</b> a 46 ans, sabotier de profession, il vit dans la maison que sa femme Louise PATEAU a hérité en partie (<i>lors d'un partage de 1813</i>) et dont le couple a racheté les autres parts en indivision en 1832. Cette maison, dite la Tonnelle, d'une surface au sol de 70m², se situe sur la commune de Commequiers en périphérie du bourg et non loin du château ruiné de la commune. <b>Victor</b> est natif de ladite commune. <b>Victor</b>, ancien conscrit de 1810, mesure 1 mètre 58. Né posthume, <b>Victor</b> est orphelin de mère depuis plus de 20 ans. Le couple, marié depuis 1813, a déjà donné naissance à sept enfants mais seulement trois sont en vie lors de cet anniversaire dont l'aînée, Céleste 17 ans est déjà domestique, les deux autres, Esther 14 ans et Jean-Louis presque 9 ans vivent encore avec <b>Victor</b> et Louise. En plus de deux jardins près de la maison, le couple possède aussi une vigne mitoyenne d'un desdits jardins. La maison mitoyenne appartient en usufruit à la veuve remariée du grand père maternel de Louise et en nue propriété aux frères et sœur utérins de cette dernière. Ladite maison est en location depuis de nombreuses années.</blockquote></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-1eIZ3S421Ns/YCvndorTkPI/AAAAAAAADfA/B1_o0di0158KNGxXYPGPTXsm1D6NGdPSwCLcBGAsYHQ/s1490/extrait%2Bcadastral%2Bla%2Btonnelle%2Bdetail%2B%252B%252B.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="501" data-original-width="1490" height="202" src="https://1.bp.blogspot.com/-1eIZ3S421Ns/YCvndorTkPI/AAAAAAAADfA/B1_o0di0158KNGxXYPGPTXsm1D6NGdPSwCLcBGAsYHQ/w600-h202/extrait%2Bcadastral%2Bla%2Btonnelle%2Bdetail%2B%252B%252B.jpg" width="600" /></a></div><br /><div><br /></div><div><div style="text-align: center;"><i><u><b>Louis BOUCHET</b> ~ sosa 48</u></i></div><div style="text-align: justify;"><blockquote><b>Louis</b> a 46 ans le 5 janvier 1842, marchand d'osiers et pêcheur, il mesure 1 mètre 55, il vit dans la maison qu'il a fait bâtir il y a une quinzaine d'années, et agrandie il y a environ 5 ans, sur un terrain hérité de sa mère, dans le bourg de Damvix. Située en bordure de la Sèvre Niortaise, Damvix est une commune du marais poitevin, <b>Louis</b> y est né. Outre le terrain où est construit sa maison, Louis a acquis le terrain mitoyen avec une grange s'y trouvant, de plus, <b>Louis</b> a droit à l'accès d'un port commun au nord de son terrain. Cet accès lui permet de parcourir les marais environnants avec son bateau. En effet, <b>Louis</b> possède de nombreuses parcelles de bois-marais, de bois ou encore motte de terre, où il cultive l'osier qu'il vend (<i>d'ailleurs sa maison se trouve à l'adresse actuelle de l'impasse des oisiliers</i>), en plus d'une activité complémentaire ancestrale de pêcheur. Non loin de là, il possède aussi un verger et un jardin. Lors de cet anniversaire, <b>Louis</b> vit avec sa seconde épouse Louise METHAYER 35 ans, unis depuis 1836, et ses enfants, François 16 ans, Louise 13 ans, Honoré 4 ans et demi et Henri 2 ans et demi, les deux premiers étant issus d'une première union. </blockquote><p></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://1.bp.blogspot.com/-AF8WvzGBKXc/YC4y_igDlaI/AAAAAAAADfM/hJ8T01J3rzQ6_E7MyADPStyzSif2B0howCLcBGAsYHQ/s2050/Maison%2Bbouchet%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="2050" height="222" src="https://1.bp.blogspot.com/-AF8WvzGBKXc/YC4y_igDlaI/AAAAAAAADfM/hJ8T01J3rzQ6_E7MyADPStyzSif2B0howCLcBGAsYHQ/w591-h222/Maison%2Bbouchet%2B46%2Bans.jpg" width="591" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: center;"><i><u><b>Louis MARTINEAU</b> ~ sosa 34</u></i></div><div><blockquote>Lors de ses 46 ans le 28 septembre 1842, <b>Louis</b> est en phase de déménagement. Bordier du petit Breuil (<i>borderie appartenant à son oncle maternel</i>) sur la commune de Challans depuis 8 ans, <b>Louis</b> a décidé de retourner vivre dans sa petite maison ancestrale de la Chaussée du moulin sur la commune du Perrier. Il a obtenu cette maison lors du partage des biens de sa mère en 1825, la maison mitoyenne appartient donc à sa sœur Marie, mais c'est sa nièce qui l'occupe à cette date. Il avait quitté ladite maison peu de temps avant sa seconde union en février 1835. En retournant vivre là bas, <b>Louis</b> va redevenir journalier. Le moulin à quelques mètres de sa maison appartenait jadis à ses ancêtres, il est, à cette date, la propriété du meunier MOUILLEAU. En plus de la maison, <b>Louis</b> possède à la Chaussée, un verger au midi de la maison, une terre labourable au nord de la maison, et un pré non loin. De ses deux unions, <b>Louis</b> a déjà eut onze enfants lors de cet anniversaire, mais avec ce déménagement, seuls les plus petits vont rester au foyer paternel. En effet, il ne lui reste à charge qu'un fils issu de son premier mariage, en 1817, avec Rose BODIN, Joseph âgé de 9 ans, et ses autres enfants nés de Marie ERAUD, François 6 ans, Jean 5 ans, Marie 2 ans et Auguste 7 mois. </blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-dXc6lhBF8ks/YC5ALcRrc8I/AAAAAAAADfY/YvfZ8OUwJNMADTmYAZg7mbG1Pp7JlNunwCLcBGAsYHQ/s1439/moulin%2Bde%2Bla%2Bchauss%25C3%25A9e%2Bcadastre%2B1831%2Ble%2Bperrier%2Bd%25C3%25A9tail%2Bmaison%2Bmartineau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="761" data-original-width="1439" height="248" src="https://1.bp.blogspot.com/-dXc6lhBF8ks/YC5ALcRrc8I/AAAAAAAADfY/YvfZ8OUwJNMADTmYAZg7mbG1Pp7JlNunwCLcBGAsYHQ/w469-h248/moulin%2Bde%2Bla%2Bchauss%25C3%25A9e%2Bcadastre%2B1831%2Ble%2Bperrier%2Bd%25C3%25A9tail%2Bmaison%2Bmartineau.jpg" width="469" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><i><u><b>Pierre BURGAUD</b> ~ sosa 42</u></i></div><div><blockquote>Le 14 janvier 1845, <b>Pierre</b> a 46 ans, il est cultivateur-laboureur. Il vit en communauté de biens dans la propriété familiale du pré la Poëlière dans le village d'Orouët sur la commune de Saint Jean de Monts, où il est né. La communauté comprend ses parents Joseph 74 ans et Augustine CAIVEAU 68 ans, son frère cadet célibataire Louis 45 ans, ainsi que sa jeune épouse Rose DELAVAUD âgée de 24 ans, et leur fille Marie-Rose de 1 an. En effet, <b>Pierre</b> s'est marié tardivement il y a seulement deux ans. Le pré la Poëlière (<i>venant du père CAIVEAU</i>) se compose, outre la maison et sa cour, d'un jardin, d'un pré et de deux vignes, mais la famille possède aussi de nombreuses autres terres labourables en périphérie. </blockquote></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-TZJQLPQIN8s/YC5JH-Wv82I/AAAAAAAADfk/a5R3si1npKUaxFm9RqjT6ybW7psCxtMnwCLcBGAsYHQ/s1213/extrait%2Bcadastral%2Borouet%2Bburgaud%2Bjoseph%2Bchallengeaz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="518" data-original-width="1213" height="206" src="https://1.bp.blogspot.com/-TZJQLPQIN8s/YC5JH-Wv82I/AAAAAAAADfk/a5R3si1npKUaxFm9RqjT6ybW7psCxtMnwCLcBGAsYHQ/w481-h206/extrait%2Bcadastral%2Borouet%2Bburgaud%2Bjoseph%2Bchallengeaz.jpg" width="481" /></a></div><br /><p></p><div style="text-align: center;"><i><u><b>Pierre MASSONNEAU</b> ~ sosa 46</u></i></div><div><blockquote><b>Pierre</b> a 46 ans le 16 février 1850, il est journalier et vit dans sa bourrine qu'il a construit il y a une dizaine d'années sur un terrain hérité et divisé (<i>en deux avec sa sœur unique Louise</i>) sur sa commune natale de Notre Dame de Riez. Cette bourrine situé dans le quartier des combes est dite le Creux Jaune (<i>en lien avec la couleur de nombreux ajoncs qui y poussent</i>). Ce secteur n'est situé qu'à quelques centaines de mètres du bourg. <b>Pierre</b> y vit qu'avec sa femme Madeleine GUYON 47 ans, mariés depuis 17 ans. Leur fille unique Marie, âgée de 16 ans, est domestique dans le bourg de ladite commune depuis déjà plusieurs années. Le terrain mitoyen à la bourrine au nord, une terre végétale, lui appartient aussi, le reste de son terrain contient de la vigne.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-qN0VjEC66ro/YC58h6tFyjI/AAAAAAAADgI/jgyC7iJyyQI0BOz4HFSOc0O1woxPx6k8gCLcBGAsYHQ/s1651/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bcreux%2Bjaune%2Bmassoneau%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="1651" height="182" src="https://1.bp.blogspot.com/-qN0VjEC66ro/YC58h6tFyjI/AAAAAAAADgI/jgyC7iJyyQI0BOz4HFSOc0O1woxPx6k8gCLcBGAsYHQ/w582-h182/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bcreux%2Bjaune%2Bmassoneau%2B46%2Bans.jpg" width="582" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i><u><b>André DUPOND</b> ~ sosa 40</u></i></div><div><blockquote>Lors de ses 46 ans, le 18 décembre 1852, <b>André</b>, homme de petite taille, (<i>puisque dispensé lors de la conscription pour défaut de taille sans plus d'indication quant à cette dite taille, mais inférieur à 1 mètre 54 (loi de 1818)</i>) et son épouse Marie MILCENT sont journaliers. Leur lieu d'habitation est une bourrine construite en 1843 non loin des moulins Neuf et Rouge (<i>appartenant aux cousins de Marie</i>), sur la commune de Notre Dame de Riez. Le terrain sur lequel elle fut bâtie, a été acquis à un cousin de Marie cette même année 1843, et il le tenait de l'héritage de leur oncle commun Jean MILCENT (<i>ancien maire de la commune</i>). Ce dernier était aussi l'ancien employeur de <b>André</b> et Marie, c'est en effet à la métairie de Saint Ambroise sur la même commune, où Jean MILCENT était métayer, que le couple s'est rencontré alors tous les deux domestiques. Dans le foyer à cette date anniversaire, le couple n'a plus que leur fille aînée, Marie âgée de 13 ans, et les dernières, Adèle 9 ans, Eléonore 6 ans et Aimée 2 ans et demi. Leur fils unique, Alexandre 11 ans et demi, est déjà placé comme domestique de ferme. Par ailleurs, <b>André</b> et son épouse, ont eu la peine de perdre un autre fils l'année passée à l'âge de six semaines. Outre le terrain d'habitation, d'une contenance de 23 ares, <b>André</b> et Marie ne possèdent aucun autre bien immobilier depuis la vente des biens hérités dudit oncle dès 1843 et 1844. </blockquote></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-g3EJJHh7B14/YDKqLf6vPII/AAAAAAAADhU/iGC9jEJ9ZS86x15lJmUAxd9zrAJjbopkgCLcBGAsYHQ/s1999/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bmoulin%2Brouge%2Bd%25C3%25A9tail%2BAndr%25C3%25A9%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="507" data-original-width="1999" height="149" src="https://1.bp.blogspot.com/-g3EJJHh7B14/YDKqLf6vPII/AAAAAAAADhU/iGC9jEJ9ZS86x15lJmUAxd9zrAJjbopkgCLcBGAsYHQ/w587-h149/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bmoulin%2Brouge%2Bd%25C3%25A9tail%2BAndr%25C3%25A9%2B46%2Bans.jpg" width="587" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div><div style="text-align: center;"><i><u><b>Louis PONTOIZEAU</b> ~ sosa 32</u></i></div><div><blockquote>Le 15 juillet 1855, <b>Louis</b> a 46 ans. Cet homme, de 1 mètre 66, est métayer depuis près de deux ans au Ballon sur la commune de Challans. Ladite métairie est la propriété de Philippe YGNARD, avocat à Paris et propriétaire terrien sur la commune de Challans depuis une vingtaine d'années. <b>Louis</b> exploite cette métairie en famille avec sa seconde épouse, Rose ABILLARD 58 ans, mariés depuis 13 ans, et ses enfants issus de sa première union : ses fils ainés Baptiste 23 ans et Auguste 20 ans, ses filles Marie 16 ans et Henriette 12 ans, aident aussi à la métairie. Le cheptel de fer de la métairie est constitué de deux bœufs. <b>Louis</b> ne possède aucun bien immobilier, sa fonction de métayer ne lui laisse pas l'opportunité d'avoir ses propres terres. De sa première épouse, Marie-Anne HUGUET, <b>Louis</b> avait eu deux autres filles décédés l'une avant son épouse à 3 ans et l'autre peu après son épouse à l'âge de 4 ans.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-waYLXfQ6Wdk/YDKpDv9IO3I/AAAAAAAADhI/uJPpKQWNoQYUcGV6BigwrtQW2BA5YDd6QCLcBGAsYHQ/s1549/challans%2Ble%2Bballon%2Bcadastre%2B1832%2Blouis%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="651" data-original-width="1549" height="226" src="https://1.bp.blogspot.com/-waYLXfQ6Wdk/YDKpDv9IO3I/AAAAAAAADhI/uJPpKQWNoQYUcGV6BigwrtQW2BA5YDd6QCLcBGAsYHQ/w540-h226/challans%2Ble%2Bballon%2Bcadastre%2B1832%2Blouis%2B46%2Bans.jpg" width="540" /></a></div><div><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><i><u><b>François POUVREAU</b> ~ sosa 56</u></i></div><div><blockquote><b>François</b> a 46 ans le 19 mai 1856, il est propriétaire cultivateur dans le village de Nessier de la commune de Benet. Il occupe avec sa famille la maison que sa femme, Françoise HILLAIRET, a hérité de ses parents quelques années avant le mariage du couple en 1838. Cette maison se compose d'une chambre basse avec grenier au-dessus, une écurie à côté avec grange à foin, d'une surface totale au sol de 70m², et sur le terrain séparé par le chemin un hangar, four et fournil, ces derniers bâtis depuis leur union. Les voisins proches sont : son frère et son épouse, qui n'est autre que la sœur de Françoise, mais aussi les cousins de Françoise dont François POUVREAU son homonyme ! Ce voisinage familial est lié au fait que le grand père maternel de son épouse fut l'un des deux membres fondateurs de cette partie sud du village à la fin du siècle précédent en venant défricher cette zone marécageuse de la commune de Benet. Le couple vit avec leur fils cadet Pierre 10 ans, et leur fille Marie 13 ans. Leur fils ainé François, 16 ans, est domestique de ferme dans la métairie d'Anzeau, non loin de là. <b>François</b> et son épouse possèdent (<i>héritages et achats</i>) plusieurs prés-marais, mottes et bois-marais périphériques à la maison. </blockquote></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-DitAr2quRYg/YDLHmoev5sI/AAAAAAAADhs/ysg4X0G06GYKHoafd3euFHqMX69EzQb1wCLcBGAsYHQ/s2048/IMG_20180601_145349.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="251" src="https://1.bp.blogspot.com/-DitAr2quRYg/YDLHmoev5sI/AAAAAAAADhs/ysg4X0G06GYKHoafd3euFHqMX69EzQb1wCLcBGAsYHQ/w335-h251/IMG_20180601_145349.jpg" width="335" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><b><br /></b></u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><b>Jean CAQUINEAU</b> ~ sosa 50</u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><br /></u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-bp7qPxjWQoA/YDPgN5Sd5HI/AAAAAAAADi4/kdhpVcOlCZIw3EuuQQSNHi5tjI-CBH4LQCLcBGAsYHQ/s289/CAQUINEAU%2BJean%2B1861.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="90" data-original-width="289" src="https://1.bp.blogspot.com/-bp7qPxjWQoA/YDPgN5Sd5HI/AAAAAAAADi4/kdhpVcOlCZIw3EuuQQSNHi5tjI-CBH4LQCLcBGAsYHQ/s0/CAQUINEAU%2BJean%2B1861.jpg" /></a></div></i></div><div><blockquote>Lors de ses 46 ans, le 3 juin 1856, <b>Jean</b>, usuellement prénommé Jacques en famille, est garde rivière dans le bourg de Damvix. Cet homme de 1 mètre 70, ancien forgeron et scieur de long de la commune de Liez, est entré dans l'administration des Ponts et Chaussées en septembre 1852, et obtient son poste actuel au 1er janvier 1854. Avec son épouse, Véronique MITTARD 33 ans, mariés depuis 12 ans, et leurs enfants, ils se sont donc installé en location dans ledit bourg de Damvix. Les enfants de <b>Jean</b> et Véronique sont à cette date anniversaire : Alexandrine 11 ans, Augustine 9 ans, Clément 7 ans et demi, Marie 5 ans et la petite dernière Françoise 5 mois et demi, la première née à Damvix. <b>Jean</b> n'est, à cet âge, propriétaire d'aucun bien immobilier, il s'est séparé des biens obtenus à la succession de ses parents.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-biK5LGcAD0Q/YDNxLK7OWrI/AAAAAAAADh4/L9pJSh-iZOYpgzQ2Z1VkTCnxSHmsbSu2gCLcBGAsYHQ/s1155/extrait%2Bcadastral%2Bbouchet%2Bbourg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="1155" height="170" src="https://1.bp.blogspot.com/-biK5LGcAD0Q/YDNxLK7OWrI/AAAAAAAADh4/L9pJSh-iZOYpgzQ2Z1VkTCnxSHmsbSu2gCLcBGAsYHQ/w383-h170/extrait%2Bcadastral%2Bbouchet%2Bbourg.jpg" width="383" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><i><u><b><br /></b></u></i></div><div style="text-align: center;"><i><u><b>Jacques GIRARDEAU</b> ~ sosa 58</u></i></div><div style="text-align: center;"><i><u><br /></u></i></div><div style="text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/--vQNZ3Tezpw/YDPgaS3oK0I/AAAAAAAADi8/aWpWVVuNtR8gR6pgP88U7hMQpDxPs3oVQCLcBGAsYHQ/s573/GIRARDEAU%2BJacques%2B1872.