Une fois n'est pas coutume, dans ce billet, je ne vais pas parler de mes ancêtres.
En feuilletant le journal hebdomadaire "le bulletin de la Vendée" de l'année 1891, sur le dernier numéro de l'année, en date du 26 décembre, je suis tombé sur un article qui m'a donné envie d'en écrire un billet.
Nous sommes donc le matin du 11 décembre 1891 dans la bourgade vendéenne de Bouillé-Courdault, qui compte en cette dite année 662 habitants.
L'église est en cours de travaux, en effet son état déplorable nécessitait la reconstruction d'un mur de la nef qui menaçait ruines, la réfection de la couverture, le remplacement de la charpente de la nef et du chœur en partie pourrie (source : délibérations du conseil municipal).
Monsieur le maire, ayant appris que monsieur le curé s'était permis de donner des ordres quant audits travaux, décide d'aller s'expliquer avec ce dernier.
Le ton monte, les deux hommes s'énervent et l'édile, monsieur MAINARD, "tombe foudroyé" ...
On le ramène chez lui, mais quelques heures plus tard, il passe de vie à trépas.
la patronyme écrit MESNARD, alors que le maire signait bien MAINARD ! |
Jacques MAINARD était maire depuis octobre 1878, suite au décès de l'ancien maire Pierre MOREAU.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là :
Quelques jours plus tard, le 15, l’enterrement du maire est prévu en début d'après-midi.
Jacques GOUSSEAU, un cousin germain du défunt et son ancien premier adjoint, vivant dans le village de Courdault, est en chemin pour assister à la cérémonie, quand il succombe brutalement à une rupture d'anévrisme !
En janvier 1892, le conseil municipal élit un nouveau maire, Pierre DEBOIS ... le gendre de Jacques MAINARD.
Voici donc ce que je peux écrire suite à la lecture de l'article suivant :
Une incroyable succession d’événements tragiques qui méritait bien ce billet de blog !
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