vendredi 15 septembre 2017

Les Centenaires Deux-Sévriens et Charentais-Maritime au début des années 2000

Il y a quelques temps sur twitter, je signalais mon nouveau projet de billets en rapport avec ma collecte d'articles de journaux deux-sévriens et charentais maritime sur les centenaires au début des années 2000.



Ce projet a vu le jour quand un ancien collègue (mais aussi généalogiste à ses heures 😉) m'a rappelé cette activité qui m'était un peu sorti de la tête avec les années.

Cette collecte qui commença fin juin 2000 et perdura jusqu'en 2002, m'a permis d'engranger de nombreuses informations sur ces centenaires. 
Les journaux concernés étant la Nouvelle République et le Courrier de l'Ouest avec leurs éditions deux-sévriennes, mais aussi pour la Charente-Maritime le Sud-Ouest.

Aujourd'hui, après avoir récupéré toutes ces coupures de journaux bien rangées dans un classeur lui même au fond d'une boite à archives, et après avoir fais une analyse rapide desdites coupures de journaux, je vais vous présenter ce projet.




Tout d'abord je vais commencer par vous présenter les centenaires dont les articles datent de l'année 2000. Entre fin juin et fin décembre 2000, j'ai réunis des dizaines d'articles de journaux, concernant 29 centenaires deux-sévriens et de moindre mesure vendéens, et 11 centenaires charentais-maritime.

Parmi ces centenaires, un regroupe a lui seul de nombreux articles de par son âge, 110 ans en 2000 et de part son double statut de doyen des Français et de dernier poilu deux-sévrien, ce centenaire se nommait DAIGNEAU Alexis.



Pour chaque centenaire, son acte de naissance ainsi qu'une présentation rapide de sa vie. Certains bien sûr auront une présentation plus complète et détaillée, comme le supercentenaire cité ci dessus.

Voici donc mon projet qui s'étalera sur plusieurs mois ... d'ici peu la liste des centenaires de l'an 2000.



mercredi 6 septembre 2017

Célina BOUCHET, mythe ou réalité

Dans deux précédents billets, je vous ai fais part de ma surprenante découverte en juin dernier en la personne de Célina BOUCHET. Pour celles et ceux qui n'ont pas lu ces billets je vous conseille de les lire avant de lire ce qui suit, les voici :

Et pour une meilleure compréhension, voici la fratrie BOUCHET :



Aujourd'hui après une nouvelle journée aux archives départementales de Vendée, j'ai essayé de découvrir de nouveaux documents qui pourraient m'en apprendre plus sur la mystérieuse Célina.

Et bien, que dire, même les archives et les documents me jouent des tours !!

Voici ma journée "Célina" aux archives:

Ma première piste pour retrouver des informations sur Célina était la déclaration de succession d'un fils de la fratrie BOUCHET, Henri, décédé sans alliance et sans enfants en 1913, soit une dizaine d'années après son père. 
Je savais en effet que lui et son frère Augustin (mon arrière grand père) ainsi que leur soeur Léontine dite Christine avaient hérités de la maison paternel en 1903, alors même que les autres filles de la fratrie ainsi que Célina avaient renoncées à toutes la succession de leur père.

Dans mon idée, à son décès, Henri devait être encore propriétaire donc son frère et ses soeurs héritiers. Sauf que point de déclaration de succession mais un certificat d'indigence délivré par le maire de la commune de Damvix.

Quid de la maison familiale ?
je consulte donc la case du répertoire général de l'Enregistrement d'Henri et là je m'aperçois qu'ils (lui, Christine et Augustin) ont effectués une vente en juillet 1903, soit 2 mois après la déclaration de succession de leur père.

De là, je consulte l'acte de vente passé chez Me Sarazin à Maillezais, et cette vente correspond bien à la vente de la maison familiale !
Mais surprise dans cet acte notarié, passé devant le même notaire que l'acte d'abjudication des terres vendues d'avril 1903, la rédaction similaire de l'acte me laisse dubitatif.
Dans l'acte d'avril 1903 que voici :



Dans l'acte de vente de juillet 1903 :



Le rédacteur corrige le sept en six et il avait commencé a écrire Melle Cél. avant de le rayer !!!
Que dois je penser de çà ? Célina serait décédée entre les deux actes ? peut être ...

Le trouble passé, je me lance dans la consultation du répertoire des actes de Me Sarazin le notaire de famille.

Je tombe sur la mention de la procuration faite par les filles BOUCHET en date du 19 mars 1903 au notaire pour faire la déclaration de renonciation à l'héritage paternelle au greffe du tribunal de Fontenay le Comte.
Sur le répertoire apparaît bien les 4 filles dont Célina (le rédacteur s'étant trompé sur le prénom mets entre parenthèse et corrige avec la mention "je dis") :



Je m'empresse de consulter les minutes notariales à la date sauf qu'aucune minute !! pourquoi donc ? le sort s'acharnerait-il sur moi ? et bien non, en reprenant le répertoire notarial que j'aperçois que l'acte est un acte notarié en brevet, terme que je ne connaissais pas.
Définition d'un acte notarié en brevet : Acte authentique notarié dont l'original dépourvu de la force exécutoire, est remis aux parties et non conservé par le notaire.

Me laissant pas abattre, je me tourne vers l'enregistrement des actes civils et là, de nouveau une grosse surprise sur la transcription de la procuration à l'Enregistrement n'apparaît que 3 filles sans Célina bien sur !!!



Me voilà donc après tous ces documents qui me donne la présence puis la non présence de Célina l'idée qu'elle n'a peut être même pas existé ...

Alors mythe ou réalité, en tout cas Célina me perturbe énormément et je suis un peu à court d'idée pour la rechercher, je reste donc sur la piste d'un éventuel décès entre avril et juillet 1903 ...

MAJ : après l'étude approfondie de tous les documents, j'en arrive à la conclusion que l'erreur "primitive" est venue d'une erreur du notaire dans l'acte d'avril 1903 et dans la transcription dans son répertoire !