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="149" data-original-width="573" height="72" src="https://1.bp.blogspot.com/--vQNZ3Tezpw/YDPgaS3oK0I/AAAAAAAADi8/aWpWVVuNtR8gR6pgP88U7hMQpDxPs3oVQCLcBGAsYHQ/w276-h72/GIRARDEAU%2BJacques%2B1872.jpg" width="276" /></a></div></i></div><div><blockquote>Le 5 février 1870, <b>Jacques</b> a 46 ans, il mesure 1 mètre 68, et est propriétaire cultivateur sur la commune de Benet, Veuf depuis près de 4 ans de Louise REGNIER, <b>Jacques</b> vit dans sa maison qu'il a fait bâtir avec son épouse il y a environ 12 ans sur une parcelle acquise peu avant, près de la métairie que son beau père exploitait à l'époque, la métairie d'Anzeau. Cette maison, dite le Pré Paradis, se compose de deux chambres basses avec grenier au dessus. En plus des terres qu'il exploite, <b>Jacques</b> élève quelques brebis et agneaux, deux vaches, avec des génisses et des veaux. Au Pré Paradis, <b>Jacques</b> vit avec ses filles et ses enfants les plus jeunes : Françoise 18 ans, Marie 14 ans, Alphonse 12 ans et Alexandre près de 7 ans. Ses deux autres fils ainés sont domestique de ferme. <b>Jacques</b> a eu la peine de perdre son premier fils, Jacques, décédé en Algérie à l'âge de 22 ans au cours de l'année 1868 lors de son service militaire au 92ème régiment d'infanterie de ligne. Ses parents vivent toujours dans la maison natale de Jacques, à la Loge de Gorge Bataille, près du village de Nessier, à deux kilomètres du Pré Paradis.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-3innEtvCFic/YDN64Z4CSmI/AAAAAAAADiE/gpgZV_Pofzkxlf-fmdOgofA2b1ObZIWfgCLcBGAsYHQ/s1712/photo%2Ba%25C3%25A9rienne%2B1950%2Ble%2Bmeugne%2Bpr%25C3%25A9%2Bparadis%2Banzeau%2Bdetail4%2Bjacques%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="1712" height="181" src="https://1.bp.blogspot.com/-3innEtvCFic/YDN64Z4CSmI/AAAAAAAADiE/gpgZV_Pofzkxlf-fmdOgofA2b1ObZIWfgCLcBGAsYHQ/w442-h181/photo%2Ba%25C3%25A9rienne%2B1950%2Ble%2Bmeugne%2Bpr%25C3%25A9%2Bparadis%2Banzeau%2Bdetail4%2Bjacques%2B46%2Bans.jpg" width="442" /></a></div><p style="text-align: left;"><br /></p><div style="text-align: center;"><i><u><b>Pierre MAJOU</b> ~ sosa 52</u></i></div><div><blockquote><b>Pierre</b> a 46 ans le 11 février 1870, il est ouvrier maçon dans le village de la Vineuse de la commune du Simon La Vineuse. Veuf depuis près d'un an de Marie Rose GARNIER, il vit dans la maison de sa femme (<i>héritée de ses parents</i>), dite de la Crulière, dont il est l'usufruitier, jusqu'à la majorité de ses derniers enfants. <b>Pierre</b> a eu avec son épouse huit enfants dont trois morts en bas âge et leur fils aîné décédé à 21 ans deux jours après sa mère. A cette date anniversaire, <b>Pierre</b> habite avec ses filles Rose 16 ans et Ernestine 14 ans, et ses fils Henri 9 ans et Louis 6 ans. En plus de son activité professionnelle, <b>Pierre</b> exploite, au delà de son jardin mitoyen de sa maison, quelques terres et vignes dont il est propriétaire (<i>achats et héritages</i>). De plus, <b>Pierre</b> est propriétaire en nue propriété en indivis avec sa sœur, de la maison maternelle et de son verger sur le village de la Forêt, commune de la Réorthe, depuis une donation partage de 1861 contre rente viagère en nature (<i>argent, blé, vin, bois de chauffage</i>). Sa mère, Marie HILLEAU, veuve depuis 1862, âgée de 68 ans y vit donc rentière. </blockquote><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-mCgBssKlKaE/YDOMeZ12kXI/AAAAAAAADiQ/drxyyV9DPdQqijp4TmULXF6KFluqZ43AQCLcBGAsYHQ/s679/bourg%2Bla%2Bvineuse%2Bpierre%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="679" data-original-width="632" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-mCgBssKlKaE/YDOMeZ12kXI/AAAAAAAADiQ/drxyyV9DPdQqijp4TmULXF6KFluqZ43AQCLcBGAsYHQ/s320/bourg%2Bla%2Bvineuse%2Bpierre%2B46%2Bans.jpg" /></a></div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><b>Pierre LARIGNON</b> ~ sosa 54</u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><u><br /></u></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ND9-XmSrCEs/YDPg0fE-2qI/AAAAAAAADjI/hFwu-a5YjC0G6VwBk2dqMlw76p8451fWwCLcBGAsYHQ/s367/LARIGNON%2BPierre1832.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="111" data-original-width="367" height="83" src="https://1.bp.blogspot.com/-ND9-XmSrCEs/YDPg0fE-2qI/AAAAAAAADjI/hFwu-a5YjC0G6VwBk2dqMlw76p8451fWwCLcBGAsYHQ/w274-h83/LARIGNON%2BPierre1832.jpg" width="274" /></a></div></i></div><p></p><p></p><div><blockquote>Lors de ses 46 ans, le 8 octobre 1878, <b>Pierre</b>, est marchand de chevaux sur la commune de Liez. Cette activité professionnelle, qu'il partage avec ses six frères, a été développé depuis les années 1850. Marié depuis 1856 avec Marie Madeleine, fille naturelle, qu'il a connu lorsqu'elle fut servante chez le voisin de sa mère dans le village du Courtiou, village de ladite commune de Liez. Le couple, parents de neuf enfants, dont une seule décédée en bas âge, vivent en location dans une maison de la rue basse du bourg de Liez. A cette date anniversaire, seuls les derniers vivent avec eux : Eléonore 15 ans, Alexandrine 11 ans, Louis 9 ans, Frédéric 7 ans, Gustave 5 ans. Les trois aînés sont domestiques. La mère de <b>Pierre</b>, Louise CADET, âgée de 77 ans, veuve depuis 1852, vit dans sa maison du Courtiou (<i>don de son père en 1865</i>). <b>Pierre</b> n'est propriétaire d'aucun bien immobilier, sa mère et sa fratrie ayant déjà vendu tous les biens paternels dans les années qui ont suivi son décès.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-QKcOttHnlfk/YDPevLSzqhI/AAAAAAAADis/GPPxu_ZMOVkHeNVW9nN83R4SMF0AuLYXACLcBGAsYHQ/s1757/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bbourg%2Bpierre%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="520" data-original-width="1757" height="162" src="https://1.bp.blogspot.com/-QKcOttHnlfk/YDPevLSzqhI/AAAAAAAADis/GPPxu_ZMOVkHeNVW9nN83R4SMF0AuLYXACLcBGAsYHQ/w546-h162/extrait%2Bcadastral%2Ble%2Bbourg%2Bpierre%2B46%2Bans.jpg" width="546" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><i><u><b><br /></b></u></i></div><div style="text-align: center;"><i><u><b>Jean Louis ROYER</b> ~ sosa 62</u></i></div><div style="text-align: center;"><i><u><br /></u></i></div><div style="text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-qOysRKIIdlw/YDPhx9NYDxI/AAAAAAAADjU/KTp5xZ75ErwVzojBKik0_ywPAD_FIVHuwCLcBGAsYHQ/s344/Royer%2BJean%2B1885.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="80" data-original-width="344" height="57" src="https://1.bp.blogspot.com/-qOysRKIIdlw/YDPhx9NYDxI/AAAAAAAADjU/KTp5xZ75ErwVzojBKik0_ywPAD_FIVHuwCLcBGAsYHQ/w248-h57/Royer%2BJean%2B1885.jpg" width="248" /></a></div></i></div><div><blockquote>Le 7 février 1879, <b>Jean</b> a 46 ans, il mesure 1 mètre 58, et est propriétaire cultivateur sur la commune de Mervent. Marié en secondes noces depuis 1872 avec Marie GOIMARD, âgée de 41 ans, le couple vit dans la maison que <b>Jean</b> a fait bâtir peu avant sa première union en 1865 sur un terrain héritée de sa mère, dans le village de la Jamonière. D'ailleurs, Jean a fait quelques travaux sur sa maison suite à sa seconde union. De sa première épouse, Henriette BOUTIN, décédée en couches en mars 1871, <b>Jean</b> a deux filles, Eglantine 13 ans et Mélina 10 ans, qui vivent dans la maison avec leurs sœurs consanguines, Louise 5 ans et Germaine 20 mois, Honorine 14 ans et demi, fille naturelle de Marie, fait aussi partie de la famille recomposée. Outre le terrain sur lequel est construit sa maison et son pré mitoyen, <b>Jean</b> est propriétaire, en propre ou pour ses filles mineures, de nombreuses terres labourables et quelques prés. <b>Jean</b> possède aussi deux bœufs pour exploiter ses terres et une vache, ce cheptel se trouve dans l'écurie mitoyenne de la maison. <b>Jean</b> a toujours son père, Louis, âgé de 76 ans qui vit avec sa troisième épouse dans sa maison dans le village de la Chopinière à moins d'un kilomètre de la maison de <b>Jean</b>.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-5HrZ32lY8PE/YDP5-NKds3I/AAAAAAAADjg/F1qYw-inBBUpq4i5bHwy4zKanhWakSKRQCLcBGAsYHQ/s1324/cadastre%2Br%25C3%25A9nov%25C3%25A9%2Bla%2Bjamoni%25C3%25A8re%2Bgoupil%2Broyer%2Bdetail%2BJean%2B46%2Bans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="361" data-original-width="1324" height="153" src="https://1.bp.blogspot.com/-5HrZ32lY8PE/YDP5-NKds3I/AAAAAAAADjg/F1qYw-inBBUpq4i5bHwy4zKanhWakSKRQCLcBGAsYHQ/w562-h153/cadastre%2Br%25C3%25A9nov%25C3%25A9%2Bla%2Bjamoni%25C3%25A8re%2Bgoupil%2Broyer%2Bdetail%2BJean%2B46%2Bans.jpg" width="562" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><u>Note</u> : <i>les bourrines en photo ne sont que des images d'illustration et non les bourrines ancestrales disparues depuis fort longtemps...</i></div><div><i><br /></i><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><i>J'espère que cette incursion dans ma sixième génération au cours du 19ème siècle vous aura plu !</i></b></span></p></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-45361702667091598892020-08-24T10:36:00.000+02:002020-08-24T10:36:17.675+02:00Il y a 100 ans : Lucie, août 1920<p style="text-align: justify;">En ce début du mois d’août 1920, dans la famille <b>MARTIN</b>, du village de la porte de l’Ile de la commune vendéenne de Saint Pierre le Vieux, aux portes du marais poitevin, il y a effervescence. En effet, la fille aînée de la famille, <b>Lucie</b> âgée de 19 ans va épouser son fiancé, <b>Maurice LAURENT</b>, 24 ans, natif de ladite commune mais installé à Paris depuis peu comme employé des chemins de fer.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-7fVuiR6jSw4/X0F-_dbqEsI/AAAAAAAADZg/gSM1bkvuhDIsSzwDII4g16zps9tpITaaQCLcBGAsYHQ/s1024/porte%2Bde%2Bl%2527ile.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="703" data-original-width="1024" height="281" src="https://1.bp.blogspot.com/-7fVuiR6jSw4/X0F-_dbqEsI/AAAAAAAADZg/gSM1bkvuhDIsSzwDII4g16zps9tpITaaQCLcBGAsYHQ/w410-h281/porte%2Bde%2Bl%2527ile.jpg" width="410" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Les parents <b>MARTIN</b>, <b>Aristide</b> (1870-1947), charron de son état, et <b>Augustine</b> (1878-1943), et la fratrie de <b>Lucie</b>, <b>Laurence</b> 18 ans, <b>Suzanne</b> 8 ans, <b>Gilbert</b> 6 ans et <b>Raymond</b> bientôt 4 ans, sont heureux de cet événement familial. Tout le monde sait qu’après les noces, <b>Lucie</b> partira pour Paris et qu’ils ne la reverront pas de sitôt.</p><p style="text-align: justify;">Le 7, c’est le jour des noces, tout le monde profite une dernière fois de <b>Lucie</b> avant le départ prévu pour la capitale peu après.</p><p style="text-align: justify;">Le jeune couple prend le train à Niort pour rejoindre Paris. </p><p style="text-align: justify;">Là-bas, <b>Lucie</b> et <b>Maurice</b> s’installent dans le quartier des Batignolles au 43 de la rue de la Félicité dans le 17ème arrondissement (<i>aujourd’hui s’y trouve l’hôtel de la Félicité, était-ce déjà un hôtel à l’époque ?</i>).</p><p style="text-align: justify;">Mais le bonheur du jeune couple est de courte durée, <b>Lucie</b> tombe malade ou est victime d’un accident (<i>recherches à faire</i>) …</p><p style="text-align: justify;">Elle est hospitalisée à l’hôpital BEAUJON*, au 208 du Faubourg St Honoré dans le 8ème arrondissement, où elle meurt le 29 peu avant 23 heures … seulement 3 semaines après son mariage …</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-9BtLggLGS3M/X0F9A3lxs8I/AAAAAAAADZM/IT4JpusZ4oEmQmdLKt3wOKOREJaUMUe8wCLcBGAsYHQ/s1132/beaujon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1132" data-original-width="717" height="410" src="https://1.bp.blogspot.com/-9BtLggLGS3M/X0F9A3lxs8I/AAAAAAAADZM/IT4JpusZ4oEmQmdLKt3wOKOREJaUMUe8wCLcBGAsYHQ/w259-h410/beaujon.jpg" width="259" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-E4YWM0Zux1s/X0F9I4L1dgI/AAAAAAAADZQ/HwWv3_wJlSkOjwdIcMtd-Q1HkCpnaEsUQCLcBGAsYHQ/s1550/%252B%2Blucie%2B1920%2Bparis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="615" data-original-width="1550" src="https://1.bp.blogspot.com/-E4YWM0Zux1s/X0F9I4L1dgI/AAAAAAAADZQ/HwWv3_wJlSkOjwdIcMtd-Q1HkCpnaEsUQCLcBGAsYHQ/s640/%252B%2Blucie%2B1920%2Bparis.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;">Sans doute à la demande de la famille <b>MARTIN</b> et du fait de la situation professionnelle de <b>Maurice</b>, le jeune corps de <b>Lucie</b> est rapatrié dans sa commune natale pour y être inhumé dans le cimetière.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-is5K8y_8yuA/X0F8wwcvYcI/AAAAAAAADZE/Iy0L8kPkLi0KqgCE8h4XN5YzD4zc3TFhwCLcBGAsYHQ/s2048/tombe%2Bmartin%2Bst%2Bpierre%2Ble%2Bvieux.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1643" data-original-width="2048" height="262" src="https://1.bp.blogspot.com/-is5K8y_8yuA/X0F8wwcvYcI/AAAAAAAADZE/Iy0L8kPkLi0KqgCE8h4XN5YzD4zc3TFhwCLcBGAsYHQ/w328-h262/tombe%2Bmartin%2Bst%2Bpierre%2Ble%2Bvieux.jpg" width="328" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Trois ans plus tard <b>Maurice</b> se remarie, il devient chauffeur de bus et meurt à l’âge de 86 ans en 1982 dans le Val d’Oise.</p><p style="text-align: justify;"><b>Lucie</b> était la cousine germaine de mon arrière-grand-mère <b>Alexandrine MARTIN</b> (1885-1974).</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">*<i> Hospice et maison d'éducation construits en 1784 par Nicolas-Claude GIRARDIN pour le financier Nicolas BEAUJON (1718-1786). Dirigée par les sœurs de la Charité, il s'agissait à l'origine d'une institution destinée à recevoir 24 orphelins pauvres de la paroisse, mais dès 1795, elle accueille des malades et devient au début du XIXe siècle un hôpital dépendant de l'Assistance publique. Ce dernier est transféré dans de nouveaux bâtiments à Clichy-sur-Seine en 1935 en conservant le nom d'hôpital BEAUJON tandis que le bâtiment du Faubourg-St-Honoré est transformé en commissariat de police. Aujourd'hui, le bâtiment abrite également diverses activités culturelles de la mairie du 8ème arrondissement. D'un néoclassicisme austère, l'ensemble comprenait à l'origine quatre corps de bâtiments à trois niveaux autour d'une cour à laquelle on accédait par un portique voûté fermé par une grille.</i></p><div style="text-align: justify;"><br /></div>Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-9003389468930032892020-06-27T09:44:00.000+02:002020-06-27T15:57:51.368+02:00#Défi2706 - 100 mots pour une date<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, le 27 juin 2020, c'est le jour du premier <a href="https://salonvirtueldegenealogie.com/" target="_blank"><b>Salon Virtuel de la Généalogie</b></a>. De par cet événement, la communauté <a href="https://geneatech.fr/qui-sommes-nous/" target="_blank"><b>Généatech</b></a> a lancé le défi d'écrire en 100 mots autour de la date du 27 juin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ce défi, j'ai écris sur la vie d'une aïeule vendéenne, <b>Marie MARTINEAU</b>, un prénom et un nom plus que commun en terre vendéenne.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici donc 100 mots autour de <b>Marie MARTINEAU</b> :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<blockquote class="tr_bq" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: large;"><b>Marie</b> naît en août 1653 à Saint Hilaire de Riez. C’est là que toute sa vie va se dérouler.</span></i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: large;">Dernier enfant d’<b>Hilaire</b> et <b>Jacquette BONNIN</b>, elle compte dans sa fratrie une autre de mes ancêtres, sa sœur <b>Jeanne</b>, en âge d’être sa mère …</span></i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: large;">Mariée à l’âge de 17 ans avec <b>Gilles BABU</b>, un veuf qui a le double de son âge, elle lui donnera trois enfants avant d’être veuve.</span></i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: large;"><b>Marie</b> convole en secondes noces vers 1678 avec un autre veuf, <b>Etienne MOREAU</b>. </span><span style="font-size: large;">Elle lui donnera six enfants avant de mourir peu avant ses 41 ans, <b>le 27 juin 1694</b>.</span></i></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-uSVvChtpxSA/Xvb3g7fljiI/AAAAAAAADXw/xc1ufHFzxcYHYgDS3T1bmvAwmzXymAwPACLcBGAsYHQ/s1600/%252B%2Bmartineau%2Bmarie%2B1694%2Bst%2Bhil%2Bde%2Briez.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="800" height="195" src="https://1.bp.blogspot.com/-uSVvChtpxSA/Xvb3g7fljiI/AAAAAAAADXw/xc1ufHFzxcYHYgDS3T1bmvAwmzXymAwPACLcBGAsYHQ/s640/%252B%2Bmartineau%2Bmarie%2B1694%2Bst%2Bhil%2Bde%2Briez.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-79081049102218558282020-06-19T18:03:00.001+02:002020-06-19T18:03:57.461+02:00La Grande Guerre - impact familial - Louis DUPOND et Eulalie BIRON<div style="text-align: justify;">
