jeudi 15 décembre 2016

Mes collatéraux du 19ème siècle disent merci à FILAE

Depuis le 5 décembre, comme nombre de généalogistes, j'ai profité de l'accès gratuit à FILAE (ex Généalogie.com) pour compléter les "trous" de ma généalogie.



Ces "trous" n'étant que collatéraux puisqu'aucun acte d'Etat Civil de mes ancêtres ne me manquent pour le XIXe siècle, hormis le décès de mon aïeul André PATEAU, sosa 74, dont je vous ai parlé dans le billet "les divorcés de l'an XII".

Grâce à FILAE j'ai donc pu retrouver la trace de collatéraux jusque là introuvable.

Sur mon billet intitulé "mes épines collatérales" j'avais mis en avant mes 4 épines collatérales existantes encore pour les 5ème et 6ème générations, avec FILAE je pensais pouvoir résoudre les deux plus anciennes : MARTINEAU Louis Pierre et BIRON Baptiste Pierre, malheureusement, pour le premier beaucoup trop d'homonymes pour pouvoir faire une recherche et pour le second aucun décès retrouvé non plus ...

Alors je me suis lancé sur la génération précédente, la 7ème, sachant que mes ancêtres de cette génération là ont enfanté de 1775 à 1825 pour le côté paternel et de 1779 à 1853 pour le côté maternel. Ayant encore de quelques collatéraux de cette génération là sans autre acte que celui de leur naissance.

Voici donc les collatéraux pour lesquels j'ai retrouvé trace, soit simplement le décès ou plus encore de leur mariage à leur décès.

  • BOURON Charles Joseph
    • fils du second mariage de BRIAND Louise (1776-1814) sosa 75.
    • né le 16 décembre 1811 à Commequiers (85).
Jusque lors je savais que Charles avait épousé ANGIBAUD Louise (née en 1812) en 1837 à St Christophe du Ligneron (85), commune natale de Louise où Charles était domestique. J'avais consulté les TD jusqu'en 1892 sans aucun succès pour retrouver son décès ainsi que celui de son épouse.

Avec FILAE, j'ai retrouvé Charles tout simplement sur la commune voisine à Challans, où il décède prématurément le 13 mars 1846 à 34 ans ! Sa veuve, quant à elle, décède de nombreuses années après le 20 juin 1889 sur une autre commune voisine, Bois de Cené.

  • BIRON Rose Félicité
    • fille de Jacques (1732-1795) et de RANSIN Rose (1750-1806), sosas 88-89.
    • née le 2 février 1789 à St Hilaire de Riez (85)
La dernière trace de Rose datait de la déclaration de succession de sa mère en 1807, elle avait alors 18 ans et vivait chez sa soeur aînée à St Jean de Monts, commune voisine.

FILAE me donne le mariage de Rose en date du 20 septembre 1815 sur la commune de St Gilles sur Vie, autre commune limitrophe. Ce jour là elle épouse JOUSSELAIN Olivier, un militaire de 40 ans natif du Maine et Loire. Ensuite, là c'est certain que je n'aurai pas trouvé seul son décès, puisque Rose meurt à Paris !! Elle y décède le 20 janvier 1871 dans le 10ème chez sa fille !!
Si loin de sa Vendée natale, il m'aurait fallu un temps certains pour la retrouver ....

  • CHARIER Marie-Anne
    • fille du premier mariage de THIBODEAU Elisabeth (1757-1806), sosa 97.
    • née le 1er janvier 1781 à la Ronde (17)
Comme pour la précédente, la dernière trace de Marie-Anne datait de la déclaration de succession de son beau père en 1812, où elle est citée mais aucune mention de domicile ni d'union.

FILAE me donne le mariage de Marie-Anne sur la commune de Nuaillé d'Aunis (17) en date du 31 octobre 1803, avec AUDRU Barthélémy un postillon de 34 ans natif de la Vienne. Ayant vécu toute leur vie à Nuaillé, je trouve facilement le décès de Marie-Anne le 3 avril 1857, trois ans après celui de son mari.

  • MITTARD  Anne
    • fille de François (1796-1866) et de GAUTRON Jeanne (1797-1884), sosas 102-103.
    • née le 8 avril 1827 à Liez (85)
    • mariée dans cette même commune en février 1849 avec GAUTRON François (1821+1871). 

Après son veuvage, la dernière trace d' Anne est celle du recensement de population de 1872, là elle vit toujours à Liez avec ses enfants Eugène 21 ans et Augustine 11 ans. Pour celui de 1876, plus aucune trace d'Anne sur la commune de Liez,

FILAE trouve la trace d'Anne à quelques kilomètres de là, sur le département limitrophe des Deux-Sèvres sur la commune de Coulon, où elle décède chez sa fille le 2 juin 1893. Son gendre déclare son décès.

Voilà ce qui l'en est pour la 7ème génération, j'ai bien sur aussi complété les collatéraux avec quelques mariages et surtout des décès pour les générations 8 et 9 ...

