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- Image d'illustration - |
La maison est un lieu commun et pourtant c’est un lieu où l’on se sent en sécurité, à l’abri des difficultés extérieures.
La maison est un lieu de vie, de transmission et d’éducation.
La maison est un lieu affectif et possessif.
La maison est un lieu à la fois matériel et immatériel aux travers des souvenirs, souvenirs d’un instant ou d’une vie entière.
La maison familiale ou parentale, maison d’une génération à plusieurs générations successives, lieu d’enfance et de vieillesse.
La maison est un lieu évolutif et pourtant intemporel.
La maison est un endroit où l’on met tout notre affect.
La maison est un lieu de partages et d’échanges.
La maison, ce lieu, cet endroit que l’on rêve tous d’acquérir, de construire, d’hériter, de transmettre.
Pourquoi ce texte aujourd’hui ?
Vous connaissez tous mon intérêt particulier pour les maisons ancestrales*.
Et aujourd’hui, dans la longue lignée de mes ancêtres, je suis dans la situation de beaucoup de mes aïeux avant moi, je vais « reprendre » la maison parentale.
Cette maison, acquise peu après le mariage de mes parents, modifiée, agrandie, entretenue par ces derniers, deviendra mienne.
Ainsi, de par l’affect que j’entretiens pour le lieu, au-delà, de mes souvenirs et de ceux de mes parents, je vais, comme nombre de mes aïeux, devenir propriétaire de ma maison d’enfance.
Jamais, avant l’évènement à la genèse de cette décision, je n’avais imaginé qu’un jour cela adviendrait.
* J'ai déjà consacré de nombreux billets à ces dernières, et depuis peu un premier tome d'un livre :
- Chronique des maisons ancestrales
- A l'origine d'une maison ancestrale
- La vie d'une maison à travers une famille (plusieurs billets)
- Projets maisons ancestrales
- M comme Maisons
- G comme Générations
- Le cadastre, voyage virtuel sur les terres ancestrales