<b><u>Foyer 2</u> : Louis DUPOND (1871-1942) & Eulalie BIRON (1874-1947) – Notre-Dame de Riez</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>(toutes les communes citées se situent en Vendée)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lors de la mobilisation générale, <b>Louis</b> 43 ans, ouvrier maçon et <b>Eulalie</b>, qui aura 40 ans dans quelques semaines, vivent dans leur bourrine de la Croix Blanche avec leurs deux dernières filles, <b>Florina</b> 11 ans et <b>Léonide</b> 9 ans, ma grand-mère. Leurs trois autres enfants <b>Emilie</b>, 15 ans, <b>Lucie</b> 14 ans et <b>Jérémie</b> 12 ans, sont déjà placés comme domestique de ferme. La mère de <b>Louis</b>, <b>Marie-Rose BURGAUD</b> 70 ans veuve depuis 2 ans, vit avec sa fille <b>Imelda</b>, mère célibataire d’un petit garçon. Ils vivent dans leur maison des Acacias sur ladite commune de Notre-Dame de Riez. Les parents d<b>'Eulalie</b> sont décédés respectivement en 1887 et 1892.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Louis</b> de par son arrêt du développement et donc de sa petite taille, 1.40m, n’a pas fait de service militaire et donc n’est pas mobilisé. Cet arrêt du développement est sans doute lié à une maladie génétique puisque de nombreux membres de sa famille sont de petite taille, son frère aîné <b>Alexandre</b> mesure 1.45m et son frère cadet <b>Toussaint</b> 1.48m. Son fils <b>Jérémie</b> et certains de ses neveux seront aussi de petite taille.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le couple ne voit, lors de la mobilisation générale, partir qu’un seul neveu, celui d’<b>Eulalie</b>, <b>François BARANGER</b> 33 ans de Saint Hilaire de Riez <i>(fils de François (1851-1901) et de Hortense BIRON (1857-1936))</i>. </div>
<div style="text-align: justify;">
Les mois suivants, le petit frère de ce dernier, <b>Pierre</b> 19 ans de Beauvoir sur Mer et un cousin germain de <b>Louis</b>, <b>Jérémie ELINEAU</b> 37 ans <i>(fils unique de Pierre (1850-1932) et de Mélanie BURGAUD (1854-1921))</i>, cantonnier de Saint Gilles sur Vie, partent pour le front. Ce dernier est l’unique neveu de <b>Marie-Rose</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le parrain de ma grand-mère <b>Léonide</b>, <b>Olivier GIRAUDET</b>, fils des anciens voisins de <b>Louis</b> et <b>Eulalie</b>, jeune homme de tout juste 22 ans, incorporé au service militaire depuis octobre 1913, est tué dès septembre 1914 dans la Somme, mais son décès n’est officiellement déclaré qu’en octobre 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-RZwAJJozZvk/Xus88a_W6WI/AAAAAAAADXI/4X-9qbjyp1QPJEt8Q_k-NhJzXg8TRK6pQCLcBGAsYHQ/s1600/fiche%2B14-18%2Bparrain%2Bde%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="632" data-original-width="409" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-RZwAJJozZvk/Xus88a_W6WI/AAAAAAAADXI/4X-9qbjyp1QPJEt8Q_k-NhJzXg8TRK6pQCLcBGAsYHQ/s320/fiche%2B14-18%2Bparrain%2Bde%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9.jpg" width="207" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1915, en février, un autre neveu d’<b>Eulalie</b> est mobilisé, <b>Auguste MILCENT</b> 26 ans de Nieul le Dolent <i>(fils de Félix (1864-1935) et de Angèle BIRON (1864-1925))</i>. Ce dernier meurt seulement quelques jours plus tard de maladie à l’hôpital de Fontenay le Comte sans être aller sur le front, son corps est rapatrié et inhumé à Nieul le Dolent à la demande de sa veuve, <b>Alphonsine CHEVOLEAU</b> (1892-1959), elle restera veuve le reste de sa vie. En mars, c’est le frère de <b>Louis</b>, <b>Toussaint</b> âgé de 39 ans de Notre Dame de Riez qui est mobilisé. Il sera le dernier proche du couple à partir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette même année, en octobre, le cousin <b>Jérémie ELINEAU</b> est reformé. Il décédera chez lui à Coëx en février 1918 de la tuberculose, ses enfants seront adoptés par la nation et sa veuve viendra s'installer chez ses beaux-parents à Saint Maixent sur Vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Toussaint</b> quant à lui, après être passé plusieurs fois devant des commissions de réforme pour maladie, finit par être détaché agricole au printemps 1917 et rentre dans son foyer à Notre-Dame de Riez.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En novembre 1917, <b>Imelda</b>, la jeune sœur de <b>Louis</b>, âgée de 33 ans épouse à Notre-Dame de Riez un jeune permissionnaire du 29ème Régiment d’Infanterie, <b>Louis BONHOMMEAU</b>, âgé de 26 ans.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-_LmEKTTCLXA/Xus8jTaMHRI/AAAAAAAADXA/5okB2TYMKggPcDd8PRnYxEOd11lF-wX0gCLcBGAsYHQ/s1600/Bonhommeau%2BLouis%2BII%2Bremini.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="434" data-original-width="346" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-_LmEKTTCLXA/Xus8jTaMHRI/AAAAAAAADXA/5okB2TYMKggPcDd8PRnYxEOd11lF-wX0gCLcBGAsYHQ/s200/Bonhommeau%2BLouis%2BII%2Bremini.jpg" width="159" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Louis BONHOMMEAU (1891-1929)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La guerre se termine enfin en novembre 1918. Les neveux <b>BARANGER</b> rentrent après avoir été malades et blessés, <b>François</b> en mars 1919 et <b>Pierre</b> en septembre. De même, <b>Louis BONHOMMEAU</b> ne rentre qu’en août 1919.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Durant la grande guerre, ma grand-mère <b>Léonide</b> a été placée comme domestique de ferme chez les parents de son parrain Mort pour la France, <b>Auguste</b> (1858-1928) et <b>Esther JOLY</b> (1862-1935).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-RtJzR8w_Bao/Xus9chPb1aI/AAAAAAAADXQ/wgC5Ed3unEMfdyzHjboGgC7yuTdySyQ5wCLcBGAsYHQ/s1600/IMG_20130521_011046.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1440" data-original-width="917" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-RtJzR8w_Bao/Xus9chPb1aI/AAAAAAAADXQ/wgC5Ed3unEMfdyzHjboGgC7yuTdySyQ5wCLcBGAsYHQ/s320/IMG_20130521_011046.jpg" width="203" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Léonide DUPOND (1905-2004) vers 1922</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div>
Les apparentés mobilisés de ce foyer (en comptant les alliés unis après la guerre) ne représentent seulement que 6.5% de la totalité des mobilisés de ma généalogie.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<u>Note</u> : vous pouvez retrouver tous les mobilisés de ma généalogie dans ces deux articles : </div>
<div>
<ul>
<li><a href="http://pontoizeaufred.free.fr/site/Mobilisation%20g%E9n%E9rale%201914.html" target="_blank">la mobilisation générale</a></li>
<li><a href="http://pontoizeaufred.free.fr/site/Mobilis%E9s%20de%20la%20Grande%20Guerre.html" target="_blank">collatéraux mobilisés durant la grande guerre</a></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/06/la-grande-guerre-impact-familial-jean.html" target="_blank"><i>précédemment < foyer 1 : Jean PONTOIZEAU (1865-1940) et Joséphine RAFFIN (1865-1938)</i></a></div>
<div>
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: right;">
<i>A suivre > foyer 3 : Augustin BOUCHET (1882-1957) et Marie MAJOU (1889-1962)</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: right;">
<i><br /></i></div>
</div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-46469578394759100782020-06-16T09:07:00.002+02:002022-04-15T10:32:45.760+02:00La Grande Guerre - impact familial - Jean PONTOIZEAU et Joséphine RAFFIN<div style="text-align: justify;">
Avant de lire la suite, et si vous ne l'avez pas encore fait, je vous invite à la lecture de <b><a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/06/la-grande-guerre-impact-familial.html" target="_blank">l'introduction</a></b> de cette série de billets.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<h3>
<u>Foyer 1</u> : <b>Jean PONTOIZEAU</b> (1865-1940) &<b> Joséphine RAFFIN</b> (1865-1938) - Commequiers</h3>
<i>(toutes les communes citées sont en Vendée)</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En août 1914, mes arrières grands parents <b>Jean PONTOIZEAU</b> et <b>Joséphine RAFFIN</b>, sont à quelques jours, semaines, de leurs 49 ans. Leurs parents sont déjà décédés, ceux de <b>Jean</b> :<b> Baptiste</b> et <b>Rose MARTINEAU</b> depuis le début des années 1880, ceux de <b>Joséphine</b> : <b>Joseph</b>, depuis le début de l'année 1913, et <b>Eléonore GUERINEAU</b> depuis de nombreuses années, au printemps 1871. De par son âge, <b>Jean</b> n’est pas concerné par la mobilisation générale du 2 août. Ils vivent alors en location dans une petite maison sise au lieu-dit les Barres ferrées (<i>cette habitation n'existe plus depuis de nombreuses années</i>) proche du moulin neuf de la commune de Commequiers. Le couple pauvre vit chichement de journées et a encore la charge de leur dernière fille <b>Marie</b> âgée de 10 ans. Leur fils aîné, mon grand-père, <b>Marcel</b> âgé de 13 ans est déjà domestique de ferme dans les alentours (<i>je ne connais pas le lieu exact, ni le nom de son patron</i>). Le fils de <b>Joséphine</b>, issu d'une première union, <b>Frédéric NORMAND</b>, âgé de 24 ans, n'est pas mobilisable de par sa petite taille et de sa myopie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Du point de vue purement professionnel, <b>Jean</b> et <b>Joséphine</b> ont peut-être pu se réjouir du départ de nombreux hommes de leur commune et des environs. En effet, cela leur permet d’augmenter les possibilités de travail, mais cela n’est que mon point de vue actuel, cent ans plus tard !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Même si leur foyer n’est aucunement impacté par la mobilisation générale, il en n’est pas de même pour leur environnement familial.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Jean</b>, entre la mobilisation générale et la fin de l’année 1914, voit partir au front :</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">un neveu, <b>Henri BRISSON</b> 20 ans de Challans <i>(fils de Pierre (1861-1943) et de Marie-Rose PONTOIZEAU (1862-1926))</i>,</li>
<li style="text-align: justify;">Deux neveux par alliance :</li>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><b> Pierre MOREAU </b>27 ans aussi de Challans (<i>époux depuis juin 1913 de Marie-Louise BRISSON (1887-1962</i>)), beau-frère du précédent,</li>
<li style="text-align: justify;">et <b>Jean-Louis PONTOIZEAU</b> 31 ans de Notre Dame de Riez <i>(époux depuis 1908 de Clémence PONTOIZEAU (1888-1964) et gendre de Auguste (1861-1915) et Clémence PEROCHEAU (1867-1920))</i>,</li>
</ul>
<li style="text-align: justify;">Et un cousin germain,<b> Jean PEIGNE</b> 40 ans de Challans <i>(fils de Louis (1832-1900) et de Marie-Rose PONTOIZEAU (1838-1914), cette dernière étant décédée fin août 1914 !)</i>.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Son épouse <b>Joséphine</b>, quant à elle, est touchée de façon plus proche. Sur la même période, elle voit partir :</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">son frère consanguin, <b>Joseph RAFFIN</b> 31 ans de Commequiers,</li>
<li style="text-align: justify;">son beau-frère, <b>Jean-Marie BARREAU</b> 36 ans de Saint Maixent sur Vie <i>(époux depuis 1902 de Marguerite RAFFIN (1881-1943))</i>, </li>
<li style="text-align: justify;">et un cousin germain, <b>Jean-Louis GUERINEAU</b> 35 ans de Saint Hilaire de Riez <i>(fils de Pierre (1833-1912) et de Marie MORINEAU (1842-1916))</i>.</li>
</ul>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Puis durant l’année 1915, <b>Jean</b> apprend le départ de 8 de ses plus jeunes cousins germains, ayant, tout de même, tous plus de 35 ans, ainsi qu’un autre neveu par alliance, <b>Alexandre DUPE</b> âgé de 36 ans de Saint Christophe du Ligneron <i>(époux depuis janvier 1914 d'Aurélie PONTOIZEAU et gendre de Jean-Louis (1857-1928))</i>. Alors qu’un autre beau-frère de <b>Joséphine</b>, <b>Henri RAFFIN</b> 41 ans de Commequiers <i>(époux depuis 1905 de Marie-Louise RAFFIN (1879-1971)</i>, est mobilisé au printemps de ladite année.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par la suite, aucun autre membre de leur parenté ne sera mobilisé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1917, deux membres des familles de <b>Jean</b> et <b>Joséphine</b> sont réformés car atteint de maladies incurables :</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><b>Alexandre DUPE</b>, le neveu par alliance de <b>Jean</b>, est réformé en mars pour « <i>asthme et hypertrophie cardiaque </i>», il décédera en mars 1919 chez lui à Saint-Christophe du Ligneron à l'âge de 40 ans.</li>
<li style="text-align: justify;"><b>Henri RAFFIN</b>, le beau-frère de <b>Joséphine</b>, réformé en juin, décédera en décembre 1920 de la tuberculose à la Tonnelle de Commequiers, il était alors âgé de 46 ans. Ses enfants avaient été adoptés par la nation dès juillet 1919.</li>
</ul>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-y851Mfg8g8s/XuIiJNE7MKI/AAAAAAAADWU/GpMnDlg_YV4dIBKkJxBEqQzwd7pLL3VbwCLcBGAsYHQ/s1600/RAFFIN%2BHenri%2B14-18.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1059" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-y851Mfg8g8s/XuIiJNE7MKI/AAAAAAAADWU/GpMnDlg_YV4dIBKkJxBEqQzwd7pLL3VbwCLcBGAsYHQ/s320/RAFFIN%2BHenri%2B14-18.jpg" width="210" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henri RAFFIN (1874-1920)</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<span style="text-align: justify;">La guerre terminée, tous les autres membres des familles de </span><b style="text-align: justify;">Jean</b><span style="text-align: justify;"> et </span><b style="text-align: justify;">Joséphine</b><span style="text-align: justify;"> sont rentrés, certains blessés.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quant au frère de <b>Joséphine</b>, <b>Joseph RAFFIN</b>, après avoir été prisonnier quelques mois à Hameln en Basse-Saxe, est rapatrié en janvier 1919 et rentre à Commequiers en mars.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-vkj11Vvd2tI/XuIie-9HGBI/AAAAAAAADWY/8735jGmiyVkgDEjnFdfavnmQFXX4QI87wCLcBGAsYHQ/s1600/Joseph%2BRaffin%2Bremini.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1380" data-original-width="924" height="200" src="https://1.bp.blogspot.com/-vkj11Vvd2tI/XuIie-9HGBI/AAAAAAAADWY/8735jGmiyVkgDEjnFdfavnmQFXX4QI87wCLcBGAsYHQ/s200/Joseph%2BRaffin%2Bremini.jpg" width="133" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Joseph RAFFIN âgé (1883-1962)</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le neveu de <b>Jean</b>, <b>Henri BRISSON</b>, aussi prisonnier en Allemagne durant les derniers mois de la guerre, est rapatrié pareillement en janvier 1919 mais ne sera démobilisé qu’en septembre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mon grand-père <b>Marcel</b> qui eut 18 ans quelques jours après l’armistice du 11 novembre 1918, échappa de peu à la mobilisation …</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Marcel</b> a vécu ses premières années professionnelles durant la grande guerre, il a dû travailler durement pour compenser la rareté de la main d’œuvre agricole.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il part en octobre 1920 au service militaire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-otFqXgmKjw8/XuIi5KHB0HI/AAAAAAAADWg/wsqldVB_m6QVASRW0fPmaDBXxYwvlSgMwCLcBGAsYHQ/s1600/Pontoizeau%2BMarcel%2Bmilitaire.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1138" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-otFqXgmKjw8/XuIi5KHB0HI/AAAAAAAADWg/wsqldVB_m6QVASRW0fPmaDBXxYwvlSgMwCLcBGAsYHQ/s320/Pontoizeau%2BMarcel%2Bmilitaire.JPG" width="227" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marcel PONTOIZEAU (1900-1971) pendant son service militaire</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les apparentés mobilisés de ce foyer ne représentent que 17% de la totalité des mobilisés de ma généalogie.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Note</u> : vous pouvez retrouver tous les mobilisés de ma généalogie dans ces deux articles : </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li><a href="http://pontoizeau.frederic.free.fr/Mobilisation%20g%E9n%E9rale%201914.html" target="_blank">la mobilisation générale</a></li>
<li><a href="http://pontoizeau.frederic.free.fr/Mobilis%E9s%20de%20la%20Grande%20Guerre.html" target="_blank">collatéraux mobilisés durant la grande guerre</a></li>
</ul>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<i><a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/06/la-grande-guerre-impact-familial-louis.html" target="_blank">A suivre > foyer 2 : Louis DUPOND (1871-1942) & Eulalie BIRON (1874-1947)</a></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-50559369400953370452020-06-11T08:53:00.001+02:002020-06-16T09:23:39.850+02:00La Grande Guerre - impact familial - introduction<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