Avec l'entrée de ces nouvelles informations, il ne me reste plus sur ma 7ème génération que 10 collatéraux sur 172 sans devenir après leur naissance ou la succession des parents ...



samedi 19 novembre 2016

Ysabelle SORIN, un #RDVAncestral au 16ème siècle

Aujourd’hui pour le RDV ancestral de novembre j’ai fais le choix d’aller à la rencontre de mon aïeule la plus ancienne pour laquelle j’ai retrouvé l’acte de baptême.

Cette aïeule est ma sosa 18027 à la 15ème génération du côté paternel de mon ascendance, Ysabelle SORIN alias Yzabeau.



Pour ce RDV ancestral avec toi Ysabelle, je dois me rendre à Challans en Vendée, mettre en route la machine à remonter le temps, traverser quasiment 5 siècles et m’arrêter  sous le règne du roi François 1er, le 20 du mois d’avril de l’année 1534, je te trouve là en l’église Notre Dame de ce bourg du nord-ouest du Bas Poitou.

Extrait d'une carte du Poitou

Ce jour-là, c’est le jour de ton baptême, tu es sans doute née depuis peu de temps, tu es la fille de Guillaume SORIN et de Gillette COUTANCEAU, ton acte de baptême sera rédigé en latin par le prêtre, ton prénom latinisé est donc Ysabella et celui de ta mère Egidie. Tes parents ont environ la trentaine et tu as déjà un grand frère de 3 ans, Denis. Tu auras au moins une petite sœur en 1537, Pétronille alias Perrine. Pour te tenir sur les fonts baptismaux, pas moins de 4 marraines et 2 parrains.
Tes marraines : Bonnaventura BRUNETEAU, Ysabella DUPREAU épouse de Bonnaventure BRUNETEAU et enceinte de quelques mois, Anne BAUDET ta cousine germaine et nièce de ta mère, et Marie BODARD. Jehan BRIEND et Emeuri GARREAU seront quant à eux tes parrains.

Baptême en latin d'Ysabelle, source AD85 en ligne

Toi Ysabelle, le nouveau-né que l’on baptise aujourd’hui dans cette église, tu seras prénommé dans la vie courante Yzabeau et après ton mariage vers tes 17 ans dans cette même église avec Simon BRIEND tu donneras naissance à environ une douzaine d’enfants, ta première née en 1552 portera le prénom de ta mère et d’année en année d'enfant en enfant, ceux que j’ai retrouvé après Egidie, viens Marie en 1557, Simon en 1558, Gillette en 1561, Etienne en 1564, Pierre en 1566, Charles en 1568, Marie en 1570, puis un autre Pierre en 1573 et ton dernier né Collas voit le jour en 1575, tu auras alors 40 ans … de tes enfants, je n’ai retrouvé que trois qui se marieront, mon aïeule Gillette (dont j’ai déjà parlé lors du challengeAZ de 2015), et tes deux derniers fils Pierre et Collas.

Beaucoup de lacunes dans mes connaissances sur ta vie Izabeau, ton environnement et la façon dont une femme pouvait vivre en ce XVIe siècle dans cette paroisse de Challans.

Vivras-tu dans le bourg de la paroisse ou dans un hameau à l’écart ? 
Quelle profession exercera ton époux Simon, artisan ou laboureur ? 
Assisteras-tu au mariage de tes enfants ? 
Vivras-tu de longues années ou ta vie sera-t-elle courte ? 
As-tu laissé un bon souvenir à ton petit fils Denis pour qu’il prénomme sa fille Isabelle comme toi 79 ans après ta naissance ou est-ce un pur hasard ?

A toutes ces questions tu ne peux et je ne peux y répondre malheureusement …

Alors un jour, peut-être, je reviendrais vers toi, ce même jour, pour t’en dire plus sur ta vie future …

lundi 24 octobre 2016

La vie de mon #sosa666 en 100 mots : Joseph MORINEAU

Ce week end sur TWITTER, suite à un retweet de la généalogiste Sophie BOUDAREL, les généalogistes se sont  emballés et se sont tous mis à la recherche de leur #sosa666.



Bien entendu, j'ai aussi fais cette recherche sur mon arbre et le mien se nomme Joseph MORINEAU. J'ai ajouté Joseph dans mon arbre suite à des recherches datant de 1993.

Alliant cette recherche avec un généathème d'octobre que j'adore particulièrement, celui d'écrire la vie d'un ancêtre en 100 mots, je vous livre donc celle de Joseph :

"Joseph est né en novembre 1693 sur la paroisse de St Hilaire de Riez où il passera toute sa vie, il est fils de Joseph et Marie MICHON. Orphelin de père avant ses 9 ans, il aura un beau père. Joseph se marie en août 1716 avec Jeanne BENETEAU jeune fille de 17 ans. Joseph sera laboureur et sa femme lui donnera au moins 10 enfants jusqu’en 1742, la moitié meurt en bas âge et Joseph assiste au mariage des autres. Joseph sera veuf en juillet 1765 et meurt à l’âge de 72 ans le 9 février de l’année suivante."

