Hier, avec la succession de mon aïeule BAUDICHET Marie, je vous ai donné une idée de ce que pouvais être une déclaration de succession plus que modeste d'une jeune femme décédée au début du 19ème siècle dans la marais poitevin.
Aujourd'hui, avec la lettre C comme CAIVEAU Augustine, ma sosa 85 à la 7ème génération, je vais vous montrer une succession un peu plus cossue, mais modeste, d'une veuve âgée décédée en 1855, près d'un autre marais vendéen, le marais breton.
CAIVEAU Augustine Marguerite,
Fille de René (1744 +1822), fermier et laboureur
et de MASSE Catherine Aimée (1753 +1789)
Deuxième enfant sur 6 de René et Catherine.
Augustine est née le 8 septembre 1776 à St Jean de Monts (85).
Mariée peu avant l'été 1796 dans sa paroisse natale à l'âge de 19 ans, avec BURGAUD Joseph (1771+1852), cultivateur. Le jeune couple s'installe dans une maison du père d'Augustine, située près la Poëlière du village d'Orouët. Ils y exploiteront terres et vignes.
7 enfants sont nés de cette union :
1. Augustin, né le 15 novembre 1796 (décédé en bas âge)
2. Augustine, née le 8 novembre 1797
3. Pierre (sosa 42), né le 14 janvier 1799
4. Joseph Louis, né le 6 janvier 1800
5. Rose Aimée, née le 2 janvier 1807 (décédée en bas âge en 1808)
6. Marie "Rose", née le 26 août 1809
7. Marie "Aimée", née le 18 octobre 1814
Les années passent à la Poëlière, Augustine marie ses enfants entre 1827 et 1843, voit ses petits enfants naître puis devient veuve en 1852. Le couple a vécu en communauté avec leurs 2 fils dont Joseph resté célibataire.
Augustine décède le 24 février 1855 dans sa maison de la Poëlière à l'âge de 78 ans. Son fils Pierre et un de ses gendres viennent déclarer son décès en mairie.
C'est ce même fils, Pierre qui va à St Gilles sur Vie, au bureau de l'Enregistrement faire la déclaration de succession de sa mère le 24 juillet suivant :
Après avoir énoncé l'Etat-Civil de ses frères et sœurs, Joseph, Augustine, Rose et Aimée, héritiers au même titre que lui, Pierre donne la liste des biens meubles les plus importants de sa mère : 2 lits, 2 coffres, table et banc, pétrin, linges, hardes et ustensiles de ménage le tout estimé à 120 francs.
Ensuite la liste des biens immobiliers : un pré, une maison, un jardin et 2 vignes à la Poëlière d'Orouët et une terre située à l'Ormeau, le tout pour une contenance totale d'un hectare, 13 ares et 40 centiares.
Grâce à la déclaration de succession du père d'Augustine, René décédé en 1822, j'ai pu me rendre compte que tous ses biens immobiliers lui venaient de l'héritage paternel.
Quelques temps après le décès de sa mère, mon ancêtre Pierre (déjà un homme mûr qui approche la soixantaine) et sa famille quittent la Poëlière et vont s'installer dans une commune voisine à St Maixent sur Vie, laissant seul dans la maison son frère Joseph. Pourquoi cette décision ?
Joseph meurt à la Poëlière en 1871 mais aucune déclaration de succession existe (sa portion de maison vendue peu avant en viager). Lorsque mon aïeul Pierre meurt à son tour en 1874, il ne possède plus aucun bien sur sa commune natale, ayant vendu dès 1872 sa portion de la maison.
J'ai retrouvé la maison sur le cadastre de 1833 mais aussi sur Google Maps la maison aujourd'hui, toujours présente, mais je n'ai pas encore pu y aller physiquement ...
Et voilà c'est tout pour aujourd'hui, à lundi !
A SUIVRE ...
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