De par mes origines vendéennes et deux-sévriennes, la grande guerre n'eut pas d'impact géographique sur le territoire ancestral, contrairement aux départements du nord et de l'est de la France. Mais comme dans toutes les familles, l'impact fut plutôt lié au départ des mobilisés. Ces derniers, âgés de 18 à 45 ans, ont quittés leur foyer, leurs parents pour les plus jeunes, leur femme et leurs enfants pour les plus âgés. Certains ne sont jamais revenus, d'autres reviennent blessés ou malades, et marqués à jamais.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-hk_MgDZsuX8/XuHSQX3c3HI/AAAAAAAADWI/dZhSeusREcYqJ4wIJ2M0E1x6X0LXVLOIgCLcBGAsYHQ/s1600/mobilisation%2B1914.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="389" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-hk_MgDZsuX8/XuHSQX3c3HI/AAAAAAAADWI/dZhSeusREcYqJ4wIJ2M0E1x6X0LXVLOIgCLcBGAsYHQ/s320/mobilisation%2B1914.jpg" width="259" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Mes billets à venir, au nombre de quatre (<i>voir plus bas</i>), vont me permettre une analyse familiale sur l’impact de la grande guerre sur mes ancêtres vivants alors. Cette analyse va se baser sur les foyers ancestraux à la veille de la mobilisation d’août 1914, le vécu de ces foyers durant le conflit, et enfin au retour de la guerre au printemps 1919.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Au-delà des foyers ancestraux, j’évoquerais l’impact familial plus largement. En effet, je n’oublie pas que la mobilisation large dépeupla les contrées ancestrales et désorganisa la vie quotidienne et saisonnière de mes ancêtres.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
Le point de départ de cette analyse sera les quatre foyers composés par mes arrières grands-parents, en adéquation avec leurs parents, voir grands-parents pour le dernier foyer. Point de départ qui m’a déjà servi à l’analyse statistique de « <a href="https://ponfred.blogspot.com/2015/12/statistiques-sur-mes-poilus-de-la.html" target="_blank"><b>mes poilus</b></a> » lors d’un précédent billet. Ces poilus, « mes » poilus, les combattants de la grande guerre de ma famille (<i>ancêtres, frères, beaux-frères ou cousins …</i>) sont au nombre d'un peu plus d’une centaine. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<a href="https://ponfred.blogspot.com/2020/06/la-grande-guerre-impact-familial-jean.html" target="_blank"><i><b>A suivre > foyer 1 : Jean PONTOIZEAU (1865-1940) et </b></i><i><b>Joséphine RAFFIN</b></i><i><b> (1865-1938)</b></i></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-32553013414144167712020-04-08T11:20:00.002+02:002020-04-08T12:09:31.711+02:00Fin de vie d'une nonagénaire<div style="text-align: justify;">
Jusqu’au décès de ma grand-mère paternelle, <b><i>Léonide DUPOND</i></b> veuve <b><i>PONTOIZEAU</i></b>, en juillet 2004 à l’âge de 99 ans, sa propre grand-mère paternelle, <b><i>Marie-Rose BURGAUD</i></b> veuve <b><i>DUPOND</i></b>, était l’aïeule de mon ascendance à avoir vécu le plus longtemps. En effet, <b><i>Marie-Rose</i></b> est décédée dans sa 96ème année en 1939.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Ce billet relate la fin de vie de <b><i>Marie-Rose</i></b>.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Zx-ulHqXqZs/Xo0DzyC8KqI/AAAAAAAADSw/RGYPXZ2FSTAm5xprBL3HD8AxZH8-J0YyQCLcBGAsYHQ/s1600/Burgaud%2BMarie-Rose%2B-%2B2%2Bremini.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1081" data-original-width="957" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-Zx-ulHqXqZs/Xo0DzyC8KqI/AAAAAAAADSw/RGYPXZ2FSTAm5xprBL3HD8AxZH8-J0YyQCLcBGAsYHQ/s320/Burgaud%2BMarie-Rose%2B-%2B2%2Bremini.jpg" width="281" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Marie-Rose dans les années 1930 - archives familiales - </i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
1936</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Marie-Rose</i></b>, 92 ans, vit depuis quelques temps chez son fils aîné Alexandre, 68 ans ancien maçon, et son épouse Marie-Rose MOREAU, 57 ans, dans leur maison du village dit du Moulin Rouge, sur la commune de Notre Dame de Riez en Vendée. Mère et fils font partie de la liste des « <i>vieillards, infirmes et incurables</i> » (<i>loi du 14 juillet 1905</i>) assistés par la municipalité via le bureau de bienfaisance. <b><i>Marie-Rose</i></b> est entré dans ladite liste dès 1913 suite à son veuvage et sur décision du conseil municipal du 16 février, et son fils plus récemment. Cette assistance consiste en une pension mensuelle, <b><i>Marie-Rose</i></b> la touche à taux plein, soit 50 francs (<i>37,83 euros d’aujourd’hui</i>), Alexandre quant à lui ne perçoit que 30 francs.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-1rC7tAsBDZA/Xo0CHaWIZUI/AAAAAAAADSc/JUncr3pCP08FGTph-Angw7uXodD7yMfMACLcBGAsYHQ/s1600/recens%2Bmoulin%2Brouge%2Bdupond%2B1936.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="254" data-original-width="1557" height="104" src="https://1.bp.blogspot.com/-1rC7tAsBDZA/Xo0CHaWIZUI/AAAAAAAADSc/JUncr3pCP08FGTph-Angw7uXodD7yMfMACLcBGAsYHQ/s640/recens%2Bmoulin%2Brouge%2Bdupond%2B1936.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><u><i>Source</i></u> <i>: Recensement de population de Notre Dame de Riez - 1936 - </i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
1938</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alexandre qui a eu 70 ans en avril, est tombé malade, et le 9 octobre, il fait une demande à la municipalité pour avoir « <i>l’assistance médicale gratuite</i> » (<i>loi du 15 juillet 1893</i>) afin d’avoir accès aux soins que nécessite sa maladie, une « prostatite ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-L4pln8VXq_A/Xo0KcE_wt_I/AAAAAAAADTI/1omogXR7-BwT0E0GEypaJS6C-bsWEaxugCLcBGAsYHQ/s1600/Dupond%2BAlexandre%2Bfils%2BAM%2BCM%2B1939.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="337" data-original-width="810" height="166" src="https://1.bp.blogspot.com/-L4pln8VXq_A/Xo0KcE_wt_I/AAAAAAAADTI/1omogXR7-BwT0E0GEypaJS6C-bsWEaxugCLcBGAsYHQ/s400/Dupond%2BAlexandre%2Bfils%2BAM%2BCM%2B1939.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;"><u>source</u> : Délibérations conseil municipal de Notre-Dame de Riez</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malheureusement, Alexandre meurt le 15 décembre avant que le conseil municipal n’ai pu se prononcer sur sa demande. Mais lors de la session dudit conseil le 22, l’accord est donné pour cette aide, je suppose donc que les frais médicaux furent pris en charge.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Marie-Rose</i></b> alors âgé de 95 ans (<i>une semaine avant le décès de son fils</i>), sans doute déjà très affaiblie par son grand âge, doit affronter un deuil bien particulier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dès lors, elle quitte la maison de son fils, pour s’installer dans son ancien domicile, la maison que son mari avait fait bâtir en 1895, sise au lieu dit les Acacias, quartier du fief du Moulin, à quelques centaines de mètres du Moulin rouge, le long de la voie ferrée. <b><i>Marie-Rose</i></b> est prise en charge par son petit-fils Emile BONHOMMEAU, menuisier, et sa jeune épouse Angélina BARBREAU, âgés respectivement de 31 et 27 ans, parent d’une petite Emilienne de 10 ans. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-X3O1nvq_uYU/Xo0FgN7-Q-I/AAAAAAAADS8/F7YdF26RP-A1xay4uhT6jE2RpzggzjjwwCLcBGAsYHQ/s1600/Maison%2BLes%2BAcacias%2BN-D%2Bde%2BRiez.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1075" data-original-width="1600" height="267" src="https://1.bp.blogspot.com/-X3O1nvq_uYU/Xo0FgN7-Q-I/AAAAAAAADS8/F7YdF26RP-A1xay4uhT6jE2RpzggzjjwwCLcBGAsYHQ/s320/Maison%2BLes%2BAcacias%2BN-D%2Bde%2BRiez.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Maison des Acacias à la fin des années 1990 - photo personnelle - </i></td></tr>
</tbody></table>
<h2 style="text-align: justify;">
1939</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Emile devant l’état de sa grand-mère fait, tout d’abord le 17 janvier, une demande d’assistance médicale gratuite pour des soins à domicile. Puis, après une visite de Dr POTEL le 28, sans doute alors que l'état de son aïeule s’aggrave, une nouvelle demande est faite le lendemain cette fois-ci pour une majoration spéciale de son assistance aux vieillards. Cette seconde demande, accompagnée du certificat médical, notifie une paraplégie nécessitant un alitement continuel et l’aide d’une tierce personne pour les soins, et les revenus de <b><i>Marie-Rose, </i></b>n’étant que d’un montant total de 90 francs, incluant son assistance mensuelle de 50 francs, ne peuvent suffire aux soins nécessaires. Le conseil municipal dans sa session du 26 février donne un avis favorable aux deux demandes d’Emile.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-afaNO_V9LMA/Xoz_vxGA0jI/AAAAAAAADSI/473JiDxKpBctLLyh61eo66FU3YEfuq8eACLcBGAsYHQ/s1600/Burgaud%2BMarie%2BRose%2BAV%2BCM%2B1939%2Bd%25C3%25A9tail.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="671" data-original-width="1044" height="256" src="https://1.bp.blogspot.com/-afaNO_V9LMA/Xoz_vxGA0jI/AAAAAAAADSI/473JiDxKpBctLLyh61eo66FU3YEfuq8eACLcBGAsYHQ/s400/Burgaud%2BMarie%2BRose%2BAV%2BCM%2B1939%2Bd%25C3%25A9tail.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><u>source</u> : Délibérations conseil municipal de Notre-Dame de Riez</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De mémoire familiale, <i><b>Marie-Rose</b></i> était surnommée « <i>mémé Seigneur </i>» de par sa piété religieuse. Ses prières journalières devaient l’aider à supporter son grand âge et son handicap. Surtout que la vie ne l’épargne pas pour autant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En effet, sur cette même période, elle apprend que son autre fils, <b><i>Louis</i></b>, mon arrière-grand-père, âgé de 68 ans, vivant tout près, dans sa bourrine de la Croix Blanche, vient d’être hospitalisé en urgences à l’hôpital départemental de la Roche sur Yon (<i>à environ 42 kilomètres</i>) pour « <i>une maladie cérébrale</i> », vraisemblablement un accident vasculaire cérébral. Son épouse <b><i>Eulalie BIRON</i></b>, fait aussitôt une demande à la municipalité, le 23 février, d’une assistance médicale gratuite pour son époux, déjà sur la liste des vieillards assistés depuis 1931, pour les frais engendrés par cette hospitalisation.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-vab2n3aHPo0/Xo0AP5aeLzI/AAAAAAAADSQ/d1uVfnZyi38kkiV0PGojZiRzLCKNVIWkACLcBGAsYHQ/s1600/Dupond%2BLouis%2BAM%2BCM%2B1939%2Bd%25C3%25A9tail.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="834" height="170" src="https://1.bp.blogspot.com/-vab2n3aHPo0/Xo0AP5aeLzI/AAAAAAAADSQ/d1uVfnZyi38kkiV0PGojZiRzLCKNVIWkACLcBGAsYHQ/s400/Dupond%2BLouis%2BAM%2BCM%2B1939%2Bd%25C3%25A9tail.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;"><u>source</u> : Délibérations conseil municipal de Notre-Dame de Riez</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><br /></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Marie-Rose</i></b>, après toutes ces épreuves et souffrances en fin de vie, s’éteint au cœur du printemps, le 30 mai en fin d'après midi.</div>
<div style="text-align: justify;">
Elle est inhumée près de son mari et très proche de son fils.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Louis </i></b>les rejoint en 1942, suivi en 1943 par Marie, une des filles de <b><i>Marie-Rose</i></b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aujourd’hui, dans le petit cimetière de Notre Dame de Riez, ils sont tous proches, <b><i>Marie-Rose</i></b> et ses enfants, petits-enfants et même son arrière-petite-fille Emilienne depuis juin dernier …</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-79728475238777675632020-03-09T09:39:00.000+01:002020-03-09T09:39:27.422+01:00Objet ancestral et empreinte visuelle<div style="text-align: justify;">
Pour le <b><a href="https://la-gazette-des-ancetres.fr/geneathemes-reveillez-genealogie/" target="_blank">généathème</a> </b>de mars, <b>Sophie BOUDAREL</b> nous propose de parler de l'histoire et de la transmission d'un objet de famille.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai assez rapidement pensé à un modeste meuble que beaucoup d'entre vous ont déjà vu sans s'en rendre compte. En effet, ce meuble est un buffet sur lequel est exposé quelques photos de famille et cet ensemble est l'empreinte visuelle de "<b>De Moi à la Généalogie</b>" via mon bandeau de blog, de ma page généalogique Facebook et de mon profil Twitter.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Tw__w1S9u-8/XmVk1fCP3cI/AAAAAAAADQo/jYVtSCJdwD8UGEVntEkF4UQcEuACh8YQQCLcBGAsYHQ/s1600/photo%2Bblog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="817" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-Tw__w1S9u-8/XmVk1fCP3cI/AAAAAAAADQo/jYVtSCJdwD8UGEVntEkF4UQcEuACh8YQQCLcBGAsYHQ/s320/photo%2Bblog.jpg" width="320"></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Histoire de ce buffet</h3>
<div style="text-align: justify;">
Ce meuble est l'un des cadeaux de mariage de mes grands parents paternels, <b>Marcel </b>(1900-1971) et <b>Léonide </b>(1905-2004), unis en mai 1923 sur la commune natale de la mariée, Notre-Dame de Riez en Vendée. </div>
<div style="text-align: justify;">
De qui est venu ce présent ? si je l'ai su, aujourd'hui je serais incapable de vous le dire malheureusement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce meuble se compose de deux parties : </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li>partie haute, un petit vaisselier,</li>
<li>partie basse, un buffet à deux portes et deux tiroirs.</li>
</ul>
<br>
<div style="text-align: justify;">
Toute leur vie, mes grands parents ont gardés ce meuble. Au gré de leurs nombreux déménagements, dont le premier, le départ de leur Vendée natale à l’automne 1927 pour la Charente, avec l’espoir d’une vie meilleure.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans mon enfance, j’ai toujours connu ce meuble au même endroit de la pièce de vie de ma grand-mère <b>Léonide </b>(<i>mon grand-père étant décédé avant ma naissance</i>). </div>
<div style="text-align: justify;">
A l’époque, sur ce meuble se trouvait, entre autre, la boite métallique de couture de ma grand-mère, un poste de radio des années 60 et un moulin à café Peugeot. Sur le vaisselier, un petit chalet en bois, avec un thermomètre et un baromètre, qui voit sortir un homme ou une femme selon la météo, mais aussi un Christ sur sa croix, cette dernière parée d’un chapelet.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-Bcy8IagEzlY/XmVlAkC_y8I/AAAAAAAADQs/8r4zfHa60RkWdpI4yi7xgIAP_6Ewp49HgCLcBGAsYHQ/s1600/buffet%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="543" data-original-width="550" height="315" src="https://1.bp.blogspot.com/-Bcy8IagEzlY/XmVlAkC_y8I/AAAAAAAADQs/8r4zfHa60RkWdpI4yi7xgIAP_6Ewp49HgCLcBGAsYHQ/s320/buffet%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i> Le buffet chez ma grand-mère en mars 2004 lors son 99ème et dernier anniversaire.</i></td></tr>
</tbody></table>
<h3 style="text-align: justify;">
Transmission</h3>
<div style="text-align: justify;">
Dans mon adolescence, ma grand-mère (<i>nous avions 70 ans d'écart</i>) me déclara vouloir me léguer la plus grande partie de ses meubles, puisque mes six sœurs aînées avaient déjà été "dotées".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
De nombreuses années plus tard, après le décès de ma grand-mère, j'ai récupéré ce meuble et me décida à ne me servir que de la partie basse, le buffet, et de lui redonner un coup de jeune. Ma grand-mère le cirait régulièrement mais sans jamais le poncer, ce qui avait fini par lui donner une teinte très foncée. Après un nettoyage, un ponçage et un petit coup de cire de protection, il était prêt à vivre encore de nombreuses années chez moi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/--nCYcVmhZFU/XmVnhp49TTI/AAAAAAAADRI/xQv3Q5SUR8InDM8NwCSRbuXHP0HQLSqMwCLcBGAsYHQ/s1600/buffet%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9%2B2020.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1193" data-original-width="1077" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/--nCYcVmhZFU/XmVnhp49TTI/AAAAAAAADRI/xQv3Q5SUR8InDM8NwCSRbuXHP0HQLSqMwCLcBGAsYHQ/s320/buffet%2Bm%25C3%25A9m%25C3%25A9%2B2020.jpg" width="288"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
De par son histoire, il était l'objet idéal pour me servir de support d'exposition de portraits et photos de famille, et surtout être partie prégnante de l'empreinte visuelle de ma passion.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Objets en vrac</h3>
<div style="text-align: justify;">