les 3 actes de la vie de Joseph :

baptême de Joseph le 10 novembre 1693 à St Hilaire de Riez

mariage de Joseph avec Jeanne BENETEAU le 19 août 1716 à St Hilaire de Riez
sépulture de Joseph le 10 février 1766 à St Hilaire de Riez


samedi 15 octobre 2016

Françoise HILLAIRET, mon premier RDV Ancestral

Aujourd’hui  c’est le jour de mon premier RDV ancestral, ces RDV ont été initiés par le généalogiste Guillaume CHAIX, qui tient le blog « le Grenier de nos Ancêtres », voilà son idée de départ :

« L’idée est assez simple : tu pars à la rencontre d’un-e de tes ancêtres à une époque donnée et tu racontes ce que tu veux autour de ça. Le but étant de mêler littérature et généalogie. C’est un bon prétexte pour faire de l’histoire, de la généalogie et en même temps pour révéler une part d’intime, cette part qui nous touche tous quand on fait de la généalogie.
La forme est évidemment libre et appartient à chacun-e qui souhaitera partager son rendez-vous. On peut imaginer un dialogue, ou pas. On peut imaginer à peu près tout ce que l’on veut en tenant compte de seulement trois contraintes : une rencontre avec l’un de ses ancêtres, le fait que cette rencontre doit avoir lieu dans l’époque de l’ancêtre en question et la dernière contrainte serait de publier ce rendez-vous le troisième samedi de chaque mois ! »

Pour ce RDV ancestral, je me retrouve dans le marais poitevin, plus précisément dans le village de Nessier sur la commune de Benet en Vendée,  je suis devant le numéro 14 de la rue de la Fontaine.

Extrait de GOOGLE Maps

C’est là, que j’ai RDV avec mon aïeule Françoise HILLAIRET, ma sosa 57 à la 6ème génération … 

Alors je ferme les yeux, je compte jusqu’à 10 et durant ces quelques secondes la machine à remonter le temps s’est mise en route …

Quand j’ouvre les yeux, nous sommes maintenant le mardi 17 mars 1863, il est 2 heures et demi du soir, je ne suis plus sur une rue goudronnée mais sur un chemin, devant moi une petite maison avec un grenier au-dessus, à coté une écurie avec une grange à foin, je me retourne et derrière moi sur le terrain un petit hangar avec un four et un fournil. Voilà donc l’endroit où j’ai RDV avec mon ancêtre.

Ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est que Françoise, âgée de 51 ans depuis le 28 février, est malade et alitée et qu’outre son RDV avec moi, d’ici quelques minutes, elle aura un autre RDV, celui avec Maitre GIRAUD, le notaire de famille pour tester.



Avant d’entrer dans ta maison Françoise, cette maison familiale dont tu as hérité après le décès de tes parents il y a une trentaine d’années, cette chaumière où ta mère Françoise DAZELLE est née en 1774, cette maison construite peu de temps avant cette naissance, il y a 90 ans par ton grand-père maternel Pierre DAZELLE lorsqu’il est arrivé dans ce marais pour exploiter quelques terres et qu’il est devenu ce que l’on appelait alors un cabanier ou huttier, d'ailleurs sur la carte de CASSINI, le village ne porte pas encore de nom, juste la désignation "Hutes"...



Pour avoir le temps de te parler un peu avant l’arrivée de ton notaire et des 4 témoins, je frappe à la porte et de ta voix maladive tu m'invites à entrer …

Là, je te trouve couchée dans ton lit situé à l’angle nord-ouest de l’unique pièce de vie de ta maison, malgré tes souffrances physiques,  je ne sais de quels maux tu souffres, tu as toute ta lucidité, dans ton patois tu me présentes ta famille : d’abord  ton mari, François POUVREAU, vaillant cultivateur de 52 ans, puis tes 3 enfants, déjà des jeunes adultes,  François, Marie et Pierre, âgés respectivement de 22, 20 et presque 17 ans, qui sont présents pour te veiller durant ta maladie.



J’ai listé quelques questions à te poser mais … te voyant si faible dans ton lit, je ne veux pas te fatiguer avec mes questions, je préfère te laisser te reposer, reprendre des forces … pourtant si j’osais, la question unique que j’aimerais te poser, vous poser :  « pourquoi ton fils ainé, mon aïeul, prénommé comme son père et comme ton père, fut -il désigné comme un ancien aliéné mental lors de la conscription il y a 2 ans, quels furent les symptômes dans son enfance ou adolescence pour avoir cette désignation ? » … mais non, je n’ose d’autant plus que j’entends déjà des voix à l’extérieur et voilà que l’on frappe à ta porte ...

Alors pour ne pas déranger plus longtemps, je décide d’écourter ce RDV et de m’éclipser, je referme les yeux, de nouveau je compte jusqu’à 10 …

Je me retrouve à mon époque, devant le 14 de la rue de la fontaine.  Malgré ce fugace RDV ancestral je suis heureux de cette entrevue … 

Qu’advient-il de toi Françoise par la suite : quelques heures après notre rencontre et après avoir testée, vers 7 heures du soir, tu t'es éteinte dans ton lit ...


dimanche 9 octobre 2016

Un des derniers anges, Ghyslaine

Demain, le 10 octobre, dans le calendrier chrétien nous fêterons les Ghyslaine.

Lorsque j'ai vu cela, j'ai décidé d'écrire quelques mots sur une petite fille, un bébé, qui porta l'espace de quelques semaines ce prénom.



