vendredi 23 novembre 2018

T comme Tricentenaire et destins croisés

Aujourd'hui, pour le ChallengeAZ, je vous propose de croiser les destins de 4 ancêtres qui n'ont en commun que le fait d'être nés vers 1718 et d'être, bien sûr, mes ascendants ! 
C'est donc leur Tricentenaire ...


Vers 1718, en effet, car aucun de mes ascendants nés à cette période n'a une date exacte de naissance.

1718

Deux hommes et deux femmes, le hasard fait bien les choses.
Voici ces destins croisés, classés par numéro sosa, tous les lieux cités sont en Vendée sauf mention contraire.


Pierre RANSIN, sosa 178.


Né vers 1718, sans doute sur la paroisse de St Jean de Monts, il est le fils de Pierre (ca 1690-1757) et de Madeleine GUILBAUD (ca 1690-1767). Je lui connais au moins un frère cadet Jacques (ca 1720-1749) marié en 1741 et décédé avant 30 ans.
Marié le 29 janvier 1744 sur ladite paroisse avec Marie MARTINEAU, jeune fille native de la paroisse voisine du Perrier, Pierre a environ 25 ans, Marie la vingtaine. Ils auront 9 enfants nés entre 1744 et 1762. Vers 1754, la famille quitte St Jean de Monts et s’installe sur la paroisse de St Hilaire de Riez.
Seulement 4 de leurs enfants vont se marier. Seul le destin de leur dernier fils m’est inconnu.
Pierre meurt en avril 1789 dans le quartier des Bouts de St Hilaire de Riez, quelques semaines avant la Révolution Française, il avait environ 71 ans. Sa veuve lui survit jusqu’en 1802.
Dans aucun des actes de sa vie, je n’ai retrouvé de mention de profession.


Marie MORICE, sosa 303.


Marie est née vers 1718 sur la paroisse du Perrier, fille de Jean (ca 1685-1742) et de Marguerite GROUSSEAU (ca 1689-1742). Je ne lui connais que 2 sœurs, Catherine (ca 1715-1742) décédée célibataire et Jeanne née et décédée en 1723 sur la paroisse de Soullans.
Mariée en septembre 1735 sur ladite paroisse de Soullans, a environ 17 ans, avec Jacques GABORIT (ca 1713-1785) un jeune homme d’une vingtaine d’années, natif de la paroisse de Sallertaine. Marie met au monde 7 enfants entre 1737 et 1753 à Soullans. Dans cette période, Marie perd ses parents à quelques jours d’écart en avril 1742.
Marie y meurt en octobre 1753 à environ 35 ans, son dernier fils n’a que 9 mois. Son mari, ne se remarie que 3 ans plus tard. 


Florence TIREBOIS, sosa 393.


Florence voit le jour vers 1718 sur la paroisse de St Pierre le Vieux. Elle est le 4ème enfant connu de Pierre (1686-1755) laboureur et de Marie LAURENT (1683-1749), mariés vers 1710 sur ladite paroisse, où ils sont nés tous les deux. Après elle, encore 4 autres enfants verront le jour. Florence, ainsi que quatre de ses frères et sœurs s’uniront avec une fratrie METAYER.
En effet, Florence s’unit à près de 30 ans avec Michel METAYER (1721-1749) le 22 novembre 1747 sur la paroisse de Maillezais, paroisse où la famille METAYER exploite la métairie de la Pierrière. Ce même jour, sa sœur Jeanne et son frère Pierre, épousent respectivement Jacques et Anne METAYER. Six ans plus tôt, un double mariage avait déjà uni les deux familles.
Florence met au monde un premier fils en 1748, mais un an plus tard, son époux meurt à 28 ans en septembre 1749. Florence est alors enceinte de quelques mois et accouche de son 2eme fils en février 1750. Cette même année en octobre son fils aîné meurt à 2 ans.
Florence s’unit en secondes noces en janvier 1753 à environ 35 ans sur la paroisse de Maillé, avec André BOUCHET, un jeune homme de 27 ans, pêcheur natif de la paroisse de Taugon mais vivant à Maillé. Le couple aura 4 enfants entre 1754 et 1761 et s’installe vers 1757 sur la paroisse de Damvix.
Entre 1775 et 1780, Florence assiste aux mariages de quatre de ses enfants.
Florence meurt le 20 juillet 1784 à Damvix à environ 66 ans. Son époux meurt à une date inconnu après 1794.


Gilles MARSAULT, sosa 478.


Gilles né vers 1718 sur la paroisse de Coulonges les Royaux (aujourd’hui Coulonges sur l’Autise dans les Deux-Sèvres) et il est le 7ème et dernier enfant de Pierre (1673-1727) métayer laboureur et de Jeanne GALAIS (ca 1675-1743). Orphelin de père avant ses 10 ans, sa famille s’installe sur la paroisse voisine d’Ardin à une date inconnue.
En février 1743, Gilles épouse, Marie BEJEAU (1721-1795), la jeune sœur de son beau-frère, Claude (1704-1780). Gilles a alors environ 25 ans, Marie 21 ans. Le couple a 7 enfants en 20 ans sur ladite paroisse d’Ardin. Gilles, tout comme son père, est métayer laboureur. Trois de ses enfants se marient et deux restent célibataires.
Gilles meurt le 25 juillet 1768 sur la paroisse de Ste Ouenne, a environ 11 kilomètres à l’est d’Ardin, il a alors environ 50 ans et je ne sais pourquoi il meurt en ce lieu !
Après son décès,  au milieu des années 1770, sa famille part s’installer dans le village de Villeneuve, sur la paroisse de Benet, 15 kilomètres au sud d’Ardin. C’est là que ses enfants se marient et que son épouse décède en 1795.

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