Je viens de vous parler de cet objet de famille mais j'ai aussi récupéré au fil des années divers autres objets, des plus petits, dont la montre à gousset et l'alliance de mon grand-père paternel dont j'ai déjà parlé sur Twitter lors du #Généalogie30 de juin 2018.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-HT1G6sG72xk/XmVdZF_LKGI/AAAAAAAADP4/xvPMlXv7GvA1-n4RCna7GP7PoY7NLPkpACLcBGAsYHQ/s1600/montre%2Balliance.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="739" data-original-width="445" height="400" src="https://1.bp.blogspot.com/-HT1G6sG72xk/XmVdZF_LKGI/AAAAAAAADP4/xvPMlXv7GvA1-n4RCna7GP7PoY7NLPkpACLcBGAsYHQ/s400/montre%2Balliance.jpg" width="240"></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
Des objets plus volumineux et encombrants, même lourds, comme le <a href="https://fermebio86.com/2018/02/21/aujourdhui-vannage-du-grain-avec-le-vieux-tarare/" target="_blank">moulin à venter</a> de mon grand-oncle maternel, <b>Armand BOUCHET </b>(1910-1991) récupéré quelques années après sa disparition, ou encore le pressoir à raisins de mon père, récupéré en 2016 après son décès. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YzpB03B6hag/XmVdy7PwPRI/AAAAAAAADQI/_-cBYzF8pl4ULCMm2VB6I2wL2YFKraLVQCEwYBhgL/s1600/moulin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-YzpB03B6hag/XmVdy7PwPRI/AAAAAAAADQI/_-cBYzF8pl4ULCMm2VB6I2wL2YFKraLVQCEwYBhgL/s320/moulin.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;">moulin à venter en l'état actuel</i></td></tr>
</tbody></table>
<br><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-P5m4n-hMDP4/XmVd7l8JX7I/AAAAAAAADQM/UjEftZ6CIjsZu9JKj-kk8pvx86qcQANSACEwYBhgL/s1600/pressoir%2B%252B%2Bmoulin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-P5m4n-hMDP4/XmVd7l8JX7I/AAAAAAAADQM/UjEftZ6CIjsZu9JKj-kk8pvx86qcQANSACEwYBhgL/s320/pressoir%2B%252B%2Bmoulin.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;">en arrière plan le moulin à venter<br>et au premier plan partie haute du pressoir<br></i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-zWsnhqXKE-E/XmVeYvSbp4I/AAAAAAAADQU/GDeQSojUjgoeoeytPW6y5zWuhhiT2e6_QCEwYBhgL/s1600/pressoir%2Bvideo%2B1999.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="720" height="256" src="https://1.bp.blogspot.com/-zWsnhqXKE-E/XmVeYvSbp4I/AAAAAAAADQU/GDeQSojUjgoeoeytPW6y5zWuhhiT2e6_QCEwYBhgL/s320/pressoir%2Bvideo%2B1999.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;">pressoir fonctionnel, photo extraite d'une vidéo familiale de 1999</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
Ces objets hors du temps "reposent", avec de nombreux autres, dans une dépendance de ma maison, qui est devenue un vrai capharnaüm, et sont loin d'être actuellement mis en valeur par manque de place.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-9rVBiJYUTGg/XmVfXqlG90I/AAAAAAAADQg/siSHjc9b2rA8w83i4i2fk_KLNInmkxNvwCEwYBhgL/s1600/capharnaum.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1076" data-original-width="1080" height="318" src="https://1.bp.blogspot.com/-9rVBiJYUTGg/XmVfXqlG90I/AAAAAAAADQg/siSHjc9b2rA8w83i4i2fk_KLNInmkxNvwCEwYBhgL/s320/capharnaum.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: 12.8px;">mon capharnaüm en 2017</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-46528219059572995302020-03-03T12:05:00.000+01:002020-03-03T22:23:42.886+01:00Chroniques des maisons ancestrales<div style="text-align: justify;">
Il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, j'annonçais que par l'avancement de mon projet "<b>maisons ancestrales</b>" (<b><a href="http://ponfred.blogspot.com/2018/04/projet-maisons-ancestrales.html" target="_blank">lire ici la genèse de ce projet</a></b>) j’espérais pouvoir éditer un premier tome des chroniques de ces maisons ancestrales au cours de l'été prochain.<br>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-XkTwjGi1Sio/XlmBOdNv0qI/AAAAAAAADOo/6e4QYQAMrcoFwiQdF6xyL7UZn3htAzxLACLcBGAsYHQ/s1600/essai%2Btwitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="725" data-original-width="468" height="400" src="https://1.bp.blogspot.com/-XkTwjGi1Sio/XlmBOdNv0qI/AAAAAAAADOo/6e4QYQAMrcoFwiQdF6xyL7UZn3htAzxLACLcBGAsYHQ/s400/essai%2Btwitter.jpg" width="257"></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
Cette édition se fera en très peu d'exemplaires et n'a pas pour but d'être largement diffusée.<br>
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Voulant tout de même partager avec vous, je vous dévoile ci dessous l'introduction (<i>non définitive</i>) de ce premier tome, suivie d'un résumé des chroniques contenues dans ce tome.<br>
<blockquote class="tr_bq">
"<i>Après de nombreuses années de passion pour la généalogie, donc de nombreuses années de recherches et de collectes d’informations sur mes ancêtres, puis sur leurs lieux de vie, j’ai eu l’envie, et le besoin, de consigner ces informations dans un écrit.</i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Dans cet écrit, je relate mon histoire ancestrale par le biais des chroniques des habitations. J’entends chronique des habitations ancestrales comme l’histoire commune de mes ancêtres avec leur maison, car comme le dit si bien Thierry SABOT, auteur de la collection THEMA : la maison est à la fois cellule de vie, unité de production, et signe d’inégalité sociale.</i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Devant l’ampleur de la tâche, je me suis contraint à une période récente qui englobe les 19ème et 20ème siècles. Cette contrainte temporelle est toutefois bonifiée par le grand nombre et la richesse des archives de cette période. </i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Durant la période précitée, le nombre d’habitations ancestrales étant déjà très important, je me donne l’opportunité d’étaler mes écrits sur plusieurs tomes. </i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Dans ce premier tome, j’ai rédigé la chronique de chacune des habitations dont mes ancêtres furent propriétaire dans la seconde moitié du 19ème siècle. Cela pouvait donc s’agir de propriétés ancestrales plus anciennes mais dont mes aïeux étaient encore propriétaire durant la période susdite.</i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Les habitations ancestrales plus anciennes, celles de la première moitié du 19ème siècle, ou plus récentes, celles du 20ème siècle, ainsi que les logements loués (métairies, borderies ou autres), feront l’objet de tomes ultérieurs.</i></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<i>Dans cette seconde moitié du 19ème siècle, les habitations ancestrales sont au nombre de 32. Ces habitations sont réparties sur 14 communes de l’époque, sur le département de la Vendée.</i>"</blockquote>
<br>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-MX9aGFUQplE/XlmGFxsewrI/AAAAAAAADO0/5MRD8_N5WFAaQwN6gvzZ3t2C2Qb7WS33gCLcBGAsYHQ/s1600/maisons%2Bancestrales%2B1850-1900.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="444" data-original-width="664" height="425" src="https://1.bp.blogspot.com/-MX9aGFUQplE/XlmGFxsewrI/AAAAAAAADO0/5MRD8_N5WFAaQwN6gvzZ3t2C2Qb7WS33gCLcBGAsYHQ/s640/maisons%2Bancestrales%2B1850-1900.png" width="640"></a></div>
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</div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Sur la commune de Benet</u><br>
Dans le village de Nessier, les maisons situées rue de la Fontaine, maisons à l’origine de la partie sud du village. Construites par plusieurs huttiers (1) dans les années 1780 dans le marais de Benet. Mes ancêtres, parmi ceux-là, y vécurent de ces années-là jusqu'en 1903. A l’heure actuelle, des cousins éloignés y vivent encore.<br>
<br>
Non loin de là, près de Gorge Bataille, la partie nord à l'origine du village de Nessier, la cabane (2) de la Loge, qui a appartenu à mes ancêtres jusqu’en 1872, et qui était déjà occupée par eux à la fin du 18ème siècle. Elle sera détruite en 1885.<br>
<br>
Un peu plus loin, près du village de Banzay, la maison du Pré Paradis construite en 1858 par un ancêtre sur une parcelle acquise peu avant. Elle fut propriété ancestrale jusqu’à une donation en 1888.<br>
<br>
Près de là, la maison de la Meugne, construite vraisemblablement au début des années 1800, devient propriété ancestrale en 1817. Mon dernier ancêtre à y avoir vécu, y meurt en 1866.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Sainte Christine</u><br>
Dans le village actuel de la Garenne, qui à l’époque de la construction ne se nommait que le bois du Breuil, une maison bâtie en 1844. La dernière aïeule la quitte vers 1874 et elle est transmise à un collatéral qui la vend peu après.<br>
<br>
La maison et le moulin dit de Volette, propriétés dès 1803, seront vendus en 1855. Le moulin sera détruit une douzaine d’années plus tard.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Saint Sigismond</u><br>
Sur le bord du canal de la vieille Autise, créé en 1833, la maison des Bourgnons fut construite en 1870, et restera dans la famille jusqu’en 1935, mais était louée les 20 dernières années.<br>
<br>
<ul>
<li><i>j'ai déjà longuement écrit sur cette maison dans ma série de billets "<a href="http://ponfred.blogspot.com/2016/08/la-vie-dune-maison-travers-une-famille.html" target="_blank"><b>La vie d'une maison à travers une famille</b></a>"</i></li>
</ul>
<br>
<u>Sur la commune de Damvix</u><br>
Dans le bourg, deux maisons feront l’objet d’une chronique. Ces deux maisons propriétés depuis le 18ème siècle le resteront jusqu’au milieu des années 1850. L’une sera vendue et l’autre donnée à un collatéral.<br>
<br>
Sur la Sèvre, une maison, bâtie sur une parcelle acquise en 1864, qui n’eut sans doute pas le temps d’être habitée par mes ancêtres car vendue à peine finie en 1868.<br>
<br>
Plus loin, aux cabanes du marais Lussaud, toujours sur la Sèvre, la maison sise actuellement rue des petites cabanes construite en 1855 et vendue en 1903.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Liez</u><br>
Dans le bourg, sise rue basse, la propriété, divisée en deux avant d’être de nouveau une seule entité, fut acquise dans la dernière décennie du 18ème siècle et sera vendue près d’un siècle plus tard en 1885 à un collatéral.<br>
<br>
Dans le village du Courtiou, la maison acquise en 1803, sera vendue en fin d’année 1880, et détruite dans la décennie.<br>
<br>
Dans le village des Plantes, à l’écart, mes ancêtres achètent tardivement une maison, en 1838, transmise après décès en 1865 à une collatérale.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Saint Pierre le Vieux</u><br>
Dans le village de la Porte de l’Ile, une petite maison acquise tardivement sous seing privé en 1878 et revendue dès 1889.<br>
<u><br></u>
<u>Sur la commune de Mervent</u><br>
Dans le village de la Jamonière, tout d’abord une borderie (3) acquise en copropriété par un ancêtre et son frère dès la première décennie du 19ème siècle, ledit frère la vend en viager à mon ancêtre peu après, puis transmise par testament en 1830 et officiellement habitée par mes ancêtres seulement en 1834. Transmise ensuite par donation, et mon dernier aïeul, à y avoir vécu, décède en 1870. Une trentaine d’année plus tard, elle est vendue.<br>
<br>
Dans ledit village, une autre maison fut construite en 1864 sur un terrain hérité, la maison sera vendue en 1901.<br>
<br>
<ul>
<li><i>un billet fut consacré à cette maison lors du challengeAZ 2018 : <a href="https://ponfred.blogspot.com/2018/11/c-comme-champs.html" target="_blank"><b>C comme Champs</b></a></i></li>
</ul>
<br>
Dans le village de la Chopinière, une maison acquise en 1842 par un père et son fils, et sera transmise de façon collatérale après 1889.<br>
<br>
Dans le village de la Gajonnière, une borderie acquise en 1798 et transmise à des collatéraux en 1852.<br>
<br>
<u>Sur la commune du Simon la Vineuse</u><br>
Sur l’ancienne commune de la Vineuse, rattachée en 1828 au Simon pour devenir le Simon la Vineuse, au lieu-dit la Crulière, deux maisons qui en n’étaient qu’une à l’origine (achat de 1785), entrent dans les biens ancestraux de façon collatérale en 1815 et par le biais d’un achat en 1843. L’une, quoique bien collatéral dès 1848 y accueille une ancêtre jusqu’en 1861. Elle sera vendue ensuite en 1881. L’autre restera maison ancestrale jusqu’en 1889.<br>
<br>
<i><ul>
<li><i>un billet sur ces maisons : <b><a href="https://ponfred.blogspot.com/2019/06/a-lorigine-dune-maison-ancestrale.html" target="_blank">à l'origine d'une maison ancestrale</a></b></i></li>
</ul>
</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Sur la commune de la Réorthe</u><br>
Dans le village de la Forêt, deux maisons ancestrales depuis le 18ème siècle qui se sont transmises de partage en donation jusqu’en 1883, puis de façon collatérale. Abandonnées en 1906, elle fut détruite vers 1909.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Notre Dame de Riez</u><br>
Dans le secteur nommé la Bloire, maison dite de la Triée, acquise avec son moulin, dit le grand moulin <i>(renommé le moulin rouge après la guerre de Vendée</i>), dans les années 1760. Le moulin est transmis à un collatéral lors d’un partage en 1798. Maison transmise et partagée, la dernière aïeule a y décédée, meurt en 1859. Transmise ensuite de façon collatérale, mon arrière-grand-père, y fut, chez son grand-oncle, domestique jusqu’au décès de ce dernier en 1894.<br>
<br>
Dans le secteur du Creux Jaune, la bourrine (4) ancestrale construite vers 1840 sur un terrain acquis en 1801, sera propriété jusqu’à sa destruction en 1897 et la vente du terrain l’année suivante.<br>
<br>
Près du moulin rouge, cité plus haut, la bourrine construite vers 1844, sur un terrain acquis après un héritage collatéral, accueillera mes ancêtres jusqu’au décès de la dernière habitante en 1876. La bourrine est détruite et le terrain vendu peu après ce décès.<br>
<br>
Près de la métairie de la Fruchette, entre le village de Port Neuf et celui des Boucheries, la bourrine acquise dans les derniers jours de l’année 1871, sera vendue en ruine une douzaine d’années plus tard.<br>
<br>
Au lieu-dit les Acacias, sur une parcelle échangée lors d’un héritage collatéral, la maison est construite en 1895. Devenue bien collatéral en 1925, elle héberge néanmoins une aïeule jusqu'en 1939.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Commequiers</u><br>
Au lieu-dit la Tonnelle, la maison construite en 1797 sur un terrain acquis en 1791, restera en partie propriété ancestrale jusqu’en 1913, avant de l’être de façon collatéral jusqu’à la fin des années 1950.<br>
<br>
<u>Sur la commune du Perrier</u><br>
Au lieu-dit de la Chaussée du moulin, la maison de la Chaussée, propriété familiale depuis 1742, est transmise par partage et donation au début du 19ème siècle, et perd son moulin transmis à un collatéral puis vendu. Elle sera divisée lors de partage et vente, et finie par être entièrement vendue en 1857.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Saint Hilaire de Riez</u><br>
Près de la métairie de la petite Martinière, le moulin et sa maison sont propriétés ancestrale depuis 1773. La maison est transmise de façon collatérale, et vendue en 1821, et le moulin en copropriété. Non loin, une nouvelle maison est construite vers 1792. Cette dernière sera en partie bien ancestral jusqu’en 1853, alors que le moulin fut vendu en 1836 et détruit peu après. La maison fut ensuite bien collatéral jusqu’à la première décennie du 20ème siècle, tout en étant loué depuis 1898.<br>
<br>
<u>Sur la commune de Saint Jean de Monts</u><br>
Dans le village d’Orouët, au pré la Poëlière, la maison est bâtie dans les années 1790 sur un terrain acquis en 1784. Après un partage, la maison reste bien ancestral et collatéral jusqu’en 1872. Mais en partie louée dès la fin des années 1850. <br>
<br>
<br>
<br>
<i>(1) Huttier : cultivateur qui exploite et vit dans une hutte, ferme typique du marais poitevin.</i><br>
<i>(2) Cabane : ferme typique du marais poitevin, le cultivateur qui l’exploite et y vit s’appelle un cabanier.</i><br>
<i>(3) Borderie : petite métairie, avec une notion de surface labourable inférieure.</i><br>
<i>(4) Bourrine : habitation avec murs en terre et couverte de bourrées d’herbes aquatiques ou roseaux, habitation typique du marais breton.</i><br>
<div>
<br></div>
</div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-43433317150031079842020-02-15T00:08:00.001+01:002020-02-17T20:48:06.731+01:00J'ai 45 ans et mes trisaïeux aussi !<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Au printemps
2016, j'avais eu l'idée, quelques mois après mon anniversaire, de vous exposer
un instantané de la vie de mes aïeux au même âge que le mien.