Dans quasiment toutes les fratries depuis des siècles, de nombreux enfants mourraient. Cela à perdurait jusqu'il y a peu ...

Mes grand parents maternels, Fernand BOUCHET (1912-1970) et Louise POUVREAU (1916-1963) donc la fratrie de ma mère, sont les derniers de mon ascendance à avoir connus cet état de fait.

Fernand et Louise automne 1936

Le couple est marié depuis juin 1935, et à la fin de l’année 1938, Louise est enceinte de son troisième enfant. 

Ghyslaine, vient au monde le jeudi 29 juin 1939 au domicile de Louise et Fernand dans le bourg de Damvix (Vendée), elle est baptisée trois semaines plus tard le dimanche 23 juillet en l’église de Damvix, sous les prénoms Ghyslaine Marie-Louise Andrée, sa cousine Marie-Louise CHABOT, âgée de 16 ans est sa marraine. Cette dernière lui a tricoté un ensemble jaune pour l’occasion. 

Quelques semaines plus tard, au milieu d’été, l’Europe s’enflamme, la menace de guerre contre l’Allemagne est de plus en plus présente. L’invasion de la Pologne provoque les déclarations de guerre de la Grande-Bretagne et de la France le dimanche 3 septembre à respectivement 13 heures et 17 heures. 
Fernand n’est pas mobilisé de suite, étant marié et père de trois enfants. 

A l’automne, la famille déménage, elle s’installe à la Barbée de Damvix, elle loue une grande pièce dans une maison bourgeoise, les armoires servent de séparation entre les lits et le côté cuisine. Fernand est laitier et fait la collecte en « batai » dans le marais poitevin. 

Carte Postale du Port de Damvix, avec un laitier en "batai"

En novembre, le malheur touche Louise et Fernand : leur petite Ghyslaine, décède d’une maladie infantile le lundi 13 novembre à la Barbée à l’âge de 4 mois et demi. Louise habille sa fille défunte avec l’ensemble que sa marraine lui avait tricoté pour son baptême.


Voici donc en quelques lignes, le court destin de "notre" petite Ghyslaine

Vous pouvez aussi découvrir (ou redécouvrir) mon billet sur l'autre malheur parental du couple Louise et Fernand en 1955.

jeudi 6 octobre 2016

Centenaire ... ou presque

Hier, sur son blog "Feuilles d'ardoise" la généalogiste Françoise NICOLAS nous a parlé de ses centenaires qui n'en sont sans doute pas...

Aujourd'hui, je vais vous présenter 2 de mes quasi centenaires du 19ème siècle, des Vendéens bien sur ...

"Etude du profil d'un vieil homme" par De Vinci

  • Jean MANSEAU, mon sosa 510 à la 9ème génération.

Lors de son décès, le 23 mai 1810 sur le village de la Brionnière de la commune de St Pierre du Chemin en Vendée, le déclarant, son fils Louis de 30 ans chez qui il vit, le sait très âgé. Il le déclare donc âgé de 100 ans !
Jean serait né vers 1710 ...



Alors qu'en est-il vraiment ?

Malheureusement je ne retrouve pas l'acte de baptême de Jean mais son premier mariage date du 30 janvier 1758 sur la paroisse de Réaumur, il aurait alors déjà plus de 45 ans, je ne le pense pas ...

Son mariage étant filiatif, je le sais fils de Jacques et Marie CHATELLIER. Quelques recherches plus tard, le décès de son père le 6 décembre 1748 sur la paroisse du Tallud, me est dit qu'il est âgé de 50 ans donc né vers 1698 !
Sa mère quant à elle décède le 4 octobre 1741 à l'âge de 45 ans donc née vers 1696.

Aucune trace à l'heure actuelle du mariage de Jacques et Marie CHATELLIER mais en l'état de mes recherches, ce couple n'a pu donné vie à Jean vers 1710 puisqu'ils avaient environ 12-14 ans !

L'étude de la fratrie de Jean m'apporte que sa soeur aînée, Perrine serait née vers 1719, mariée en 1738 et décédée à 21 ans en 1740.

J'estime donc la naissance de Jean vers 1725-1730, soit un décès entre 80 et 85 ans ... donc loin d'être centenaire.

  • Jeanne SOULICE, ma sosa 235 à la 8ème génération

Jeanne décède, dans le foyer de sa fille Jeanne avec qui elle vit depuis toujours, le 20 février 1853 sur la commune de Benet.

C'est son gendre, René GIRARDEAU âgé de 57 ans, qui déclare le décès, il estime l'âge de sa très vieille belle mère à 99 ans, pour pas la dire centenaire !!
Jeanne serait donc née vers 1753-1754 ...



Alors qu'en est-il vraiment ?

Lors des recensements de population, je retrouve Jeanne :

en 1851, on lui donne l'âge de 96 ans, soit née vers 1755
en 1846, elle a 88 ans, soit née vers 1758
en 1841 pas de mention d'âge et en 1836, elle a 75 ans soit née vers 1761

donc plus on remonte le temps moins Jeanne est âgée !!

