Dans le cadre du ChallengeAZ, je vais vous parler aujourd'hui de la Rapidité de certains de mes ancêtres à se remarier suite à un veuvage.
A notre époque, ils nous semblent raisonnable qu'après un veuvage, un délai de plusieurs mois, voir années se passe avant de refaire sa vie.
Autrefois, les mœurs étaient différentes et il ne fallait pas perdre son temps pour que le foyer continue de "tourner".
Dans mon ascendance directe, trois hommes se sont remariés en moins de six semaines !
Les voici :
- André DUPONT (1737-1789/1796) sosa 160.
André, métayer laboureur, est veuf de sa première épouse, Marie JOLLY (ca 1740-1789), sosa 161, le 4 mai 1789 à Commequiers (85).
Alors âgé de 52 ans, ses enfants sont déjà grands, malgré tout il se remarie en secondes noces le 16 juin suivant sur la paroisse voisine de Coëx avec Louise CHAUTEAU, une "vieille fille" de 41 ans.
Son veuvage n'aura donc duré que : 1 mois et 12 jours !
- François BELION (ca 1648-1722) sosa 3890.
François, perd sa première épouse, Suzanne CASSE, le 7 mars 1678 sur la paroisse Notre-Dame de Niort (79). Il a une trentaine d'années et des enfants en bas-âge.
Il épouse en secondes noces le 20 avril suivant sur la même paroisse Marie FAUGERET (1647-1723), sosa 3891, jeune veuve (depuis le 30 mai 1676) avec aussi des enfants en bas-âge.
Le veuvage de François aura duré une journée de plus que celui d'André : 1 mois et 13 jours !
- Pierre SOULLICE (1683-1747) sosa 940.
Pierre, tailleur d'habits, est veuf pour la seconde fois le 10 janvier 1727, lorsque sa femme Catherine BOBIN, sosa 941, meurt à 41 ans à Benet (85), trois semaines après son dernier accouchement. Pierre a alors 43 ans.
Il se remarie pour la 3ème fois, le 24 février suivant avec une veuve de 47 ans, Marie AUDURIER (1680-1755).
Le veuvage de Pierre n'aura duré que : 1 mois et 14 jours !
Pierre, tailleur d'habits, est veuf pour la seconde fois le 10 janvier 1727, lorsque sa femme Catherine BOBIN, sosa 941, meurt à 41 ans à Benet (85), trois semaines après son dernier accouchement. Pierre a alors 43 ans.
Il se remarie pour la 3ème fois, le 24 février suivant avec une veuve de 47 ans, Marie AUDURIER (1680-1755).
Le veuvage de Pierre n'aura duré que : 1 mois et 14 jours !
Pour les femmes de mon ascendance, le délai est un peu plus long, mais deux ancêtres se sont unis dans un délai de moins de 4 mois !
Les voici :
- Michelle MILLAUD (ca 1645-1705) sosa 1467.
Michelle est veuve le 19 avril 1689, lorsque son époux, Jacques NEAU, sosa 1466, meurt à environ 50 ans à St Hilaire de Riez (85). Michelle a environ 45 ans et a encore deux fillettes d'une dizaine d'années en charge.
Le 11 août suivant, Michelle épouse le beau-père d'une de ses filles, Jacques SIMON, sosa 1464, âgé d'environ 60 ans, veuf depuis le 28 novembre 1688.
Michelle est veuve le 19 avril 1689, lorsque son époux, Jacques NEAU, sosa 1466, meurt à environ 50 ans à St Hilaire de Riez (85). Michelle a environ 45 ans et a encore deux fillettes d'une dizaine d'années en charge.
Le 11 août suivant, Michelle épouse le beau-père d'une de ses filles, Jacques SIMON, sosa 1464, âgé d'environ 60 ans, veuf depuis le 28 novembre 1688.
Le veuvage de Michelle a donc duré : 3 mois et 23 jours !
- Marie SAUVAGET (ca 1650) sosa 1051.
Marie perd son premier mari, Louis THOMAS, le 3 mars 1688 à Challans (85). Louis avait 40 ans, Marie doit être légèrement plus jeune, et a plusieurs enfants en bas-âge.
Le 1er juillet suivant, Marie épouse en secondes noces Etienne TRICHEREAU, un veuf d'un âge inconnu.
Marie perd son premier mari, Louis THOMAS, le 3 mars 1688 à Challans (85). Louis avait 40 ans, Marie doit être légèrement plus jeune, et a plusieurs enfants en bas-âge.
Le 1er juillet suivant, Marie épouse en secondes noces Etienne TRICHEREAU, un veuf d'un âge inconnu.
Marie sera restée veuve : 3 mois et 27 jours !
Voici donc ma petite liste d'aïeux qui n'ont pas voulu perdre de temps ...
C'est pour ça que j'ai été intriguée par un de mes aïeuls que ne s'est jamais remarié alors qu'il était veuf avec six enfants agés de quelques mois à 13 ans. Comme dans le Pas-de-Calais, il y a des recensements en ligne depuis 1820 , j'ai découvert que tous les enfants avaient été "distribués" aux oncles et tantes. Mon ancêtre a eu de la chance, je suppose, car il est "tombé" chez son oncle instituteur du village. Annick H.
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