Cet <b><span style="color: blue;"><a href="https://ponfred.blogspot.com/2016/05/jai-41-ans-et-3-mois.html" target="_blank">instantané</a> </span></b>décrit
en quelques lignes la vie de mes ascendants, de mon père à mes arrières
grand-pères, lors de leur 41 ans et 3 mois.</span><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Aujourd'hui,
pour mes 45 ans, je réitère l'exercice, mais cette fois-ci avec mes trisaïeux,
mes ancêtres de sexe masculin à la 5ème génération.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Sur huit trisaïeux, seuls six ont atteint leur 45 ans. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><b>MAJOU Louis</b>, sosa 26, n'a vécu que 25 années
(1863-1888) et <b>POUVREAU François</b>, sosa 28, s'est éteint à l'âge de 41 ans
(1840-1881).<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Vous allez donc pouvoir découvrir, à un instant T, six vies uniques, et bien sûr différentes, six vies vendéennes entre 1871 et 1910.</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ducV-ykYlkE/XjBhtxjKZEI/AAAAAAAADJ4/QfB8SZAYWuASy_QjSwbvcq2JKadh1XhbQCLcBGAsYHQ/s1600/Vendee%2Btrisaieux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1130" data-original-width="1600" height="452" src="https://1.bp.blogspot.com/-ducV-ykYlkE/XjBhtxjKZEI/AAAAAAAADJ4/QfB8SZAYWuASy_QjSwbvcq2JKadh1XhbQCLcBGAsYHQ/s640/Vendee%2Btrisaieux.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Répartition géographique de mes trisaïeux lors de leur 45 ans</i></td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
<h2 style="line-height: normal; text-align: justify;">
<b><span style="color: purple; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Les 45 ans de mes trisaïeux.</span></b></h2>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">PONTOIZEAU
Jean « <i><span style="color: blue;">Baptiste </span></i>» Louis, </span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">sosa 16 :<b> </b>45 ans le
samedi 3 février 1877<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Natif de la
commune de Challans, <b><i><span style="color: blue;">Baptiste </span></i></b></span><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;">est un homme de 1.66m, boiteux, métayer en communauté familiale. Cette communauté est composée, </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">depuis le décès du patriarche en septembre 1874,</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"> de </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 16px;"><i><span style="color: blue;">Baptiste </span></i></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">et de
son épouse <b>Rose MARTINEAU</b> (1831-1881) ainsi que son beau-frère, <b>Louis PEROCHAUD</b> (1842-1898), et sa sœur cadette,
<b>Henriette PONTOIZEAU</b> (1842-1880), et leurs enfants. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-BILRErIeYT4/XjFNuUr4GfI/AAAAAAAADLQ/DTjfhF2tQ0sy_QH6Oes7T2V9MpRXcNrDACLcBGAsYHQ/s1600/laboureur%2Bet%2Bson%2Bproprio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="559" data-original-width="611" height="292" src="https://1.bp.blogspot.com/-BILRErIeYT4/XjFNuUr4GfI/AAAAAAAADLQ/DTjfhF2tQ0sy_QH6Oes7T2V9MpRXcNrDACLcBGAsYHQ/s320/laboureur%2Bet%2Bson%2Bproprio.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">La
famille exploite, depuis près de 20 ans, la métairie du Caillou blanc d</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">ans le village des Chênes de Challans</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">, appartenant et construite par la
famille <b>IGNARD</b>.
La surface d’exploitation de ladite métairie est de 53 hectares avec un cheptel
(</span><i style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">bœufs, vaches, veaux et génisses</i><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">) d’une valeur d'environ 2000 francs (<i>dont 500 francs au propriétaire</i>).
Le prix du fermage est de 1000 francs annuel.</span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-P9kCaCCD0Lw/XjB3T2-_YPI/AAAAAAAADK4/ucQfHn6GtN0CAMU6xg7qJsnLbihC6Cm7wCLcBGAsYHQ/s1600/caillou%2Bblanc%2Bles%2Bchenes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="644" data-original-width="840" height="306" src="https://1.bp.blogspot.com/-P9kCaCCD0Lw/XjB3T2-_YPI/AAAAAAAADK4/ucQfHn6GtN0CAMU6xg7qJsnLbihC6Cm7wCLcBGAsYHQ/s400/caillou%2Bblanc%2Bles%2Bchenes.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Marié depuis
1856 avec </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Rose</b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">, leurs cinq enfants, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Jean </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">19 ans, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Augustin </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">16 ans, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Marie-Rose</b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"> 14 ans, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Jean </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">11 ans, mon AGP et </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">François </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">8 ans, vivent encore tous dans la communauté.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Peu de temps
avant cet anniversaire, fin janvier, <b style="font-family: "times new roman", serif;"><i><span style="color: blue;">Baptiste </span></i></b>et sa famille avaient mis en
terre la matriarche, <b>Marie JOLLY</b>, dernière épouse du patriarche et mère du beau
frère <b>PEROCHAUD</b>. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Cette année
1877, sera l’année du renouvellement du bail à ferme de la métairie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s1600/longliere.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="100" data-original-width="430" height="74" src="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s320/longliere.gif" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">RAFFIN
François « <i><span style="color: blue;">Joseph </span></i>», </span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">sosa 18 : 45 ans le lundi 19 juin 1882<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Joseph</span></i></span></b>, du
haut de son 1.56m, est maçon, mais aussi charpentier et tonnelier selon les
saisons et la demande. Il demeure à la Tonnelle sur la commune de Commequiers,
sa maison natale, en périphérie du bourg. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-IWRuWbfH0yM/XjFOiN45yoI/AAAAAAAADLY/WAq3wlFjOhIQ715JN5HqR4A40dxO5e4VQCLcBGAsYHQ/s1600/le-tonnelier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="453" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-IWRuWbfH0yM/XjFOiN45yoI/AAAAAAAADLY/WAq3wlFjOhIQ715JN5HqR4A40dxO5e4VQCLcBGAsYHQ/s320/le-tonnelier.jpg" width="242" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Il y vit avec sa troisième épouse,
<b>Henriette CAILLONNEAU</b> (1841-1914) et leurs filles, <b>Marie-Louise</b> 3 ans et <b>Marguerite </b>16
mois. Ses filles aînées, issues de sa première union, sont placées comme servantes, la dernière <b>Joséphine</b>, 16
ans, mon AGM, l'est depuis quelques mois. <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Joseph </span></i></span></b>et son épouse auront un fils d’ici
une année.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">En plus de
ses activités professionnelles, <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Joseph </span></i></span></b>exploite son jardin d’environ 150m² et
une vigne, pour sa consommation personnelle. Le jardin et la vigne sont
mitoyens de la maison de la Tonnelle. <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Joseph </span></i></span></b>va aussi à la chasse avec son
vieux fusil.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-8XmY9G0Gkg4/XjB1tv9dT0I/AAAAAAAADKs/4oiJJDnjn84hmR-MGVJI3SdwO1-m-Xw5ACLcBGAsYHQ/s1600/la%2Btonnelle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="659" data-original-width="751" height="350" src="https://1.bp.blogspot.com/-8XmY9G0Gkg4/XjB1tv9dT0I/AAAAAAAADKs/4oiJJDnjn84hmR-MGVJI3SdwO1-m-Xw5ACLcBGAsYHQ/s400/la%2Btonnelle.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Joseph </span></i></span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">licitera avec ses filles aînées, dès leur majorité, pour obtenir la pleine
propriété de la maison familiale, dont la superficie du terrain est de 3 ares
dont 35m² pour la maison. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Cette dernière, maison basse typique, qui ne compte à l’époque qu’une pièce
unique, est chichement meublée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<img src="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s320/longliere.gif" /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">DUPOND André
Alexis </span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">prénommé
usuellement<b> « <i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i>»,</b> sosa 20<b> : </b>45
ans le mercredi 17 mars 1886<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b style="font-family: "times new roman", serif;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></b>est un journalier, blond aux yeux bleu </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">d’1.55m</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">. Il vit en location depuis
environ 3 ans dans un logement au Port neuf, village de la commune de Notre
Dame de Riez, près des marais et non loin de la Vie. Ce logement appartient à un cousin,
<b>MILCENT Henry</b> (1832-1909). Notre Dame de Riez est sa commune natale.</span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-IfVZOfv4CRI/XjB0LTbw7hI/AAAAAAAADKg/ZR2jmPnc1csVw00VLhLnsLbjfL46wOu8gCLcBGAsYHQ/s1600/port%2Bneuf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="575" data-original-width="993" height="231" src="https://1.bp.blogspot.com/-IfVZOfv4CRI/XjB0LTbw7hI/AAAAAAAADKg/ZR2jmPnc1csVw00VLhLnsLbjfL46wOu8gCLcBGAsYHQ/s400/port%2Bneuf.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">est
l’époux depuis 20 ans de </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Marie-Rose BURGAUD</b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"> (1843-1939), et le couple a eu 8 enfants dont deux fils décédés à quelques semaines. A cette date anniversaire, les deux fils aînés dont, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Louis </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">15
ans, mon AGP, sont déjà placés comme domestique de ferme chez des oncle et grand'oncle. Ne reste au foyer que
les quatre derniers : </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Toussaint </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">10 ans, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Marie </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">7 ans, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Rosalie </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">4 ans et </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Imelda </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">14
mois. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-JaQ_R-iEnaY/XjL5N7N8l2I/AAAAAAAADMY/_b4D62Ar73MstU7MAcPYLThfcMNncJfGQCLcBGAsYHQ/s1600/IMG_20180610_111908.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-JaQ_R-iEnaY/XjL5N7N8l2I/AAAAAAAADMY/_b4D62Ar73MstU7MAcPYLThfcMNncJfGQCLcBGAsYHQ/s320/IMG_20180610_111908.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">La famille
avait dû quitter 3 ans plus tôt, la bourrine que les beaux-parents d'<b style="font-family: "times new roman", serif;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></b>avaient acquise à quelques centaines de mètres de là, près de la métairie de la
Fruchette, pour loger sa famille au début de la décennie précédente. Le
délabrement de cette dernière la rendant inhabitable, la famille l’abandonne et elle
fut vendue en ruines.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Une petite
quinzaine d’années plus tôt, <b style="font-family: "times new roman", serif;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></b>avait eu affaire à la justice et avait
connu la prison pendant une année pour une mauvaise histoire de vol.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<img src="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s320/longliere.gif" /></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">BIRON <span style="color: blue;"><i>Jean-Louis</i>,</span></span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"> sosa
22<b> : </b>45 ans le jeudi 9 mars 1871<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Natif de la
commune de St Hilaire de Riez, <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: blue;"><i>Jean-Louis </i></span></span></b>est un journalier d’1.60m, et souffre
d’asthme. Il vit depuis son mariage, en 1853, dans la bourrine de son épouse,
<b>Marie MASSONNEAU</b> (1833-1892), au Creux Jaune près du champ de foire de la commune de Notre
Dame de Riez, à plusieurs centaines de mètres de sa maison natale, la petite Martinière. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-9iKidW6FzQY/XjBzx8GXPXI/AAAAAAAADKY/1GRbEO2pLbAAx-dyVunXFCeu6us-KOFzgCLcBGAsYHQ/s1600/creux%2Bjaune.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="915" height="263" src="https://1.bp.blogspot.com/-9iKidW6FzQY/XjBzx8GXPXI/AAAAAAAADKY/1GRbEO2pLbAAx-dyVunXFCeu6us-KOFzgCLcBGAsYHQ/s400/creux%2Bjaune.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Sa femme est enceinte de quelques mois de leur sixième fille. Il
n’y a seulement que quelques mois que leur dernière-née, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Eulalie </b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">est décédée
peu après ses 2 ans. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">La bourrine
familiale est construite sur un terrain contenant de nombreux ajoncs
(<i>d’où son nom relatif à la couleur jaune</i>), mais aussi quelques rangs de vignes et un jardin, pour le
quotidien alimentaire de la famille.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-PLA1CT6qDX8/XjFYf0wyaVI/AAAAAAAADMM/LMKokufLD7AMkhupfVfoZbcUndb3kjSdwCLcBGAsYHQ/s1600/bourrine%2Bavec%2Bun%2Bane.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="383" data-original-width="600" height="204" src="https://1.bp.blogspot.com/-PLA1CT6qDX8/XjFYf0wyaVI/AAAAAAAADMM/LMKokufLD7AMkhupfVfoZbcUndb3kjSdwCLcBGAsYHQ/s320/bourrine%2Bavec%2Bun%2Bane.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Indigente,
la famille de <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: blue;"><i>Jean-Louis</i></span></span></b> est secourue par la charité de la commune, et ses trois filles aînées sont placées comme servante dès leurs 10 ans environ. La
dernière en date, <b>Eglantine </b>11 ans, l’est depuis quelques mois seulement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">A cette
date anniversaire, le foyer de <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: blue;"><i>Jean-Louis</i></span></span></b> n’a donc qu’une seule fillette, <b>Angèle </b>âgée de 7
ans.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<img src="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s320/longliere.gif" /></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">BOUCHET
Louis « <i><span style="color: blue;">Henri </span></i>»</span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">, sosa 24 : 45 ans le lundi 9 juin 1884<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Henri</span></i></span></b>, homme
d’1.57m, est cultivateur et marchand d’osiers, mais aussi
pêcheur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Veuf depuis
2 ans d’<b>Alexandrine CAQUINEAU</b>, il vit avec ses six enfants âgés de 16 à 2 ans,
dont le dernier, <b>Augustin</b>, mon AGP, a survécu au décès de sa mère une semaine
après sa naissance. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">La famille d'<b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Henri </span></i></span></b>demeure dans sa maison, en bordure de la Sèvre Niortaise aux
Cabanes du marais Lussaud à Damvix.</span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-xz8NepI_Ywk/XjFQ1KhHRBI/AAAAAAAADLk/ebepr8KJ7lU_tXIHf7e4vzhNug_lZxICQCLcBGAsYHQ/s1600/IMG_20180531_135802.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://1.bp.blogspot.com/-xz8NepI_Ywk/XjFQ1KhHRBI/AAAAAAAADLk/ebepr8KJ7lU_tXIHf7e4vzhNug_lZxICQCLcBGAsYHQ/s320/IMG_20180531_135802.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">La maison est composée de deux chambres avec
grenier au dessus, une écurie, un four et un fournil, et se trouve sur un terrain d'environ 8 ares.