Jeanne est veuve de François VEILLET depuis plus de 50 ans puisqu'il est décédé en 1802 !
Leur mariage date du 11 novembre 1789 sur la paroisse de Benet.

Ayant connaissance des parents de Jeanne (d'ailleurs cités sur son acte de décès de 1853 avec erreur du prénom de la mère), Louis et Madeleine PIRON, je trouve facilement l'acte de baptême de Jeanne.

Elle est née le 21 avril 1764 sur la paroisse de Ste Christine, voisine de Benet.



Jeanne lors de son décès a donc atteint l'âge de 88 ans et 10 mois ... là encore loin des 99 ans et du centenaire !


Et vous, des centenaires avérés se cachent-ils dans vos arbres aux 18 et 19ème siècle  ?


mardi 4 octobre 2016

les 7 périodes de la maison de Néné "LU" dernier chapitre

Dans le chapitre 1 et le chapitre 2, vous avez découvert les 5 premières périodes de la maison de mon aïeule néné "LU", JOURNOLLEAU Marie.

Aujourd'hui, dans ce dernier chapitre, je vais vous dévoiler les 2 dernières périodes de ladite maison qui sont les plus longues puisqu'elles couvrent un peu plus de 2 décennies à partir de 1894.



Pour mémoire voici l'arbre de la famille de néné "LU" :



Période 6 : 1894 à 1907 les Années Marie et François

Quelques jours après le début de l'été 1894, la fille de Néné "LU", Marie épouse un jeune homme de la Garenne, François GACHIGNARD. Marie le connait bien puisqu'il n'est autre que le neveu de Jacques FLEURET, le second époux de Néné "LU" ...
Après ce mariage, le jeune couple, Marie 22 ans et François 25 ans, s'installe dans la maison sur le bord de l'Autise où la jeune épouse est née. François y sera fermier-cultivateur.

Les saisons et les années passent, et aucun enfant ne voit le jour dans la maison ... 

Source : Recensement Population 1896 St Sigismond AD85 en ligne

Le siècle change mais rien n'y fait Marie n'aura jamais d'enfant ...

Source : Recensement Population 1901 St Sigismond AD85 en ligne

Dans le milieu des années 1900, alors que les saisons se suivent, Néné "LU", qui est maintenant arrière grand mère en même temps qu'elle devient grand mère par son fils cadet Aristide, voit 2 deuils qui vont changer la vie de la maison du bord de l'Autise.
En effet, Néné "LU" devient veuve pour la deuxième fois en décembre 1905, son époux s'éteint chez lui à la Garenne à l'âge de 72 ans. Elle continue tout de même à vivre dans la maison de son défunt époux.
1906, Marie et François vivent leur dernière année dans la maison.

Source : Recensement Population 1906 St Sigismond AD85 en ligne

En 1907, le couple GACHIGNARD-MARTIN quitte la maison pour aller s'installer à la Garenne chez la mère de François. Cette dernière devenue veuve a besoin d'aide au quotidien. Là bas, ils partagent la maison mais ne vivent pas dans la même pièce !

Période 7 : A partir de 1907 les Années Solitude

A la même époque, Néné "LU", âgée de 68 ans, décide de son côté de retourner vivre dans sa maison qu'elle a quittée il y a plus de 20 ans ... Elle pensait sans doute y aller vivre seule ses dernières années.

Les années passent, elle vieillit peu à peu ... Elle subvient tout de même à ses besoins primaires et vit sereinement au bord de l'Autise dans sa maison qu'elle a fait bâtir il y a maintenant plus de 40 ans avec son premier époux Alexandre ... 

Source : Recensement Population 1911 St Sigismond AD85 en ligne

En août 1914, la guerre éclate, la famille de Néné "LU" est bien sûr touchée par la mobilisation de "ses" hommes, son gendre François ne part qu'en avril 1915 ...

Pour ne pas laisser sa fille seule après le départ de son mari, elle repart s'installer à la Garenne et elle y reste après le retour de François, détaché comme agriculteur en mars 1917.
Mon aïeule Néné "LU", Marie JOURNOLLEAU vit toujours chez sa fille à la Garenne au printemps 1921 lors du recensement de population, à cette époque la sénilité l'a rattrapé. 
Elle y meurt en août 1924 à l'âge de 85 ans.

Et pourquoi je parle de sénilité : cela vous pouvez le découvrir dans mon billet sur la première partie de la Vie de Néné "LU"

Dans quelques temps, après des recherches plus approfondies sur cette dernière période, et surtout sur le devenir de la maison, j'aurais peut être des réponses à vous apporter dans l'épilogue de la vie d'une maison à travers une famille, celle de Néné "LU"  ...

A SUIVRE
Epilogue >> 


mardi 13 septembre 2016

les 7 périodes de la maison de Néné "LU" Chapitre 2

Dans le billet précédent, vous avez pu découvrir les 2 premières périodes de la maison de mon aïeule néné "LU", JOURNOLLEAU Marie. Ces 2 périodes s'étalaient de la construction de la maison en 1870 à l'année 1884.


