mercredi 14 juin 2017

L comme Légataire universel

Tout d'abord voici la définition d'un légataire universel : personne qui reçoit par legs universel (disposition testamentaire) la totalité des biens laissés au décès du testateur.

Aujourd'hui avec ce terme, je vais vous exposer un cas particulier dans mon ascendance dans la succession de mon aïeule Jeanne MACAUD (1808-1890).

Mon aïeule n’avait eu qu’un seul enfant, Marie Madeleine, fille naturelle qu’elle mit au monde en 1836. Marie Madeleine portera toute sa vie ce double prénom sans aucun patronyme.

Marie Madeleine fut élevé par ses grands-parents puis placé comme domestique avant de faire sa propre vie et créer sa propre famille (dont toute ou partie relatée dans un autre billet du challengeAZ en 2014 G comme GARD).

Pendant ce temps-là sa mère, se maria une première fois en 1851 avec Jean GERMAIN (1815-1864) puis en 1865 avec Pierre GRELIER (1802-1889). Elle vivra toute sa vie sur la commune de St Pierre le Vieux (85), d’abord sur le village de Souil puis sur celui de la Porte de l‘Ile.

Le 10 octobre 1889, deux jours après le décès de son époux, Jeanne teste chez Me SARRAZIN de Maillezais, et institue comme légataires universels la fille de son défunt époux et son époux, Marie GRELIER et Louis PANNETIER, chez qui Pierre vient de décéder !

Extrait du testament

Aucune mention de sa fille Marie Madeleine … juste la mention dans laquelle elle dit révoquer tout testament antérieur : mention réglementaire ou à propos ? …

Je ne connais pas le fond de l’histoire, et à quel moment de leurs vies mes deux aïeules prirent des chemins divergents… 
Lors du mariage de Marie Madeleine en 1857 sa mère donne son consentement et son époux Jean GERMAIN est même le témoin du mariage ! …. Alors que sur le contrat de mariage Marie Madeleine est dite nés de parents inconnus !!

Un an après son testament, Jeanne décède chez le couple PANNETIER dans le bourg de Damvix.

Voilà pour mon exemple de légataire universel.

A SUIVRE …

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