lundi 16 avril 2018

Projet "Maisons ancestrales"

Depuis que j'ai commencé ma généalogie, il y a maintenant une trentaine d'années, j'ai collecté des informations et documents sur mes ancêtres et sur leurs lieux de vie.

Ces lieux de vie, majoritairement des villages de plus ou moins grandes importances, sont très importants pour moi, tout comme peuvent l'être les liens familiaux.

A ce jour, après toutes ces années avec mes ancêtres, j'ai envie d'écrire l'historique des maisons de ces derniers, ces maisons que je nomme maisons ancestrales. Cet historique, n'est pas l'histoire des maisons ancestrales mais l'histoire de mes ancêtres avec leurs maisons. 

J'ai établi une liste des maisons ancestrales du 19ème et début 20ème siècle, cette liste contient une cinquantaine de maisons dont mes ancêtres étaient propriétaires sur 18 communes en Vendée et Deux-Sèvres. Pour les locations, j'en ferais aussi des historiques dans un second temps.

Photo personnelle, "la Villa Marguerite"

Ces maisons ancestrales sont diverses : 

  • masure :
    • du latin populaire ma(n)sūra « demeure », avec au 19ème siècle une notion de pauvreté.
  • chaumière :
    • Petite maison couverte d’un toit de chaume.
    • habitation familiale ou vieille bâtisse rurale.
  • cabane :
    • ferme typique du marais poitevin, le cultivateur qui l’exploite et y vit s’appelle un cabanier.
  • hutte : 
    • ferme typique du marais poitevin, le cultivateur qui l’exploite et y vit s’appelle un huttier.
  • bourrine :
    • hutte couverte de bourrées d’herbes aquatiques, habitation typique du marais breton.
  • métairie :
    • petite ferme, c’est-à-dire à un domaine de moyenne étendue, dont le fermier paie à son propriétaire une redevance annuelle déterminée, en argent ou en récoltes.
  • borderie :
    • petite métairie, avec une notion de surface labourable inférieure.
  • moulin,
  • ...


Pour chacune d'entre elles, je vais essayer d'écrire, avec le plus grand nombre possible de sources, la vie commune des maisons ancestrales et de leurs habitants.

J'ai retenu de nombreux items pour cette écriture : 


  • la dénomination :
    • le nom donné à la maison ou le secteur où elle se situe.
  • Lieu-dit :
    • le nom et l'histoire à minima de ce lieu-dit.
  • Adresse actuelle :
    • si la maison ancestrale existe encore, je cite l'adresse actuelle,
    • si elle n'existe plus, j'essaie de la resituer avec son environnement (maisons actuelles et leurs adresses).
  • Parcelle cadastrale :
    •  je situe chaque maison avec le numéro de la parcelle cadastrale historique, c'est à dire lors de la création dudit cadastre dans la première moitié du 19ème siècle.
  • Origine :  
    • date d’achat :
      • maison ou parcelle, 
    • date de la construction, si elle est bâtie par un ancêtre, 
    • première mention si plus ancien.
  • Description : 
    • retrouvée par le biais de diverses sources :
      • déclaration de succession, 
      • actes notariés : achat, vente, donation-partage.
    • descriptif intérieur et mobiliers par le biais d'inventaire après décès.
  • Transactions durant la propriété : 
    • transfert par donation-partage, héritage, 
    • modifications …
  • Devenir : après le décès du dernier ancêtre y vivant : 
    • donation à un collatéral avec la mention de la transmission familiale dans le temps, 
    • vente, 
    • destruction …

A tous ces items, j'ajouterais en annexe divers éléments : 

événements d'Etat civil : naissances et décès, 
arbre généalogique,
lexique de termes pour les inventaires après décès.

Enfin, j'illustrerais le plus possible avec : 

  • Cadastre napoléonien, 
  • Photo aérienne ancienne, 
  • Photo aérienne actuelle, 
  • Photo actuelles des maisons ancestrales.

Pour en terminer avec l'explication de ce projet d'écriture d'historiques, voici un schéma que j'ai établi pour synthétiser les éléments inclus dans un de ces historiques, celui de la maison ancestrale dite "la Meugne" sur la commune de Benet en Vendée :