Aujourd'hui, je vais vous narrer les 3 périodes suivantes qui couvrent la décennie entre 1884 à 1894.
Mais avant pour rappel voici l'arbre de la famille de néné "LU" :



Période 3 : 1884 à 1891 les Années Collatérales

En mai 1884, après plusieurs années de veuvage, Marie épouse en secondes noces FLEURET Jacques, un veuf de 51 ans du village voisin de la Garenne de Ste Christine. Marie connait Jacques depuis de nombreuses années puisqu'elle était domestique durant son adolescence dans la même ferme que les soeurs cadettes de Jacques. Après ce mariage, Marie et sa fille alors âgée de 12 ans s'installent dans la maison de Jacques. Les fils de Marie, Alexandre et Aristide sont déjà placés comme domestique.
La maison de Marie étant vide, son frère Pierre et sa famille viennent s'y installer. Ce dernier vient de vendre la maison familiale à la Garenne qu'il avait hérité de son père.
Pierre et sa femme, PIGEAUD Alexandrine, alors âgés respectivement de 37 et 32 ans y vivront jusqu'à la fin de l'hiver 1890-1891 environ. 

source : Recensement Population 1886 St Sigismond AD85 en ligne
Pendant cette période, le couple n'aura aucun enfant, leur dernière fille naîtra après leur départ en juillet 1891 à la Garenne.

Période 4 : 1891 Les Mois Alexandre et Eglantine

En ce début d'année 1891, Alexandre, le fils aîné de Marie, marié depuis juillet 1885 et père de 2 fillettes, Alexandrine (mon AGM) et Mélina, est encore au service militaire au 62ème Régiment d'Infanterie de Lorient dans le Morbihan, service qu'il a débuté en décembre 1886. Sa jeune épouse, Eglantine et ses filles, vivent chez Marie et Jacques depuis l'incorporation d'Alexandre.
En mars de ladite année, Alexandre rentre enfin du service et s'installe donc avec sa petite famille dans la maison près de l'Autise, que son oncle vient de libérer.

source : Recensement Population 1891 St Sigismond AD85 en ligne
Mais après seulement quelques mois, Alexandre décide de quitter la maison de sa mère pour prendre en location à partir de la St Michel une petite ferme isolée, le Grand Bois, à quelques kilomètres sur la commune de Benet. A cette époque, son épouse Eglantine est alors enceinte de leur 3ème enfant.

Période 5 : 1892 à 1894 les Années Mystères

Après le départ de la famille d'Alexandre, l'occupation de la maison de Marie reste un mystère. Plusieurs hypothèse : 
  • Marie loue sa maison, 
  • la maison reste vide, 
  • Aristide l'autre fils de Marie y vit, 
  • Marie la fille de Marie s'y installe avant son mariage, cette hypothèse est peu probable puisque lors de son mariage elle est dite domiciliée à la Garenne, donc encore chez sa mère.
A SUIVRE ...
>  dernier chapitre


mardi 16 août 2016

les 7 périodes de la maison de Néné "LU" Chapitre 1

Dans le billet précédent, la vie d'une maison à travers une famille, j'ai planté le décor familial pour pouvoir vous parler de la maison de mon aïeule néné "LU", JOURNOLLEAU Marie, et de ses 7 périodes comprises entre 1870 et la fin des années 1910.



Sans plus attendre voici donc ces 7 périodes.

Période 1 : 1870 à 1877 les Années Heureuses

La première période de la vie de la maison commence bien sur par sa construction au cours de l'année 1870.
source : AD 85 en ligne Cadastre "Augmentations et Diminutions" cote 3P3697 page 11 sur 18
A cette époque, le couple MARTIN Alexandre 29 ans et JOURNOLLEAU Marie 31 ans, mariés depuis 1862, sont locataires d'une maison dans le bourg de la même commune c'est à dire celle de Saint Sigismond. Marie vient de donner naissance à son deuxième fils en janvier de ladite année 1870, un petit Aristide
La construction de la maison commence sur un terrain cadastré A16, acheté sous seing privé le 23 décembre 1868 à Pierre GELLE avec l'argent qu'Alexandre a récupéré sur la vente de 2 terrains hérités de sa mère, cette vente date du 15 août 1868. Ce terrain se trouve sur le chemin de halage de la vieille Autise, sur une des parcelles nommées les Bourgnons.

Extrait GOOGLE MAPS
Après leur emménagement dans leur nouvelle maison, une petite fille, Marie, voit le jour en 1872.

Recensement 1872 St Sigismond l'Autise
Les années passent ... 1873 ... 1874 ... 1875 ... 1876

Recensement 1876 St Sigismond l'Autise
Puis vient l'année 1877, cette année là (peut être un peu avant), en plus de la culture de la terre, Alexandre et son beau frère JOURNOLLEAU Pierre deviennent scieurs de long, en effet depuis une trentaine d'années la culture des peupliers se développe dans le marais et la première scierie mécanique est apparue au début de la décennie.
Mais malheureusement, la mort frappe le couple, Alexandre meurt chez lui le 7 octobre de ladite année 1877, il avait 36 ans seulement. Marie se retrouve seule avec ses 3 enfants.
La déclaration de succession nous apprend que la maison du couple est chichement meublée : 2 lits, 1 armoire, 1 met et 3 chaises (bizarrement aucune table ?), mais un inventaire après décès, plusieurs années plus tard, viendra préciser tout cela (https://ponfred.blogspot.com/2018/07/rdvancestral-dans-la-peau-dun-tiers-en.html).