Cette maison, construite en 1855 par ses parents, lui appartient par le biais
d’une donation parentale de 1878, faite de sa mère, <b>Louise METHAYER</b>
(1806-1884). Par ailleurs, sa mère, vit avec lui, cette dernière étant veuve
depuis août 1883. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Il est aidé dans l’éducation de ses enfants par ses
beaux-parents, <b>Jean CAQUINEAU</b> (1810-1890) et <b>Véronique MITTARD</b> (1822-1892) dont
son beau-père toujours éclusier, malgré son âge très avancé, aux Bourdettes à
quelques centaines de mètres de chez <b style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Henri</span></i></span></b>. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-ttBqo9UweSc/XjBwPFYfViI/AAAAAAAADKE/JzLSoPcXddAL6R_kDdBLzz1K8-46AvEDwCLcBGAsYHQ/s1600/bouchet%2Bdamvix.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="929" height="301" src="https://1.bp.blogspot.com/-ttBqo9UweSc/XjBwPFYfViI/AAAAAAAADKE/JzLSoPcXddAL6R_kDdBLzz1K8-46AvEDwCLcBGAsYHQ/s400/bouchet%2Bdamvix.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><br /></span>
<b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Henri </span></i></span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">est
propriétaire de nombreux pré-marais et bois, dont la grande majorité lui sont
venus de la donation parentale.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Henri </span></i></span></b>était
le père « putatif » de la fameuse <b>Célina </b>qui occupa une partie de mon
année généalogique 2017 !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<img src="https://1.bp.blogspot.com/-SYe2K3bxUuM/XjB59C3_5hI/AAAAAAAADLE/NYuECjJjUXAWiNQEOUhq4iFnbh6h_Bo9gCLcBGAsYHQ/s320/longliere.gif" /></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">MARTIN Jules
Auguste « <i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i>»</span></b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">, sosa 30 : 45 ans le jeudi 17 février 1910<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Alexandre</span></i></span></b>, châtain aux yeux « châtains » </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">d’1.72m</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">, vit en location rue des Tombeaux dans le bourg de Benet. Il y demeure avec son épouse, <b>Eglantine ROYER</b>
(1865-1934), et leur fils <b>Alexandre </b>qui vient d’avoir 18 ans. </span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-AYv_V3o0uBA/XjBwjIzv1dI/AAAAAAAADKM/807rxuiOBfgiR7VoCgKHq6IsR1jUwbwBwCLcBGAsYHQ/s1600/bourg%2Bbenet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="868" height="273" src="https://1.bp.blogspot.com/-AYv_V3o0uBA/XjBwjIzv1dI/AAAAAAAADKM/807rxuiOBfgiR7VoCgKHq6IsR1jUwbwBwCLcBGAsYHQ/s400/bourg%2Bbenet.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;">Père et fils travaillent pour </span><b style="font-size: 12pt;">Eugène BOURDEAU</b><span style="font-size: 12pt;"> </span><span style="font-size: 12pt;">(1870-1945) comme carrier dans les carrières de Richebonne de Benet. </span></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-d4TG28HiQEw/XjFURpBwjDI/AAAAAAAADL4/b6kIdFkkI0gZwEU8k6uyYmXJnWMrZBHEACLcBGAsYHQ/s1600/carri%25C3%25A8re%2Bde%2Brichebonne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="824" height="257" src="https://1.bp.blogspot.com/-d4TG28HiQEw/XjFURpBwjDI/AAAAAAAADL4/b6kIdFkkI0gZwEU8k6uyYmXJnWMrZBHEACLcBGAsYHQ/s400/carri%25C3%25A8re%2Bde%2Brichebonne.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Depuis mai
1908, </span><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">par le biais d’une donation faite par sa mère, </span><b style="font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt;">Marie JOURNOLLEAU
</b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">(1839-1924), est propriétaire de la nue-propriété de la maison parentale située
sur le bord de l’Autise sur la commune de St Sigismond, à environ 7.5 kms de chez lui.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Alexandre </span></i></span></b>est déjà grand-père plusieurs fois par ses deux filles aînées ; <b>Alexandrine</b>, mon
AGM, 24 ans épouse <b>POUVREAU </b>qui vit dans le bourg de St Sigismond (<i>environ 8 kms</i>) et qui a trois enfants de 6 à 2
ans, et <b>Mélina</b>, 23 ans épouse <b>BOUTIER</b>, qui vit dans le bourg de Villiers en Plaine (<i>environ 7.5 kms</i>), qui a deux enfants dont le second vient de naître ce 14 février !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;"><b><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12pt;"><i><span style="color: blue;">Alexandre</span></i></span></b>, «
assez doux de nature » à quelques soucis avec l’alcool, puisqu’il fut condamné
à 1 mois de prison avec sursis quelques années plus tôt, en 1905, par le
tribunal de Niort, pour « coups et blessures » sous l’emprise de l’alcool sur
plusieurs personnes dont son épouse !<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 12.0pt;">Il est le seul de mes trisaïeux vivants à leur 45 ans à savoir signer ...</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-TkVUwBP0wf0/XjFTfdPJRuI/AAAAAAAADLw/Ok4B_byrpxIvf7kn9aHOFEoHp1fNQMXYwCLcBGAsYHQ/s1600/Martin%2BAlexandre%2B1908.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="92" data-original-width="301" src="https://1.bp.blogspot.com/-TkVUwBP0wf0/XjFTfdPJRuI/AAAAAAAADLw/Ok4B_byrpxIvf7kn9aHOFEoHp1fNQMXYwCLcBGAsYHQ/s1600/Martin%2BAlexandre%2B1908.jpg" /></a></div>
<br /></div>
<br />
<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-91900046102976619892020-02-08T16:08:00.000+01:002020-02-09T21:11:27.297+01:00A la recherche de la vente du moulin<div style="text-align: justify;">
Par ce billet, je vais vous conter ma mésaventure de ces derniers jours lors de la recherche de la vente du moulin à vent ancestral de la Petite Martinière, sur la commune vendéenne de St Hilaire de Riez.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/--ipo6pfN2l4/Xj7H9ZD1xKI/AAAAAAAADNY/O2OynV-aSqMo6wX2YdBB26z0pcFVd6nmgCLcBGAsYHQ/s1600/moulin%2Ba%2Bvent.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1205" data-original-width="859" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/--ipo6pfN2l4/Xj7H9ZD1xKI/AAAAAAAADNY/O2OynV-aSqMo6wX2YdBB26z0pcFVd6nmgCLcBGAsYHQ/s320/moulin%2Ba%2Bvent.jpg" width="228" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ayant en ma possession la matrice cadastrale de mon aïeul <b>Louis BIRON</b> (1784-1837), meunier et propriétaire dudit moulin (<i>en copropriété avec un autre farinier, un certain LOUE</i>), matrice cadastrale portant le n° 203, je savais que la vente s'était faite peu avant son décès. En effet, la matrice indique une transcription à l'administration (<i>mutation</i>) en 1838, sachant que cette transcription, sauf erreur ou omission, intervient dans un délai d'environ 18 mois à 2 ans. L'acquéreur avait le numéro de matrice n° 603.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-liV0kNNxalM/Xj7I5piD-NI/AAAAAAAADNg/c2ApkdMzv5Y5vCqCw3RRmVu1LTc8E9zcQCLcBGAsYHQ/s1600/BIRON%2BLouis%2Bs.44%2BMC1%2B-%2B203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="537" data-original-width="1600" height="214" src="https://1.bp.blogspot.com/-liV0kNNxalM/Xj7I5piD-NI/AAAAAAAADNg/c2ApkdMzv5Y5vCqCw3RRmVu1LTc8E9zcQCLcBGAsYHQ/s640/BIRON%2BLouis%2Bs.44%2BMC1%2B-%2B203.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De là, rien de plus simple, la matrice n° 603 était celle de <b>DURY veuve PROTEAU</b> (1), de la ville de Nantes, il ne me restait plus qu'à consulter la table des vendeurs pour retrouver l'acte notarié ayant acté cette vente.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-dZOjV8sY7WU/Xj7Jt_uyhLI/AAAAAAAADNs/92Gnng1n-Q80A0yzHbygU5E6q2sGBLQXgCLcBGAsYHQ/s1600/vve%2Bproteau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="820" data-original-width="1600" height="328" src="https://1.bp.blogspot.com/-dZOjV8sY7WU/Xj7Jt_uyhLI/AAAAAAAADNs/92Gnng1n-Q80A0yzHbygU5E6q2sGBLQXgCLcBGAsYHQ/s640/vve%2Bproteau.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Premier problème : une lacune de table des vendeurs entre 1830 et 1840 ...</div>
<div style="text-align: justify;">
Connaissant l'acquéreur, le problème se contourne rapidement avec la table des acquéreurs de la même période qui elle n'est pas lacunaire, mais se trouve répartie en deux tables : 1830 à 1836 et 1836 à 1840. 1836 étant bien entendue l'année approximative de la vente qui m'intéresse.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-bafWWulp9Fs/Xj7KktDnlSI/AAAAAAAADN0/awMCNs0bMeg26KzceNzqGNDVnrZxlI9GgCLcBGAsYHQ/s1600/tables.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="487" data-original-width="947" height="328" src="https://1.bp.blogspot.com/-bafWWulp9Fs/Xj7KktDnlSI/AAAAAAAADN0/awMCNs0bMeg26KzceNzqGNDVnrZxlI9GgCLcBGAsYHQ/s640/tables.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quelques minutes de recherches, et second problème, et pas des moindres, aucune acquisition faite par la veuve <b>PROTEAU</b> dans ce laps de temps !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je regarde de plus près la matrice cadastrale de la dite veuve et elle mentionne un changement de titulaire de la matrice en 1842 (<i>toujours compter le délai de transcription mentionné plus haut</i>). Ayant déjà vu par ailleurs que ces informations de dates ne sont pas d'une précision "suisse", je me décide donc à regarder une éventuelle acquisition faite par le successeur de la matrice, un certain d<b>e la GUIMERAIS</b>, propriétaire de la ville de Nantes, selon la matrice.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais non, toujours RIEN !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne désespère pas, <u>la persévérance est de mise en généalogie</u>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je prends donc l'initiative de consulter l'ensemble de deux tables, qui ne représente après tout que 200 vues environ chacune ....</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et ...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Arrivé à la lettre H de la table, je tombe sur une vente, la vente de la métairie de la petite Martinière, métairie voisine du moulin, qui appartenait aussi à ladite veuve <b>PROTEAU</b>. Cette vente est faite en mai 1834 pour 30 000 francs à un certain <b>Louis René HOCHEDE de la GUIMERAIS</b> (2) !!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et voilà, tout s'explique, le patronyme complet de monsieur <b>de la GUIMERAIS </b>est <b>HOCHEDE de la GUIMERAIS </b>...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quelques minutes de recherches de plus, et je tombe sur la vente recherchée du moulin, en date du 26 octobre 1836 chez Me <b>RENAUD </b>... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-rciJZBmK18E/Xj7Lc8OhcfI/AAAAAAAADOA/zcMgys3Ela0SbTQLjlavjSmkhDA2Mh5TACLcBGAsYHQ/s1600/vente%2B1836.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="224" data-original-width="1447" height="98" src="https://1.bp.blogspot.com/-rciJZBmK18E/Xj7Lc8OhcfI/AAAAAAAADOA/zcMgys3Ela0SbTQLjlavjSmkhDA2Mh5TACLcBGAsYHQ/s640/vente%2B1836.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il ne me reste plus qu'à attendre ma prochaine visite aux archives départementales pour obtenir cet acte de vente. </div>
<div style="text-align: justify;">
Peu de temps après cette vente, le moulin est détruit et <b>Louis </b>meurt ...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><span style="color: blue;">En conclusion, même lorsque l'on pense avoir toutes les informations et que la recherche va s'avérer simple, c'est sans compter sur l'approximation des informations administratives du 19ème siècle !</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i><br /></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
(1) <b>Gabrielle Josèphe DURIS</b> (1786-1862) avait épousé en 1814 à Nantes, <b>Jacques François PROTEAU</b> (1740-1824). Il était l'ancien propriétaire de la rente foncière dudit moulin. Ce couple avait plus de 46 ans d'écart d'âge !</div>
<div style="text-align: justify;">
(2) <b>Louis René HOCHEDE de la GUIMERAIS</b> (ou GUEMERAIS) vivait à l'Echo de Derval (44) où il meurt en 1852 à 90 ans.</div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-14181209351890652992019-12-21T12:46:00.002+01:002019-12-22T13:08:42.083+01:00Noël, une date, des aïeux<div class="tr_bq" style="text-align: justify;">
Le 15 décembre dernier, <b>Sophie BOUDAREL</b>, la généalogiste et blogueuse de <i>la Gazette des Ancêtres</i>, propose sur Twitter de dévoiler nos aïeux prénommés <b>Noël</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Ra-QbTI30To/XfwGn927iSI/AAAAAAAADHU/fIGfQYG1K4kYB03m79Qlqpq5iR8E1to2ACLcBGAsYHQ/s1600/Sophie%2BBoudarel%2B%2528%2540gazetteancetres%2529%2B%2BTwitter%2B-%2BGoogle%2BChrome.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="572" data-original-width="594" height="385" src="https://1.bp.blogspot.com/-Ra-QbTI30To/XfwGn927iSI/AAAAAAAADHU/fIGfQYG1K4kYB03m79Qlqpq5iR8E1to2ACLcBGAsYHQ/s400/Sophie%2BBoudarel%2B%2528%2540gazetteancetres%2529%2B%2BTwitter%2B-%2BGoogle%2BChrome.jpg" width="400"></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me suis donc mis à la recherche dans mon logiciel de généalogie de mes <b>Noël</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
Ils sont au nombre de 5, et 4 d'entre eux sont de la même génération nés aux environs de 1600. Le cinquième, grand-père de l'un des 4 autres est quant à lui né au début du troisième quart du 16ème siècle. Bien sûr, ces aïeux sont issus du territoire du Bas-Poitou.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
A quelques jours de Noël, et pour mon dernier billet de l'année, j'ai donc pris la décision de vous présenter ces 5 aïeux en 100 mots chacun.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<h2 style="text-align: justify;">
La vie de "mes" Noël</h2>
<div style="text-align: justify;">
<br></div>
<blockquote style="text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;">Noël MARTIN</span></b> est né vers 1560, vraisemblablement sur la paroisse de Fontaines, non loin de la capitale du Bas Poitou, Fontenay le Comte. Ses parents me sont inconnus, mais je lui connais une sœur, Marie, mère de Nicolas CARDIN (<i>peut-être un aïeul</i>). Après le décès de sa sœur, Noël devient le curateur de Nicolas, qu’il placera en pension chez un marchand cordonnier en 1586.</blockquote>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-ezl0K6tCqJ0/Xf4AEDeozfI/AAAAAAAADIk/pk7dAeRo60ANTkxJGArLo4Oh1c2_UMyLACLcBGAsYHQ/s1600/noel%2Bmartin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="140" data-original-width="352" height="127" src="https://1.bp.blogspot.com/-ezl0K6tCqJ0/Xf4AEDeozfI/AAAAAAAADIk/pk7dAeRo60ANTkxJGArLo4Oh1c2_UMyLACLcBGAsYHQ/s320/noel%2Bmartin.jpg" width="320"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 9.5pt; line-height: 115%;">Mention
