vendredi 23 juin 2017

T comme les Testaments de Jacquette AUGER

Avec la lettre T, aujourd'hui je vais vous parler, non pas du testament mais des testaments de mon aïeule Jacquette AUGER (1734+1815), sosa 411 à la 9ème génération.

 


Tout d'abord voici un biographie succincte de Jacquette :

Fille de René (1696 +1754), Vigneron, 
et de DURANDEAU Jacquette (1702 +1779). 
Cinquième enfant de René et Jacquette

Née le 9 avril 1734 à Ste Radégonde la Vineuse (85). 

Alors qu'elle est domestique sur la ville de Fontenay le Comte, elle se marie le 28 octobre 1762 à dans la paroisse Notre-Dame à l'âge de 28 ans, avec BAUDICHET Charles Auguste (1731+1775), marchand cocassier et voiturier de la paroisse de Maillezais (85).

Le couple s'installe donc à Maillezais 6 enfants y naissent : 

1. Charles François
Né le 30 juillet 1763 (décédé à une date inconnue mais avant sa mère)

2. Marie Claire, Sosa 205 (dont j'ai parlé dans mon billet B comme BAUDICHET Marie-Claire)
Née le 11 février 1765
Mariée le 27 octobre 1790 à Liez (85) avec MITTARD Jacques, Sosa 204. 
Décédée le 15 septembre 1800 à Liez à l'âge de 35 ans. 

3. René Charles
Né le 19 novembre 1766 et décédé le 18 octobre 1768 à l'âge de 23 mois. 

4. Marie-Anne
Née le 14 octobre 1768 et décédée le 16 octobre suivant à l'âge de 2 jours. 

5. Jeanne
Née le 25 janvier 1770 et décédée le 26 janvier suivant à l'âge de 1 jour. 

6. Marie
Née le 8 avril 1771 
Mariée le 9 novembre 1796 à Liez (85) avec FAVARRE Pierre
Décédée le 8 avril 1837 à Liez le jour de ses 66 ans. 

Vers 1772, le couple quitte Maillezais et s'installe sur la petite paroisse voisine de Liez.

leur dernier enfant y voit le jour :

7. Pierre
Né le 4 novembre 1773 et décédé le 13 mai 1783 à Liez à l'âge de 9 ans. 

BAUDICHET Charles meurt prématurément en juin 1775 à 43 ans.

Encore jeune, Jacquette épouse en secondes noces le 4 février 1777 à Liez à l'âge de 42 ans, GROYER André, une jeune homme de 33 ans !

Les années passent, et suite au décès de son dernier fils en 1783, sur ses 7 enfants qu'elle a mis au monde Jacquette n'a plus que 2 filles, Claire l'aînée et Marie

En 1790, Claire se marie avec MITTARD Jacques.

Durant l'an IV de la République (septembre 1795 à septembre 1796), l'époux de Jacquette, André, meurt à une date inconnue son décès est constaté l'année suivante !

En novembre 1796, c'est la seconde fille, Marie qui convole en justes noces avec FAVARRE Pierre.

En septembre 1800, Jacquette a la tristesse de perdre sa fille aînée, qui décède à 35 ans laissant 2 orphelins : Marie, née en 1794 et François né en 1796.

Une quinzaine d'années passe et Jacquette atteint l'âge canonique pour l'époque de 80 ans.
A l'été 1815, alors qu'elle a maintenant 81 ans, Jacquette décide de faire son testament et le 10 juillet, Me Bouhier notaire à Maillezais vient prendre ses dernières volontés chez elle dans le bourg de Liez.

Par le biais de son testament Jacquette donne la moitié de tous ses biens à son petit fils MITTARD François et elle indique vouloir que son autre petite fille MITTARD Marie n'apporte aucun obstacle à ladite décision. En outre, elle déclare devoir à son petit fils la somme de 220 francs, argent qu'il lui a prêté pour vivre étant à plusieurs reprises dans le besoin.

Quelques jours passent et Jacquette fait de nouveau appel à Me Bouhier pour lui dicter un second testament !

Le 14 août, ledit notaire est de nouveau chez Jacquette et cette fois ci, elle donne à sa fille survivante Marie, pour les bons soins qu'elle lui apporte dans la grande maladie, la totalité d'une rente annuelle et perpétuelle qu'elle a depuis vendémiaire de l'an IX avec ANNEREAU Pierre, et ses héritiers, de la commune natale de Jacquette, Ste Radégonde la Vineuse, pour l'exploitation de diverses terres, verger et vignes sur ladite commune (sans doute l'héritage familiale de Jacquette), à savoir :
  • une somme de 18 francs, 
  • ainsi qu'un boisseau de pommes, estimé 7 francs, 
  • et 2 matures de châtaignes, estimées 50 centimes.
Cette rente est dû à chaque St Venant soit le 21 mai.

Jacquette donne aussi à sa fille, la somme de 26 francs que lui doit le nommé CORNARDEAU Julien du village de la Ragée de Liez.

Par le biais de ses 2 testaments, Jacquette vient purement et simplement d'évincer sa petite fille de sa succession ...

Seulement 3 jours après ce dernier testament, Jacquette s'éteint chez elle ...

Le 10 février 1816, son petit fils et son gendre viennent à Maillezais faire la déclaration de succession de Jacquette et déclarent les éléments de ses 2 testaments. La part du mobilier de Jacquette qui revient à MITTARD François est estimé à 100 francset BAUDICHET Marie reçoit en plus des éléments cités dans le testament de sa mère une partie du mobilier estimée à 20 francs.

Voilà donc l'histoire des 2 testaments de mon ancêtre Jacquette AUGER.

A SUIVRE ...


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