Période 2 : 1877 à 1884 les Années Difficiles

Cette période est sans doute très difficile pour Marie car elle doit subvenir aux besoins élémentaires de ses enfants, surtout les 2 derniers. En effet, l'aîné, Alexandre ayant déjà 12 ans commence a aider sa mère en travaillant. Marie et Alexandre fils sont journaliers. Les années passent malgré tout ...

Recensement 1881 St Sigismond, l'Autise, avec le report d'Alexandre oublié !

A SUIVRE ...

vendredi 12 août 2016

La vie d'une maison à travers une famille

Il y a plus d'un an, je vous ai conté dans un début de bio la première partie de la vie de mon aïeule néné "LU", JOURNOLLEAU Marie (sosa n° 61 à la 6ème génération), et dans ce billet, j'ai fais mention de la maison qu'elle et son mari MARTIN Alexandre avaient fait bâtir en 1870 sur un terrain acquis dans les marais de la commune de Saint Sigismond dans le marais poitevin, quelques années après leur mariage.

Ce week-end, au détour d'une balade en famille dans "mon" cher marais poitevin, alors que je le faisais découvrir avec ma mère à ma nièce trentenaire de Bordeaux, ainsi qu'à ses deux enfants, j'ai enfin pris en photo ladite maison.



Cette maison devant laquelle je suis passé d'innombrables fois, en vélo, en vélomoteur puis en voiture, depuis le début de mes recherches à la fin des années 80 et pourtant je n'avais jamais pris le temps ou eu l'opportunité de la prendre en photo.


Cette maison, qui est isolée sur un bord de chemin de halage de la vieille Autise, entre le village très proche de la Garenne de la commune voisine de Sainte Christine et le bourg de la commune de Saint Sigismond, fait partie de "mon" patrimoine généalogique et c'est donc pourquoi, j'ai aujourd'hui envie de vous en parler à travers ses occupants, mes aïeux et collatéraux, durant la cinquantaine d'années que "ma" néné "LU" en fut propriétaire.

La vie de la maison s'écoule sur 7 périodes, depuis la construction de la maison en 1870 jusqu'aux dernières années de sa propriétaire peu avant le début des années 1920, durant lesquelles plusieurs membres de la famille de néné "LU" y vivront. 

Je vous invite donc à parcourir avec moi tout d'abord l'environnement familiale de néné "LU", l'arbre généalogique vous permettra de mieux comprendre la suite (n'apparaissent pas sur cette arbre les deux soeurs de Marie qui n'ont aucun lien avec ladite maison) :



Le décor étant a peu près planté, nous allons découvrir les 7 périodes de la maison.

A SUIVRE ...

samedi 21 mai 2016

j'ai 41 ans et 3 mois

Voici quelques mois que je n'ai pas publié de billet ici et une idée m’est venue hier, que faisaient les hommes de mon ascendance à mon âge ?

En quelques lignes, je vais donc vous exposer un instantané de la vie de mes aïeux, jusqu’à la 4ème génération, à un instant T :  leur 41 ans et 3 mois.

Mon père

  • Lucien PONTOIZEAU a 41 ans et 3 mois durant l’hiver 1979-1980 (quelques jours avant mes 5 ans). Il vit dans sa maison achetée en 1962 dans le village de la Richardière sur la commune de Varaize (en Charente-Maritime), avec son épouse Lise et ses 7 enfants. Lucien est ouvrier dans une usine de bois, dont l’enseigne est MULTIBOIS, à St Jean d’Angély, à 10 kms de chez lui. Pendant son temps libre, Lucien pour nourrir sa famille, cultive son jardin, élève poules, canards, lapins et un porc par an. A cette époque, Lucien fait parti de l’association sportive de la commune et fait de nombreuses courses cyclistes.

mon père en 1981

Mes grand pères

  • Marcel PONTOIZEAU a 41 ans et 3 mois en février 1942. Il est métayer avec son épouse Léonide au Breuil de la commune d’Arces sur Gironde (en Charente Maritime) depuis plus de 4 ans. Marcel a 3 enfants âgés de 17, 15 et 3 ans (mon père). En 1942, c’est la période de l’occupation allemande en France après la défaite de 40. La vie est dure mais moins lorsque l’on vit comme Marcel et sa famille à la campagne. Dans son exploitation, Marcel a de quoi nourrir sa famille sans problème de rationnement (fruits, légumes, volailles, porc …) ! 
Marcel

Marcel et son taureau au Breuil

  • Fernand  BOUCHET a 41 ans et 3 mois en juin 1953. Il vit depuis moins d’un an avec son épouse Louise et ses enfants (dont ma mère âgée de 8 ans) dans la maison qu’il loue à Villeneuve sur la commune de Mazeray (en Charente-Maritime). Fernand, de par sa formation de cordonnier, est ouvrier à l’usine de chaussures BEAUMONT située à St Jean d’Angély à quelques kilomètres de Villeneuve. Fernand et Louise sont devenus grands parents depuis quelques semaines avec la naissance de leur première petite fille Maud en avril. 
Fernand 
Louise et sa petite fille Maud