de Noël MARTIN dans un acte notarié de 1589 chez Me LYMONNEAU à Fontenay (85)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<blockquote style="text-align: justify;">
Fabriqueur de Fontaines et maréchal ferrant dans le bourg, il épouse vers 1590 <b>Perrette COUAILLEAU</b>. Le couple aura au moins trois enfants, Mathurin, Gabrielle et Marguerite, avant le décès prématuré de Noël dans les premières années du 17ème siècle.</blockquote>
<br>
<blockquote style="text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;">Noël CYBARD</span></b> est né vers 1615 sur la paroisse de Maillé, fils de Gabrielle MARTIN et donc petit fils du précédent. Son père, dont je ne connais pas le prénom, est le fils de Jacques CYBARD, second époux de sa grand-mère maternelle Perrette COUAILLEAU.<br>
Marié vers 20 ans avec <b>Michelle GODILLON</b>, du même âge. Le couple aura au moins trois enfants qui s’unissent, Nicolas né vers 1638, Louis né vers 1645 et la dernière Michelle née en 1652. </blockquote>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-KHrRrmzVJBM/Xf4AeNFPEGI/AAAAAAAADIs/PmSG29VPkj47px2wlC4QTQ4M0f3xUt6mACLcBGAsYHQ/s1600/o%2Bmichelle%2Bcibard%2B1652.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="133" data-original-width="861" height="98" src="https://1.bp.blogspot.com/-KHrRrmzVJBM/Xf4AeNFPEGI/AAAAAAAADIs/PmSG29VPkj47px2wlC4QTQ4M0f3xUt6mACLcBGAsYHQ/s640/o%2Bmichelle%2Bcibard%2B1652.jpg" width="640"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 9.5pt; line-height: 115%;">Acte de
baptême de Michelle de juin 1652 à Maillé (85), dernière fille de Noël</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<blockquote style="text-align: justify;">
Je ne connais pas la profession exercée par Noël durant sa vie.<br>
Noël meurt avant 1667 dans la force de l’âge …</blockquote>
<br>
<blockquote style="text-align: justify;">
<b style="color: blue;">Noël BOUTIN </b>est né vers 1600, en périphérie de Fontenay. Ses parents me sont actuellement inconnus. Je lui connais une sœur, Catherine (vers 1609-1669), aussi mon aïeule avec son époux Mathurin MOTET.<br>
Meunier de profession et marié vers 1625 avec<b> Jeanne DEBOUTE</b>, jeune fille d’une vingtaine d’années.<br>
Jeanne donne au moins cinq enfants à Noël : Jacques, Nicolas, qui sera sergent royal, Jeanne née vers 1636, Pierre né vers 1639, mon aïeul, et enfin Jean qui sera farinier à Puy de Serre.<br>
Noël et Jeanne meurent avant le 8 avril 1670, date du contrat de mariage de leur fils Pierre.</blockquote>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-1Zj3OMmRL9k/Xf4BCHmvJLI/AAAAAAAADI0/tG5OA8ObeLU8lrNm-Gyjo3vA1lB-WGAVgCLcBGAsYHQ/s1600/noel%2Bboutin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="223" data-original-width="690" height="203" src="https://1.bp.blogspot.com/-1Zj3OMmRL9k/Xf4BCHmvJLI/AAAAAAAADI0/tG5OA8ObeLU8lrNm-Gyjo3vA1lB-WGAVgCLcBGAsYHQ/s640/noel%2Bboutin.jpg" width="640"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 9.5pt; line-height: 115%;">Extrait
du contrat de mariage de Pierre, fils de Noël, d'avril 1670 chez Me FEVRE à Fontenay
(85)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<br>
<br>
<blockquote style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;"><b>Noël BESSONNET</b> </span>est né vers 1605, vraisemblablement sur la paroisse de Coëx. Il est mon seul aïeul paternel à porter le prénom de Noël. Ses ascendants me sont inconnus.<br>
Marié avec <b>Mathurine GRONDIN</b> aux débuts des années 1630, je connais deux filles nées du couple, Anne alias Jeanne, mon ancêtre et Jeanne, nées respectivement en 1635 et 1639 à Coëx.<br>
La profession de Noël m’est inconnue.<br>
Noël meurt deux jours après le noël 1655 à environ 50 ans, après avoir assisté au mariage de sa fille Anne l’année précédente. Sa veuve meurt le 30 mai 1669 à environ 60 ans. </blockquote>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/--X1FnI6rctA/Xf4BwjzwSqI/AAAAAAAADJI/oONE2LRmtxEraiu3-3-mzFqd8VvGDRsswCEwYBhgL/s1600/%252B%2Bbessonnet%2Bnoel%2B1655%2Bcoex.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="317" data-original-width="799" height="251" src="https://1.bp.blogspot.com/--X1FnI6rctA/Xf4BwjzwSqI/AAAAAAAADJI/oONE2LRmtxEraiu3-3-mzFqd8VvGDRsswCEwYBhgL/s640/%252B%2Bbessonnet%2Bnoel%2B1655%2Bcoex.jpg" width="640"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 9.5pt; line-height: 115%;">Acte de
sépulture de Noël BESSONNET en décembre 1655 à Coëx (85)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<br>
<br>
<blockquote style="text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;">Noël BABIN</span></b> est né vers 1611 sans doute dans le marais poitevin. Ses parents et son épouse me sont inconnus à l’heure actuelle.<br>
A une certaine époque, je l’ai confondu avec son homonyme contemporain vivant sur la ville voisine de Niort, avant de m’apercevoir de l’homonymie.<br>
J’ai retrouvé deux enfants de Noël, Laurence et Louis, mon ancêtre. Les deux se sont unis sur la paroisse de Coulon, Laurence en 1663 et Louis en 1670.<br>
Je retrouve Noël que lors de son inhumation dans le petit cimetière de Coulon le 8 février 1686 à l’âge de 75 ans.</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YJyZpAprL5c/Xf4BdCHTrRI/AAAAAAAADJA/ZiQhojKpTQEZipp_S3IikP2gYC3Pe1iMgCLcBGAsYHQ/s1600/%252B%2Bbabin%2Bnoel%2B1686%2Bcoulon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="236" data-original-width="1058" height="142" src="https://1.bp.blogspot.com/-YJyZpAprL5c/Xf4BdCHTrRI/AAAAAAAADJA/ZiQhojKpTQEZipp_S3IikP2gYC3Pe1iMgCLcBGAsYHQ/s640/%252B%2Bbabin%2Bnoel%2B1686%2Bcoulon.jpg" width="640"></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-family: "times new roman" , "serif"; font-size: 9.5pt; line-height: 115%;">Acte de
sépulture de Noël BABIN en février 1686 à Coulon (79)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<br>
<br>
<div style="text-align: center;">
<b><i><span style="color: orange;">Et ce dernier billet, me donne aussi l'occasion de vous souhaiter à tous, mes fidèles lecteurs, </span></i></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><i><span style="color: orange;">de très joyeuses fêtes de fin d'année !!!</span></i></b></div>
<div style="text-align: center;">
<br></div>
</div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1463396776642217635.post-9273115671345343232019-10-05T13:13:00.000+02:002019-10-05T14:12:59.313+02:00Des actes notariés par centaines<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comme vous avez pu le lire dans mon billet de bilan de
recherches sur ces dernières années (<a href="https://ponfred.blogspot.com/2019/01/bilan-genealogique-2013-2018.html" target="_blank"><b><i>accessible ici</i></b></a>), je me suis concentré sur
mes ancêtres du 19<sup>ème</sup> siècle afin d’y exploiter toutes les sources
disponibles pour mieux affiner mes connaissances.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Une des sources la plus prolifique est bien entendu les
actes notariés.</h2>
<div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En effet, nos ancêtres pour gérer leur vie quotidienne
devaient très souvent se rendre chez un notaire.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Chaque ancêtre doit y être allé au minimum une fois durant
son existence. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mes derniers séjours aux archives départementales de Vendée,
principalement, et des Deux-Sèvres, ont été consacrés quasi exclusivement à la
consultation de cette source.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Uf7xxGuYpMI/XZh3huywijI/AAAAAAAADGA/FV8wGDvwzVcJBFk6cOqIbe9arbScU_ygQCLcBGAsYHQ/s1600/aaa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="607" height="400" src="https://1.bp.blogspot.com/-Uf7xxGuYpMI/XZh3huywijI/AAAAAAAADGA/FV8wGDvwzVcJBFk6cOqIbe9arbScU_ygQCLcBGAsYHQ/s400/aaa.jpg" width="363" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La diversité des actes notariés nous apporte une multitude d’informations
complémentaires pour une meilleure connaissance de nos aïeux. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Certaines informations, que je considère comme « basiques »
dans la vie de nos aïeux, vous seront
seulement connues par le biais d’un acte notarié. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<u>Un seul et simple exemple</u> : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
mon aïeul <b>Louis MARTINEAU</b> (1796-1857) s’installe
à la Bigotterie de Challans, en Vendée, d’après l’état civil (<i>la naissance de ses
enfants</i>) et les recensements de population de 1836 et 1841. Grâce aux actes
notariés, je vais apprendre qu’en fait il ne vivait pas à la Bigotterie mais
dans une borderie proche dudit lieu, le petit Breuil. Je vais aussi apprendre à
quelle date il y est entré et sorti grâce aux baux qu’il a contractés avec le
propriétaire, qui n’est autre que son oncle maternel, et je vais aussi apprendre plusieurs choses sur les finances de mon aïeul.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La collecte d’actes notariés est chronophage, il ne faut pas
se voiler la face, mais tellement essentielle à tout "<i>bon</i>" généalogiste voulant
approfondir la biographie ancestrale et non pas se contenter d’un arbre
généalogique insipide.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comment connaitre le mobilier, les outils ou le cheptel de nos ancêtres
sans les actes notariés ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comment estimer le niveau de vie de nos ancêtres sans les actes
notariés ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comment connaitre la gestion d’une communauté familiale sans
les actes notariés ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comment connaitre les dernières volontés de nos ancêtres
sans les actes notariés ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La liste pourrait être encore longue mais vous ne pouvez pas
passer à côté de la joie généalogique de tomber un acte notarié que jamais
vous ne cherchiez, et qui vous amène à moult réflexions sur vos ancêtres et
leur vie quotidienne.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Alors comment trouver ces actes notariés ?</h2>
<div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’accès direct à ces actes n’existe pas mais l'on peut y accéder par plusieurs biais.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lors du ChallengeAZ 2017, je vous avais indiqué une piste pour
accéder aux actes notariés avec, bien entendu, la série Q dite des "Domaines,
Enregistrement et Hypothèques", et ses diverses tables établies, pour rappel :<br />
<ul>
<li>Les tables des contrats de mariage : jusqu'au 31 décembre 1865.</li>
<li>Les tables de successions : trois types de tables existent jusqu'au 31 décembre 1824 : </li>
</ul>
<ol><ol>
<li>tables des extraits de sépulture et personnes réputées mortes après une longue absence, </li>
<li>tables des inventaires après décès, </li>
<li>tables des successions acquittées. </li>
<ul>
<li>Une table unique à partir de 1825 : la table des successions et absences.</li>
</ul>
</ol>
</ol>
<ul>
<li>Les tables des testaments : trois types de tables jusqu'en 31 décembre 1824, refondues en une seule jusqu'en 1865.</li>
<li>Les tables des vendeurs et acquéreurs : quatre types de tables existent de la fin du XVIIIe siècle jusqu'en décembre 1824 : </li>
</ul>
<ol><ol>
<li>tables des vendeurs et anciens possesseurs, </li>
<li>tables des acquéreurs et nouveaux possesseurs, </li>
<li>tables des partages, </li>
<li>tables des copartageants. </li>
<ul>
<li>Deux tables subsistent jusqu'en 1865 : </li>
</ul>
<ol>
<li>table des acquéreurs et nouveaux possesseurs, </li>
<li>table des vendeurs et anciens possesseurs.</li>
</ol>
</ol>
</ol>
<ul>
<li>Les tables des baux : elles subsistent jusqu'en décembre 1865.</li>
</ul>
</div>
Vous pouvez retrouver mon billet en question <a href="https://ponfred.blogspot.com/2017/06/q-comme-la-magnifique-serie-q.html" target="_blank"><b><i>ici</i></b></a>.<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ensuite lorsque vous connaissez le ou les notaires du
secteur concerné par vos ancêtres, vous pouvez consulter leurs répertoires (<i>s’ils
ont étaient conservés</i>). Cette consultation peut être aussi longue et facétieuse,
comme vous pouvez le voir ci-dessous ! <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-gNOICImT2mg/XZh1Z0FdxjI/AAAAAAAADF0/J06aWBsCxRoQsT5xVMySjIgN38g86g-WgCLcBGAsYHQ/s1600/bbbb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="546" data-original-width="603" height="361" src="https://1.bp.blogspot.com/-gNOICImT2mg/XZh1Z0FdxjI/AAAAAAAADF0/J06aWBsCxRoQsT5xVMySjIgN38g86g-WgCLcBGAsYHQ/s400/bbbb.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une astuce, toujours consulter une liasse entière en feuilletant tous les actes, le hasard vous apporte des surprises ! (<a href="https://ponfred.blogspot.com/2019/02/1844-les-familles-gautron-et-le.html" target="_blank"><b><i>Voir mon billet ici</i></b></a>).</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Souvent un acte notarié va vous signaler la référence d’un ou
plusieurs autres actes et ainsi de suite. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La référence d’un acte notarié est
aussi assez souvent mentionnée dans les déclarations de succession.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<h2>
Après la collecte, la gestion.</h2>
<div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une fois collectés, vous devez avoir une bonne gestion de ces
actes notariés car très vite vous allez vous retrouver avec des centaines d’actes. Pour cette gestion, j’ai
créé un fichier Excel avec une ligne par ancêtre cité dans un acte retrouvé.
Sur cette ligne toutes les informations me permettant d’accéder rapidement dans mon classement à l’acte
concerné.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour finir ce billet, je tiens à vous dire que ma vie
généalogique actuelle serait bien fade sans les actes notariés. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><i><b>Alors, si vous avez envie de donner un peu de "pep's" à
votre vie généalogique pensez aux actes notariés !!</b></i></span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
Frédéric PONTOIZEAU-BOUCHEThttp://www.blogger.com/profile/12961938820818610577noreply@blogger.com0