Mes arrière grand pères

  • Jean PONTOIZEAU a 41 ans et 3 mois en décembre 1906. Il est journalier et vit avec son épouse Joséphine et ses enfants Marcel et Marie, âgés de 6 et 2 ans, en location dans une maison au lieu-dit nommé Sainte Marie, commune de Commequiers (en Vendée).  Ils partagent cette maison avec un père et sa fille, les TOUGERON

  • Louis DUPOND a 41 ans et 3 mois en avril 1912. Il vit en famille, avec son épouse Eulalie et ses 3 enfants cadets, Jérémie, Louise et Léonide âgés de 10, 9 et 7 ans,  dans la bourrine qu’il a acheté il y a moins d’un an à la Croix Blanche sur la commune de Notre Dame de Riez (en Vendée). Louis est ouvrier maçon chez son frère aîné Alexandre, du village voisin du Moulin Rouge, il travaille aussi avec son autre frère cadet Toussaint.  De par sa profession, Louis est aussi le fossoyeur du cimetière de la commune. 
un exemple de bourrine 
  • Augustin BOUCHET a 41 ans et 3 mois en mai 1923. Il est fermier et vit avec son épouse Marie-Louise et ses 2 fils Armand et Fernand, âgés de 12 et 11 ans, dans le village de la Barbée où il loue une petite ferme, sur la commune de Damvix (en Vendée) dans le marais poitevin. Dans le foyer vit aussi sa belle-mère Eléonore qui vient d’avoir 60 ans. Augustin va exploiter ses terres en bateau à travers les conches du marais. 
Augustin avec son épouse et sa belle mère vers 1930
transport de foin dans le marais
  • François POUVREAU a 41 ans et 3 mois en janvier 1919. Il vit en famille, avec son épouse Alexandrine et ses 5 enfants âgés de 15 à 2 ans, dans sa maison de St Sigismond (en Vendée) dans le marais poitevin où il est cultivateur depuis son retour de la guerre en octobre dernier. François sera définitivement libéré de ses obligations militaires dans quelques semaines. Le couple vient d’apprendre la nouvelle grossesse d’Alexandrine.

François en 1919

Et vous, que faisaient vos ancêtres à votre âge ?

samedi 20 février 2016

Epine collatérale 4 : LARIGNON Marie Jeanne

Aujourd'hui je vous présente la dernière partie de mes épines collatérales de mes 6 premières générations, en la personne de LARIGNON Marie, la soeur aînée de mon aïeule Eléonore.

LARIGNON Eléonore  petite soeur de Marie
Cette dernière épine, en fait une demi épine car je possède la date du décès de Marie mais mais le lieu !
  • LARIGNON Marie Jeanne née le 30 mars 1857 à St Pierre le Vieux en Vendée
    • 1er enfant de Pierre et de Marie Madeleine sosa 54 et 55
      • Décédée le 5 décembre 1935 mais où ?

Acte de naissance de Marie, née naturelle
La vie de Marie ne m’est pas inconnue (d’ailleurs je vous ai déjà parlé de sa mère lors de mon premier ChallengeAZ avec le billet G comme Gard), sa naissance chez sa grand mère maternelle MACAUD Jeanne (1808+1890) et son mari GERMAIN Jean (qui déclare la naissance) dans le village de Souil en mars 1857 avant le mariage de ses parents au début du mois de mai suivant, son enfance à Liez comme aînée d’une grande fratrie de 10 enfants, son adolescence laborieuse (elle est placée comme domestique dès que possible vers 1870) puis la naissance et le décès de son fils naturel aux prénoms très équivoques Bricet Aimé Désiré (1878-1879), puis son mariage en 1880 avec GUILLEMET Jacques (né en 1855 à St Pompain (79)), la naissance de ses 8 enfants (2 fils et 6 filles) de commune en commune de 1881 à 1898, puis le mariage de ces derniers de 1910 à 1924 …


Marie subira la perte de 6 de ses 9 enfants dont 5 en bas âge et un fils qui meurt à 42 ans en 1924.

C’est la fin de vie de Marie qui me pose problème, si je connais sa date de décès le 5 décembre 1935 à l'âge de 78 ans, retrouvée sur un acte notarié de septembre 1949, je ne sais pas où Marie est décédée à cette date … pas sur la commune de Benet (son dernier domicile connu en 1924) sans doute chez une de ses filles, soit sur la commune de Villiers en Plaine (79) soit sur celle de St Hilaire des Loges (85), mes pistes sont donc là, il ne me reste plus qu’à me déplacer pour confirmer ces pistes là !

Voici donc la dernière de mes épines collatérales qui est sans doute la plus simple à résoudre même si le fait qu'elle soit contemporaine la rend moins résolvable en ligne ...

Epine résolue le 18 septembre 2016 : 




Ci dessous le lien vers mes autres épines collatérales :

Epine collatérale 1 : PONTOIZEAU François
Epine collatérale 2 : MARTINEAU Louis Pierre
Epine collatérale 3 : BIRON Baptiste Pierre